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4,1

sur 4302 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La couverture

Elle est épurée, élégante, "classe" je dirais. Si ce n'est un détail qui a interpellé un CA (*curieux anonyme) à juste titre d'ailleurs selon moi: la place que prend le nom de famille de l'auteur sur la page! C'est à peine si on voit le titre du livre. Doit-on en déduire qu'on nous vend ouvertement le produit Musso plutôt qu'une histoire, un roman? A vous de juger... Je note que le nom de famille de l'auteur a toujours pris pas mal de place sur les couvertures de ses livres (j'ai vérifié), mais avec Demain, on a atteint des sommets (de mégalomanie?).

L'histoire

Comme d'habitude, je vais veiller à ne pas trop déflorer l'intrigue. Que dire de l'histoire en elle-même? Ma foi, elle n'est pas désagréable, je pense d'ailleurs que toutes les idées de base se valent pour écrire un roman. L'important c'est ce qu'on va en faire. Et là, encore une fois, tout est affaire de goûts personnels. Je suis tout à fait capable de lire un livre, de ne pas aimer ou de ne pas accrocher sans pour autant trouver le livre mauvais, sans être agacée par des détails. C'est en fait extrêmement rare qu'un livre m'agace et c'est pourtant bien ce qui est arrivé avec Demain.

Je vais essayer d'être claire et méthodique en vous listant les points qui m'ont détournée de l'intrigue.

1. le placement de produits: marques de voitures, de téléphones et d'ordinateurs, tout ceci semble bien commun, fait partie de notre quotidien, alors pourquoi pas dans un livre me direz-vous. A petite dose, pourquoi pas, mais personnellement, je préfère qu'on me parle du coupé gris ou du break familial rouge plutôt de que réduire le moyen de locomotion à sa marque. Quel est l'intérêt de faire l'impasse sur ce genre de descriptions? Et moi, une "camaro", je ne vois pas ce que c'est, même après avoir lu le mot dix fois dans le même ouvrage. Quant au ordinateurs, portables ou pas, quel est l'intérêt d'en connaître la marque? En plus, je trouve que ça réduit la part d'imaginaire. le sommet est atteint quand l'auteur place "M&M'"s. Déjà il nous avait fait le coup avec les Oréo, dans L'appel de l'ange (c'était un véritable matraquage, au point qu'à la fin du bouquin, j'ai acheté et mangé ces biscuits hyper chers et caloriques pendant trois semaines). Ne sommes-nous pas suffisamment noyés sous la publicité, sous les marques? Regardez un peu autour de vous, qu'advient-il de nos espaces culturels? Même mon fils qui sait lire depuis deux mois à peine s'en rend compte, lui qui m'a dit sur le trajet de l'école: "Où sont les mots maman? Il n'y a que des marques de produits partout!" Ma question est la suivante: est-ce que Musso place ces produits volontairement? Y gagne-t-il quelque chose? Ou est-il à ce point influencé par la société de consommation que les folders publicitaires ont remplacé le dictionnaire dans sa tête? Un autre CA me fait savoir que ce processus est très répandu dans la littérature américaine sans que ça soit du placement de produits pour autant. Je vais donc devoir creuser. Mais si quelqu'un s'y connaît un peu et souhaite réagir, j'attends ses lumières avec plaisir! Quoi qu'il en soit, je ne trouve pas naturel qu'autant de marques soient couchées sur le papier au cours d'un processus créatif d'écriture de romans.

2. Les poncifs et autres stéréotypes

Je vous en cite deux qui m'ont plus particulièrement interpellée.

"Avec son large choix de produits bio, le Whole Foods visait une clientèle plutôt aisée et écolo" (et bien sûr cette clientèle à tendance bobo mange des graines germées et boit du kombucha, wath else j'ai envie de dire? Il faudra que je vous parle du vrai coût de l'alimentation bio dans un prochain article).

"Elle arriva au terminal de la ligne: la station World Trade Center. Ce quartier du sud de la ville avait été complètement dévasté par les attentats. Aujourd'hui, il était toujours en travaux, mais bientôt, plusieurs tours de verre et d'acier domineraient la skyline new-yorkaise. Un symbole de la capacité de Manhattan à sortir plus fort de toutes les épreuves, pensa Emma en montant les escaliers pour rejoindre Greenwich Street. Un exemple à méditer..." (suis-je la seule à avoir envie de crier "au secours?" Combien de fois n'a-t-on pas lu ce genre de phrases "prêt-à-penser" depuis les attentats?).

