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EAN : 9782743657949
432 pages
Payot et Rivages (02/11/2022)
3.56/5   63 notes
Résumé :
A New York en pleine Prohibition, la célèbre écrivaine Dorothy Parker fête le nouvel an avec sa bande d’amis
du «Cercle vicieux» à l’hôtel Algonquin. Mais tandis que la fête bat son plein, l’hôtel est subitement mis en quarantaine car on y a détecté un cas de variole. On y détecte aussi la présence d’un cadavre : celui d’une extravagante vedette de Broadway, flottant dans une baignoire remplie de champagne! Dorothy Parker va s’improviser enquêtrice mais pourr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Après "Le cercle des plumes assassines", J.J. Murphy nous propose le 2° tome des aventures de Dorothy Parker et ses célèbres amis . Mêlant personnages fictifs et célèbres (Sir Arthur Conan Doyle, Douglas Fairbanks et son épouse Mary Pickford pour ne citer que les plus connus) , il nous propose une joyeuse comédie policière vintage, hyper rythmée et vitaminée ...
31 Décembre , à l'hôtel Algonkin de New-York , la fête bat son plein. Woollcott veut jouer au jeu de l'Assassin (très prisé à l'époque) ,mais Dorothy veut faire un tour dans la suite de Douglas et Mary, dans laquelle le champagne coule à flot . Ça tombe bien, ils joueront avec un vrai cadavre , celui d'une jeune actrice peu farouche , que Dorothy retrouve morte dans la baignoire ( remplie de champagne , of course! )
Pour corser l'affaire , un cas de variole venant d'être détecté dans l'hôtel, celui-ci est mis en quarantaine : personne ne peut sortir , et bien sûr même la police et les secours ne peuvent entrer . Du pain béni pour nos apprentis détectives qui vont s'en donner à coeur joie, toute la nuit de la Saint Sylvestre ...
Prenant l'ascenseur, le monte-charge, montant, descendant les étages, toquant aux portes , s'invitant dans les chambres ou suites des suspects ; entre deux cafés et deux verres de champagnes, vous allez avoir le tournis ...

J'aurais aimé un peu plus de suspens, ou un peu plus d'humour mais je dois reconnaître que ça pétille .
Les années 20, ajoute un charme vintage avec les moeurs qui différent de notre époque (prohibition, adultère...) .
Je me suis demandé tout du long , ce que le fait de prendre des personnages ayant existé, ajoutait à l'histoire . Du glamour ? Une histoire qui démarre au quart de tour, car l'auteur peut éviter les présentations , descriptions physiques et mentales ?
A la fin du roman, je ne sais toujours pas, alors que , J.J. Murphy , prend soin de nous expliquer la part réelle et la part inventée , dans les dernières lignes.
Est-ce que les protagonistes auraient été d'accord ? Auraient-ils été amusés, flattés, énervés ?
Dans son avant -propos, l'auteur se dédouane , se déculpabilise ( je le cite) : "Dorothy Parker aurait dit : " Je me moque de ce qu'on écrit à mon sujet, tant que ce n'est pas vrai".
C'est pratique !
" J'ai des doutes, j'ai des affres, les affres de la création."..
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Voici une enquête qui se déroule en huis-clos. Tous les ingrédients pour en faire une lecture agréable y sont.
J.J. Murphy nous plante un décor digne d'un roman d'Agatha Christie, un 31 décembre dans un hôtel, tous les protagonistes se retrouvent enfermés par une mise en quarantaine. L'auteur mêle l'humour à une enquête qui s'avère relativement complexe pour que vous ne trouviez pas le coupable si facilement.
Un mélange de personnages imaginaires et bien réels, un savant dosage qui fait monter la mayonnaise et donne au lecteur l'impression de se trouver au théâtre avec les acteurs qui évoluent devant lui, il tente alors de résoudre cette affaire de la belle évaporée en suivant les interrogatoires et péripéties des différents protagonistes.
Un roman qui m'a clairement mis du baume au coeur en me rappelant mes lecteurs de jeunesse, où l'enquêteur ne pouvait compter que sur son flaire, son esprit de déduction et quelque fois la chance pour résoudre une énigme.
Un roman qui se dévore et que je conseille également à tous les fans de Sherlock Holmes car les références y sont bien sûr nombreuses mais aussi de par la présence de son auteur dans le déroulé de cette enquête.
A lire sans modération avant ou pendant le réveillon du nouvel an ;-).


