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Critique de valitteraire


Dans Les grimaces, Jennifer MURZEAU met en scène des personnages typiques de la chick-lit, avec pour personnage central la jeune femme et ses tracas quotidiens. Derrière un décor de bureau et de relations entre collègues, les petites violences de la vie de Angelina et ses acolytes sont décrits avec une langue qui se veut acérée et dénuée de premier degré.



Et c'est cette même langue - que l'on pourrait qualifier d'expérimentale - qui va accompagner le lecteur au fil du roman. On sent clairement une volonté de maturité stylistique de la part de l'auteur. Cela n'est malheureusement pas toujours crédible. En témoignent l'emploi de mots inadaptés aux situations présentées, l'usage fréquent de lieux communs stylistiques, etc. La plume de Jennifer MURZEAU semble encore trop malléable, et presque inaboutie.



Sur le fond du roman, les codes du genre ne sont pas foncièrement bousculés. On pourrait sentir une volonté nette d'observer les choses de la vie, le quotidien presque banal de ces protagonistes. On retrouve des situations cocasses, des détails plus ou moins pertinents, mais qui font l'essence du style chick-lit. L'intrigue se déroule essentiellement dans le monde du travail, qui se veut être dépeint de manière caustique. le parti-pris de l'auteur n'est pas forcément le plus réussi, mais le public visé - au regard souvent plus expérimenté - y trouvera très probablement son compte. Associée aux touches d'humour régulières, Les grimaces s'ancre dans une contemporanéité - voire une modernité - appuyée par un environnement que l'on connaît tous et toutes, telles que les nouvelles technologies, et des personnages auxquels une lectrice lambda s'identifierait rapidement.



En bref, Les grimaces semble être un bon moment de détente, où le fond prévaut la forme, et où la sensation d'inabouti est omniprésente. Néanmoins, les habitués ne seront sans doute pas déçus de leur lecture, sans en être néanmoins transcendés.
Lien : http://actulitteraire.canalb..
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