3. Les aberrations

A la page 355, il se passe un truc et on se demande juste pourquoi Emma n'utilise pas internet???? Toute l'histoire repose sur l'infomatique, les mails, les ordinateurs et bien sûr la toile qui a eu sa part d'utilité aussi. Mais là, d'un coup, la seule solution est d'appeler le mari de la psy en vacances au ski qui est resté en bas de la piste pendant que sa femme est en haut... Quelque chose m'échappe. Or sachez que je ne suis pas du genre à voir les aberrations, quand je suis prise par une histoire, on peut me faire avaler n'importe quoi. Pas besoin que l'histoire soit réaliste si l'ensemble possède une certaine crédibilité.

4. La psychologie des personnages

J'aime bien quand la psychologie des personnages est fouillée, je trouve que c'est plaisant. Mais ce n'est pas indispensable non plus. Je peux parfaitement adhérer à une intrigue sans cet aspect. Par contre, ce qui me dérange plus c'est quand un personnage ne me paraît pas crédible dans ses réactions, psychologie fouillée ou pas. Et pour le coup, tant Emma que Matthew m'ont (trop) déstabilisée, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux. Emma qui file chez LE coiffeur des stars pour être au top lors de son premier rendez-vous avec Matt, Emma qui dépense des milliers de dollars dans une tenue pour la même occasion, Matt qui demande de l'aide à Emma en lui proposant d'emblée de lui faire gagner beaucoup d'argent en échange. A un moment donné, chacun envisage même de faire beaucoup de mal à l'autre. Je pense que le but de l'auteur était de nous présenter des personnages présentant une palette psy assez variée justement (comme dans la réalité car nous sommes tous des êtres complexes), pas lisses et mièvres. Mais quelque chose fait que, avec moi, la sauce n'a pas pris, l'effet est même carrément celui du soufflé qui retombe.

Je suis plus que mitigée comme vous avez pu vous en rendre compte et assez remontée aussi car je me souviens avoir bien aimé les premiers livres de Musso (il faudrait peut-être que je les relise) et je suis donc déçue face à ce qui est pour moi une fameuse baisse de qualité. Je ne sais pas s'il publie annuellement par contrat ou pas, mais il gagnerait peut-être à être moins régulier afin de cultiver son talent (parce qu'il en a, j'en suis persuadée et il possède réellement son propre style). J'ai vécu le même phénomène avec Marc Levy qui m'a complètement perdue avec son Mr Daldry de bien piètre qualité (un vrai travail bâclé selon moi). J'espère que Musso ne tombera pas si pas. Bien sûr ce n'est que mon avis et je sais que bon nombre des critiques de Demain sont nettement plus positives que la mienne.

Retrouvez l'intégralité de ma chronique sur mon blog! :)
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D'après certaines critiques positives, c'est un super thriller Hitchcokien… ??? … ???

Une fois de plus je suis déçu, pourtant j'aime bien MUSSO (ou j'aimais bien), seulement voilà depuis peu je suis carrément moins emballé par ses romans trop courts, trop épurés, trop aseptisés, trop propres, trop linéaires, bref pour ma part le style s'essouffle. Que ce soit lui, MARCO ou HARLANO, j'ai l'impression de lire toujours la même histoire : un homme, une femme, vous connaissez la suite : c'est tout beau,tout rose ,TOO MUCH quoi !

Alors pression des maisons d'éditions, appel du porte monnaie, ou envie sincère d'écrire toujours les mêmes trucs ?

Mon souci c'est que je compare aux autres auteurs et c'est là que le bât blesse : le gouffre est trop important pour être ignoré. En outre je ne suis pas haineux, je ne snobe pas cet auteur qui a le mérite d'exister et de cartonner, son talent est indéniable mais comme pour Lévy certains lecteurs ont tendance à bouder intellectuellement ce type d'auteur.

Alors on peut ne pas aimer, détester même, on peut ironiser, se marrer, mais arrêtons deux minutes de se prendre au sérieux parce que bon sur Babelio tu en as de "l'intello snobinard" qui te pond des critiques pleines de haine méprisant au passage tous ceux qui ont aimés et ça c'est plutôt moche (je ne parle pas forcément de ce roman, j'anticipe seulement)


Sinon "DEMAIN" j'arrête…

Courage GUGUI tout n'est pas perdu, tu peux encore reconquérir MON coeur de midinette.