Lien : https://livresque78.wordpres..
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Dans les années 1920, au prestigieux hôtel new-yorkais de l'Algonquin, les clients se préparent à fêter le passage à la nouvelle année. Des cas de varioles imposent une mise en quarantaine de l'établissement. Pour pimenter la soirée en huis clos, quelqu'un propose de jouer à l'Assassin : un « assassin » désigné par tirage au sort choisit son mode opératoire et sa victime à qui il doit simplement annoncer qu'il la tue, sans témoin. Un détective, lui aussi choisi au hasard, devra identifier l'assassin fictif. Peu après le tirage au sort, un vrai cadavre est découvert dans l'hôtel. Les talents de Sir Arthur Conan Doyle et de Dorothy Parker sont mis à contribution pour élucider le mystère, mais le temps presse car bientôt la mise en quarantaine devra être levée…

La relative banalité de l'intrigue n'empêche pas de l'action pendant tout le roman, et le ton est plutôt amusant. L'histoire et l'ambiance m'ont paru désuets, mais c'est probablement voulu. L'auteur entend restituer l'atmosphère des années 1920, mettant en scène quelques personnages célèbres de l'époque, dont le créateur de Sherlock Holmes. Il y parvient tellement bien qu'on a l'impression de lire un roman écrit il y a un siècle, d'où son aspect légèrement suranné.

Lecture 'so british' plutôt agréable malgré tout.

• 3.5/5
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Il y a quelques mois, j'ai entendu parler du livre « le cercle des plumes assassines », le premier tome des aventures de Dorothy Parker et je l'ai tout de suite inscrit dans mes pense-bêtes. Quand j'ai vu « L'affaire de la belle évaporée » dans la liste de l'opération Masse Critique de janvier et que j'ai compris que ce second tome pouvait être lu indépendamment du premier, j'ai sauté sur l'occasion.
Je remercie donc cette opération ainsi que l'éditeur, pour m'avoir permis de mener l'enquête auprès de Dorothy Parker et des habitués de l'hôtel Algonquin.

Je ne donnerai pas plus de détail quant à l'histoire en elle-même, je vous conseille d'en lire le résumé qui en dévoile bien assez.
Je suis encore toute excitée de ma lecture même si au départ je ne m'attendais pas du tout à lire ce type d'enquête.

Je pensais en fait tomber sur une enquête menée par une détective du style de Miss Fisher (que j'ai découvert en série Tv). J'ai en effet totalement occulté que Dorothy Parker était avant tout une journaliste et que les crimes lui tombaient dessus sans prévenir. J'ai donc été un peu sceptique au début des investigations, quand j'ai vu que l'héroïne ne prenait pas la tête des opérations, semblais perdue et peu intéressée de prime abord par l'affaire. Mais son caractère, sa langue cinglante et sa répartie m'ont permis, heureusement, de passer outre mon premier ressenti.
Un autre point qui a un peu freiné ma lecture au début du livre, c'est les relations entre le trio Woollcott, Benchley et Parker. Comme je l'ai dit, il n'est pas indispensable d'avoir lu le premier roman de la série pour pouvoir lire celui-ci. L'enquête n'a en effet rien à voir avec les péripéties du premier tome, qui ne sont d'ailleurs jamais mentionnées. Mais je pense que si je l'avais lu, j'aurais mieux compris les liens entre les trois protagonistes et j'aurais été, peut-être, un peu moins dubitative quant à certaines de leurs interactions.

Outre ces deux points « négatifs » qui ne proviennent pas du livre en lui-même, l'ambiance, l'enquête et le petit point historique donné par l'auteur à la fin du roman m'ont totalement emballée.
Dès les premières lignes, je me suis retrouvée dans les années 20. Les dialogues, les descriptions m'ont permis de visualiser l'hôtel et ses occupants, avec beaucoup de facilité. L'ambiance tout au long du récit est feutrée et en même temps tendue, puisqu'un meurtre bien singulier vient d'être perpétré. Ce meurtre, les protagonistes ont bien du mal à le résoudre, d'abord parce qu'ils sont des détectives débutants et ensuite parce qu'ils ont la fâcheuse habitude de se perdre mutuellement à tout bout de champ. Cet aspect labyrinthique de l'hôtel ainsi que de l'enquête ne fait que renforcer mon désir de comprendre. Plus j'avançais dans l'intrigue, plus je souhaitais tourner les pages de ce roman.
Enfin, le point historique fait par l'auteur à la fin du récit a tout simplement titillé ma curiosité. le livre fini je ne voulais faire qu'une chose, rechercher des informations sur les personnes que je venais de quitter. Car oui la majorité des protagonistes de cette histoire ont bel et bien existé, cela, je dois bien l'avouer, ne rajoute que plus de cachet à ce roman policier.

