Une pièce du XIXème siècle pour un thème intemporel comme tous ceux qui tournent autour des sentiments, il s'agit ici d'un drame de l'inconstance, l'une des caractéristiques principale de l'être humain, que l'on prête bien plus souvent à la gent masculine mais on se rend compte ici aussi que les femmes sont tout autant concernées. La langue et le style sont ceux d'un autre temps mais sa lecture vaut le détour.
La scène 5 de l'acte II, en particulier (scène la plus longue de toute la pièce) est d'une lucidité lumineuse et intemporelle, sa conclusion sonne comme un constat sans appel sur la nature humaine et l'un de ses principaux défis ici-bas : aimer, malgré les insuffisances et les penchants naturels qui forment la constante imperfection du genre humain.
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Une écriture très simple à lire et une bonne histoire. Très bien pour commencer à lire du théâtre car cette pièce est très légère. Cela peut encourager certains ados à la lecture de pièces de théâtre.
Une très belle pièce où tout les ingrédients sont là.
A lire d'urgence et à faire découvrir
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mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui
Doucement bercé sur sa mule fringante, Maître Blazius s'avance dans les bleuets fleuris, vêtu de neuf, l'écritoire au côté. Comme un poupon sur l'oreiller, il se ballote sur son ventre rebondi, et, les yeux à demi fermés, il marmotte un Pater noster dans son triple menton. Salut, maître Blazius, vous arrivez au temps de la vendange, pareil à une amphore antique.
"JE veux aimer, mais je ne veux pas souffrir; je veux aimer d'un amour éternel, et faire des serments qui ne se violent pas. Voilà mon amour.
Que ceux qui veulent apprendre une nouvelle d'importance m'apportent ici premièrement un verre de vin frais.
C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* :
« La confession d'un enfant du siècle », _in_ _Oeuvres de Alfred de Musset,_ ornées de dessins de M. Bida, Paris, Charpentier, 1867, p. 432.
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