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sur 2643 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une courte pièce de théâtre, qui se lit vite. Je l'ai lu dans le cadre du Challenge Solidaire 2020.

Nous assistons à un jeu étrange, où l'on démontre les conséquences de ce fameux "proverbe : "on ne badine pas avec l'amour", Camille et Perdican s'aiment-ils ? Se voilent-ils la face ? Ne s'aiment-ils pas ? Et la pauvre Rosette au milieu de tout cela ? Camille se pose bien des questions, la tête toute embrouillée par ce que les pauvres femmes du couvent lui ont fait voir de l'amour. Et Perdican, qui prend les choses un peu trop à la légère.

J'ai apprécié les instants plus légers faisant intervenir Blazius et Bridaine pris dans leurs cachotteries et leur arrivisme et essayant de dénigrer l'autre aux yeux du baron.

Je ne m'attendais pas à une telle fin, et j'ai tourné la page pensant trouver une autre scène. Mais non.

Je ne m'en souviendrai pas longtemps, mais j'ai complété ma culture littéraire ! Merci Gwen !
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"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux...
"Toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses...
"Mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de ces êtres si imparfaits et si affreux..."
Ne me dites pas que ça ne vous donne pas envie de le lire... la partie que je préfère
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Le hasard fait parfois bien (ou non) les choses : à l'heure où j'écris ce billet, le titre de cette pièce fait particulièrement écho en moi et me questionne. Si l'amour nous semble parfois bien compliqué, tant il peut parfois déboucher sur des non-dits, des souffrances, cette pièce de théâtre en est l'exemple parfait. Il faut préciser que quand Alfred de Musset écrit On ne badine avec l'amour en 1834, il rentre tout juste de Venise suite à sa rupture avec George Sand. Vous commencez sans doute à me connaître, le théâtre n'est pas mon genre favori lorsqu'il s'agit de littérature. Pourtant, j'ai réellement apprécié me plonger dans l'univers de cette pièce. Je n'avais bien sûr qu'une envie : découvrir comment allait évoluer la relation tumultueuse entre Camille et Perdican. Après moult hypothèses, le lecteur se prend le final de plein fouet. Et pour le coup, je suis restée bouche bée. J'ai donc passé un bon moment, même si je n'ai pas été enchantée plus que ça par le ton pessimiste et tragique de cette pièce de théâtre. Je continuerai tout de même à découvrir Alfred de Musset.

Camille rêve l'amour autant qu'elle le craint. Son âme est déchirée entre son souhait de retourner au couvent et l'envie de vivre une magnifique histoire d'amour, loin des risques de tromperies et d'abandon dont elle se méfie grandement. Perdican est au contraire un séducteur. Il a connu bien des femmes, mais le grand amour semble lui avoir échappé. Il ne renonce pour autant pas et affirme préférer souffrir d'amour que de n'aimer jamais. Alors que le Baron, père de Perdican, souhaite marier les deux jeunes gens, des hésitations et des non-dits tortureront Camille et Perdican.