En bref, une histoire à laquelle je ne m'attendais pas, mais qui a réussi malgré tout à m'emporter grâce à ses dialogues, où l'humour est toujours présent, et à son ambiance.
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J'aime beaucoup les polars qui mettent en scène des personnages ayant existé pour leur faire vivre des aventures qu'ils n'auraient pas reniées. Alors comment résister à un duo d'enquêteurs formé par Dorothy Parker et Sir Arthur Conan Doyle, promesse d'esprit affûté et de logique implacable ? Plutôt signer pour un interlude plein de charme et d'humour. Alors cap sur New York au mitan des années 1920, en pleine Prohibition. Et plus particulièrement sur l'hôtel Algonquin, l'un des fleurons de la jet set de Manhattan où l'on s'apprête à passer une folle soirée de réveillon du Nouvel an dans la suite de Douglas Fairbanks et Mary Pickford. Evidemment, la soirée va prendre une tournure imprévue avec la mise en quarantaine de l'hôtel après la découverte d'un cas de variole, et encore plus lorsqu'une starlette un peu voyante dénommée Bibi Bibelot est retrouvée morte dans la baignoire de ses hôtes. Voilà un mystère bien plus complexe à élucider que les habituelles parties du "jeu de l'Assassin" auxquelles se livrent les membres de la "Table ronde", petit club réunissant quelques intellectuels et journalistes du New Yorker dont Dorothy Parker et Harpo Marx. L'hôtel devient un terrain de chasse plein de surprises, et la présence fortuite de Conan Doyle venu à Manhattan pour donner une série de conférences sur le spiritisme va contribuer à aiguillonner les esprits de ceux qui se veulent plus finauds que Sherlock Holmes.

On passe un agréable moment avec notamment la visite complète de l'Algonquin, des sous-sols au toit sans oublier les cuisines, quelques numéros d'équilibriste, des réparties mordantes de la part de l'infatigable Miss Parker, une chasse au trésor, un mystérieux télégramme, deux étranges bonnes soeurs, un maladroit livreur de fruits de mer, quelques joutes de déduction/séduction à faire rougir Sherlock. le champagne coule à flots malgré la Prohibition et il n'est surtout pas question de trop se prendre au sérieux. Voilà une enquête joyeusement emballée et qui n'en oublie pas de recréer l'atmosphère d'une certaine époque... voire de donner envie d'aller explorer quelques écrits de Dorothy Parker dont le piquant ne fait aucun doute. Enfin, un auteur qui cite Julian Barnes dans les notes historiques de sa postface ne peut être que hautement recommandable.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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critiques presse (1)
LeSoir
30 décembre 2022
A la fois vintage, drôle, incroyablement documenté – googlez les personnages, vous serez surprise.s – ce 3eme tome des enquêtes littéraires de Ms Parker, whodunit échevelé, évolue entre Mort sur le Nil et Qui veut la peau de Roger Rabbit. Lecture toute indiquée de Nouvel An, et retenez le nom de l’auteur : plusieurs de ses livres n’ont pas encore été traduits.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Tout n'est-t-il pas un jeu sophistiqué dans la vie ? (...) La bourse de New-York est-elle autre chose qu'une forme élaborée de l'échange de bimbeloteries et autres verroteries des peuplades primitives ? Et la présidence des Etats-Unis, qu'une simple version du Roi de la Montagne ? Je vous le déclare, mon cher Arthur, nous ne sommes tous et tout le temps que des enfants s'égayant en cour de récréation.
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Je vis dans cette ville (NY) depuis plus de quatre-vingts ans et ça n'a fait qu'empirer. Le crime. La boisson. La fornication. La musique jazz.
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Pourquoi fait-on autant cas de la veille du Nouvel An ? On s'en fait une telle montagne, on est tellement décidé à s'amuser que la soirée cesse vite d'être agréable pour devenir une corvée interminable.
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Dorothy [ Parker ] se demanda (et pas pour la première fois) : Pourquoi certains s'imaginent qu'ils seront obéis plus vite en agissant avec arrogance comme des connards de première catégorie ?
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Bon, sans vouloir gâcher votre fête davantage, vous n'ignorez pas que nous sommes en pleine prohibition, ajouta-t-i d'un ton plein de sous-entendus, en fixant le cocktail entamé que tenait [ Douglas ] Fairbanks. Vous n'avez pas d'alcool ici, n'est-ce pas ?
Fairbanks, portant le verre à ses lèvres , en vida rapidement le contenu.
- Nân, pas d'alcool, fit-il. Pas une seule goutte.
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La Petite Librairie #5
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