A plus les copains
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C'est un livre qui avait bien commencé grâce à Matthew, un personnage masculin attachant et charismatique dont les pensées sont joliment traduites par la plume émotionnelle de Guillaume Musso. de prime abord, un peu stéréotypé dans son rôle de prof sexy accablé par la perte de sa femme, le lecteur en vient à éprouver de la sympathie à son égard pour sa manière de gérer sa douleur et pour sa tendre relation avec sa fille. Hélas, s'invite dans l'intrigue le personnage d'Emma qui avait également tout pour plaire en début avec ses failles et son caractère passionné. Elle change du tout au tout et devient une enquêtrice de l'extrême qui ne manque pas d'assurance (une chose un peu étrange pour une fille borderline aux tendances suicidaires) pour « coller » à une intrigue qui vire loufoque au point que les ficelles du scénario en deviennent grossières.

Le roman est agréable jusqu'à la fameuse prise de conscience que ces deux personnages ne vivent pas à la même époque, une année pile poil les séparant l'un de l'autre. Eh oui, ils communiquent via un seul et même ordinateur, celui d'Emma ayant atterri un an plus tard entre les mains de Matthew. L'idée de départ était assez sympathique et aurait pu se suffire à elle-même, en dépit des grosses ressemblances avec deux films, Entre deux rives et Fréquence interdite, qui exploitent tous deux à leur façon le filon de la communication interépoques entre les personnages principaux.

Malheureusement, le roman présente deux problèmes majeurs. Non seulement, l'intrigue est prévisible concernant la tentative de sauvetage de la femme de Matthew par Emma qui vit dans le passé. À noter que n'importe qui aurait pensé à cet avantage-là, mais à Matthew, il lui faut un peu de temps pour y songer… Et l'autre problème, eh bien, c'est qu'en plus de cette touche fantastique, on part dans une espèce de complot basé sur des faux-semblants ahurissants.

À côté de cela, si j'ai beaucoup apprécié les citations philosophiques en début de chapitre, je dois dire que j'ai fait une overdose de références cinématographiques et télévisuelles qui ne sont même pas la spécialité d'un seul personnage, puisque tous nous en sortent plusieurs au fil du récit.

Si je cherche du positif, en dehors du cadre urbain très bien décrit et de l'esprit de Matthew, je dirai que j'ai bien aimé deux personnages secondaires : April, sa colocataire lesbienne pour sa spontanéité et sa gentillesse, et l'ado geek qu'Emma prend sous son aile.

C'est dommage, car l'auteur écrit vraiment bien, on ne peut pas lui enlever ça. Mais à vouloir densifier son intrigue, Guillaume Musso en a fait un fourre-tout peu crédible…
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On se demande ce qu'il se passait dans les romans avant qu'on invente Internet et les smartphones ?
Dans cette histoire d'e-mail qui traversent le temps (dans un sens et dans l'autre) il n'y aurait pas grand chose si les protagonistes n'avaient pas "Google", "Facebook" et des "pdf" sous la main.

Personnages convenus: la russe est magnifique et méchante, le jeune français est intelligent, vulgaire et obèse, la petite fille est insupportable et le tueur est russe (tout comme la méchante).

Si une fois le livre terminé, quelqu'un m'avait envoyé un mail (du futur vers le passé) pour me dire ce qu'il avait pensé du roman de Guillaume Musso (avant que je débute ma lecture), aurai-je lu "Demain" ?

Si ce quelqu'un c'était moi, sûrement pas !
J'aurai remis "Demain" à après-demain...
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A chaque fois que je commence un Musso, je me dis'' ouais ,bof'' encore une histoire entre un gars et une fille. Mais après quelques pages. Musso distille l'intrigue. Je suis happée irrémediablement dans l'histoire et ne peux la lacher. L'écriture de Musso est très belle, fluide. L'histoire est sublime ,époustouflante : découvrez le secret entre ces 2 personnes... cet ordi leur seul lien. Une enquète palpitante, une histoire rondement bien menée.
Quand je finis le roman, je me dis toujours ce n'était pas mal mais dès que je lis un uatre roman d'un autre auteur, je me dis '' ouais, c'est bien mais ca manque d'originalité. Les romans de Musso sont trop écrits '' facon ecoliers'': toujours le meme style de perso, d'intrigue, de rebondissement. En fait ces romans sont pour moi comme des continuités, écrits dans un style '' populaire'' sans vraiment avoir de cachet. Ceus sont des lectures ''standards'' ,sans plus value.