Je ne sais quel personnage j'ai préféré… J'ai trouvé Camille plutôt instable et hésitante. Tandis que Perdican se montre terriblement maladroit. Malgré sa naïveté, le personnage que j'ai peut-être ressenti comme étant le plus « vrai » n'est autre que celui de Rosette. Si la fin est abrupte, j'ai réellement dévoré cette pièce de théâtre qui se lit en une heure ou deux tout au plus. Je vous la conseille donc si vous ne connaissez pas encore Alfred de Musset, mais également si comme moi (de temps en temps) vous ne pouvez vous empêcher de vous poser certaines questions sur l'amour, sur les relations sentimentales.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Camille et Perdican se retrouvent après de longues années d'absence. Ils s'aiment et sont destinés à être mariés. Cependant leur orgueil est plus fort que leur amour, ils jouent, badinent, utilisent sans scrupule Rosette une paysanne sensible et naïve. Leur "jeu" mène à l'irréparable.
Pièce mêlant des éléments tragiques à d'autres comiques avec des personnages ridicules, infatués tels Bridaine, Blazius, Dame Pluche.
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Ce fût un réel plaisir que de découvrir ce classique et la plume d'Alfred de Musset. Un savant mélange entre la comédie et la tragédie qui nous emmène sur la route pavée d'embûches qu'est l'amour. Ce même amour, qui est l'un des sentiments les plus complexes, nous pousse dans nos retranchements, nous emporte dans l'ambivalence la plus extrême, nous fait virevolter innocemment d'un coeur à un autre et peut aussi faire perdre la vie. L'amour et la passion apportent toujours son lot de conséquences.
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Une oeuvre marquante du romantisme. La pièce se déroule au château du Baron et a pour principaux personnages Camille, sa nièce, 18 ans, qui sort du couvent, et son fils, Perdican, récemment titulaire, à 21 ans, d'un doctorat. le Baron projette de marier les deux cousins. Camille, endoctrinée par les soeurs du couvent a pris la décision d'y retourner et de vouer sa vie à Dieu. Perdican touché dans son amour-propre, laisse l'orgueil et la vanité le dominer.
L'oeuvre basée sur une intrigue sentimentale légère, se durcit dans le dernier acte et s'approche davantage du drame romantique, faisant place à une issue fatale.
Musset a choisi d'écrire pour la lecture. La pièce est découpée en actes et en scènes mais se déroule dans un grand nombre de lieux. Il utilise les procédés des lettres, des témoins cachés, de mise en scène de rendez-vous et même une parodie de choeur antique qui permet de rendre le spectateur complice des manipulations diverses.
Les personnages se trouvent placés sur des registres très différents qui vont du plaisant et du burlesque, au pathétique et au tragique. La pièce commence sous des tours comiques, mais ce ton badin disparaît au fur et à mesure.
On assiste à une moquerie des religieux qui ne pensent qu'à manger, boire et calomnier. La pièce montre également comment la dévotion peut conduire à la haine des hommes plutôt qu'à l'amour de Dieu.
Musset met d'abord en scène le libertinage et le badinage amoureux, mais s'en éloigne et convoque l'engrenage de l'orgueil. le désir fatal de dominer l'autre et l'inconscience des personnages vont les conduire vers leur destin malheureux.
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J'ai aimé mais sans plus. C'était la première fois que je lisais une oeuvre d'Alfred de Musset et son écriture m'a plu mais je n'ai éprouvé aucune compassion, aucun attachement particulier pour les personnages, surtout pour Camille. Dédaigneuse au début, elle a choisi de se faire religieuse pour ne pas connaitre les affres et les souffrances de l'amour alors même qu'elle n'a encore jamais aimé ou été aimé en retour, se basant sur le seul discours de ses compagnes de couvent, désabusées, trahies par leur mari ou leur amant. Petit à petit, elle va s'ouvrir à son cousin, lui confier ses doutes, ses craintes. Finalement, elle ne sait pas vraiment ce qu'elle veut. Elle est très inconstante. Pire, elle semble refuser dans le même temps que son cousin soit heureux avec une autre et se montre alors cruelle, méchante. Celui-ci ne vaut guère mieux, en utilisant Rosette, la soeur de lait de Camille, comme l'instrument de sa vengeance. Je retiendrai surtout le thème de l'amour dont parle si bien Musset !
Une pièce tragi-comique qui se lit très vite mais que je ne pense pas garder en mémoire très longtemps…
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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C'est toujours difficile de donner son avis sur un classique.
Camille et Perdican sont cousins, ils se retrouvent après des années de séparation pour leurs études. Depuis leur plus tendre enfance, le père de Perdican souhaitent les voir mariés.
Camille qui revient du couvent, refuse de se marier et souhaite y retourner. Froissé par son attitude, Perdican fait la cour à Rosette une jeune fille de simple de condition.
Au milieu d'autres personnages un peu fantoches et des dialogues avec une touche d'humour, les jeux de séduction de Camille et Perdican vont se jouer au détriment des sentiments des autres. le sujet est éternel.
Je lis assez peu de pièces de théâtre, mais j'ai passé un agréable moment pour ma première oeuvre d'Alfred de Musset.
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C'est pour moi une énième relecture.

Je l'ai lu une ou deux fois pour les cours il y a quelques années mais je n'en gardait pas trop de souvenir, sinon que je n'y avais pas compris grand chose.

A cette relecture, c'est toujours un peu le cas. Je ne comprends malheureusement pas toutes les subtilités que l'auteur a voulu montrer.

C'est un peu dommage, mais il faudrait que j'essaye de trouver un autre livre de cet auteur.
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Alfred de Musset a repris le thème de l'amour qu'il avait déjà évoqué dans "Les caprices de Marianne" et nous redonne de l'amour impossible au sein d'un trio.

Dans "Les caprices de Marianne", Coelio est amoureux de Marianne, qui est amoureux d'Octave. Dans "On ne badine pas avec l'amour", Perdican est amoureux de Camille qui aime Dieu.

J'ai l'impression de lire deux fois la même scène de théâtre. Dommage...
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