Une lecture pas compliquée qui plait au plus grand nombre. L'auteur ne prend aucun risque en écrivant ses romans.
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Si l'histoire de départ pourrait faire penser à une comédie romantique à l'américaine, elle bascule rapidement vers le roman policier et le thriller psychologique. Ainsi, et même si la narration met du temps à se mettre en place, l'ensemble progresse vers un récit plus sombre. Une histoire aux multiples rebondissements, pas toujours crédibles, mais qui maintient toujours l'attention du lecteur en éveil.
Demain, de Guillaume Musso, fait partie de ces lectures qui se veulent plaisantes et sans contraintes. Les personnages, dotés d'une psychologie accessible, agissent et multiplient les prises de risque, pas toujours à bon escient, mais dans une volonté affichée d'enchaîner les chapitres et les rebondissements.
Malheureusement, et malgré les intentions de l'auteur, Demain ne parvient jamais à toucher le lecteur qui devient témoin de multiples situations rocambolesques. L'histoire, irrationnelle, devient rapidement ubuesque et les actes des personnages plutôt incompréhensibles. Des personnages qui auraient peut-être mérités un traitement plus nuancé et une psychologie plus affirmée. Une première incursion dans l'univers de l'auteur qui me laisse sur un sentiment d'inachevé. Un roman assez rapidement lu et aussitôt oublié…
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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Cela fait un an qu'il est en deuil. Parle fruit du hasard, il achète un ordinateur d'occasion. Dans le disque dur, il découvre des photos de l'ancienne propriétaire. En découvrant dans les dossiers son adresse mail (je ne sais plus par quel miracle, à relire), il lui renvoie.
Commence une correspondance entre nos deux protagonistes. Une relation se profile. Ils décident de se rencontrer. Mais rien ne se passe comme prévu.
L'impossible se dévoile alors. Il y a un an de décalage dans cet échange. Lui est alors muer par une seule obsession: sauver sa femme d'un accident mortel, ceci au détriment de l'état émotionnel fragile dans lequel elle est. Il sait qu'elle que dans son futur à elle, elle va se suicider. Elle tombe amoureuse et tire un trait sur l'amour nocif qu'elle vivait jusqu'à son présent. Indirectement, il va la sortir de sa dépression, lui donner une raison de vivre. Elle va avoir la volonté d'aider un jeune homme, de se reconstruire.
La vérité finira par éclater.
Une jolie note d'espoir. Mais ce n'est pas mon préféré. Il y a encore trop de distance par rapport à ceux que j'avais lu.
Certains le trouve rythmé et rapide, pour ma part la distance avec son lecteur ralentie toute la mécanique de l'histoire.
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Voilà plusieurs années que je n'ai lu de romans de Guillaume Musso. le résumé de «Demain» m'a interpellée, et j'ai décidé d'essayer. Je n'ai pas été déçue, sachant que c'est le genre de romans qu'on lit pour ne pas réfléchir, pour se détendre et se laisser porter par l'intrigue.

L'idée de départ est intéressante, même si elle a déjà été maintes fois utilisée. Musso lui-même a déjà exploité cela d'une manière différente. Il fallait donc construire quelque chose autour. La première surprise passée, il faut bien que l'histoire continue. Il fallait que l'intrigue prenne une direction grâce à laquelle l'auteur pourrait créer du suspense et que le lecteur ne reste pas sur l'idée de base qui lui vient fatalement lorsqu'il comprend ce qui arrive. Il faut aussi que l'un des personnages (on ne sait pas encore lequel) s'efface, et donc, il faut que le lecteur puisse choisir sans remords lequel il souhaite que l'auteur «efface».
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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L'histoire semblait intéressante et particulière mais elle n'est que plate. Les personnages manquent d'amplitude et le style d'écriture est trop simpliste ce qui rend le livre impossible à lire jusqu'au bout. Je sais que je vais me faire lyncher mais cet auteur n'arrive pas à mettre de la consistance à son bouquin tout est superficiel et dénué d'intérêt.
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L'argument initial m'avait enthousiasmé ! Grâce à de nombreux rebondissements, c'est un thriller efficace et une romance plaisante. Malgré l'invraisemblance de l'intrigue, le roman est distrayant et facile à lire. J'ai passé un bon moment mais je reste un peu frustrée. Sans vouloir spoiler, j'aurai eu besoin de plus d'explications sur le pourquoi du "paradoxe temporel" et il y a aussi des problèmes de cohérence.
Bref, une bonne lecture de vacances mais sans plus...
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