Le 27/08/2034
Je m'appelle Raphaël Bataille.
Ecrivain à mes heures perdues, je ne désespère pas d'être publié un jour.
Je suis aussi journaliste, et je décide de profiter de ma présence à Arras ( je dois y faire un reportage sur la fête de l'andouillette ) pour résoudre l'un des plus gros mystère de notre siècle.
En effet, il y a maintenant un peu plus de quinze ans, le 10 avril 2019 pour être précis, le célèbre chroniqueur littéraire Antyryia a publié son ultime avis puis il a totalement disparu de la circulation.
Du jour au lendemain, il a déserté Babelio sans un mot d'explication, laissant ses trois fans dans le désarroi le plus complet.
Mes sources m'ont précisé qu'il vivait toujours dans son appartement, à proximité de la place Victor Hugo ( la seule place octogonale d'Europe ) alors je tente ma chance en sonnant à côté de son nom.
Aucune réponse.
Loin de me décourager, je pénètre dans l'immeuble à la suite d'un voisin qui a la gentillesse de me tenir la porte en sortant.
J'escalade les nombreux escaliers.
Plus qu'un étage quand j'entends une déflagration et que je vois le mur s'effriter à deux centimètres à peine de mon visage.
Une balle vient de s'y loger.
- Ne tirez pas ! Je suis juste venu vous poser quelques questions. Ne pensez-vous pas, monsieur Antyryia, que le grand public a besoin de connaître les raisons pour lesquelles vous avez brusquement arrêté toute activité sur Babelio du jour au lendemain ?
- Honnêtement, je pense que tout le monde s'en contrefout. Mais si vous arrivez à passer les mines antipersonnelles que j'ai placées devant ma porte, je vous accorderai peut-être cinq minutes.
Triomphant des obstacles, je me retrouve face à face avec avec un être aux yeux fous, à la barbe hirsute, au cheveux longs et gras. Il y a des livres absolument partout : Dans des bibliothèques pleines à craquer, par terre, dans la baignoire, dans la machine à laver.
Recouverts d'une couche de poussière d'au moins trois centimètres.
Prenant mon courage à deux mains, je me lance.
- Vous permettez que je vous pose quelques questions ?
- Je ne répondrai à rien de personnel. Je ne vois pas en quoi ma vie privée pourrait d'ailleurs intéresser qui que ce soit.
- Vous avez publié votre dernière critique sur Babelio le 10/04/2019, il y a aujourd'hui plus de quinze ans. Et puis du jour au lendemain vous avez stoppé toute publication. Encore aujourd'hui, la question qui brûlent toutes les lèvres, c'est : Que vous est-il arrivé ? Simple lassitude ? Vous avez fait une dépression post-partum ? Vous avez perdu le goût de la lecture ? Votre épouse s'est immolée dans un gymnase ? Vous n'avez jamais guéri du syndrome de la page blanche ?
- Qu'est-ce que ça peut vous faire ?
- Eh bien encore aujourd'hui vos lecteurs s'interrogent. Ils étaient nombreux à lire vos réflexions avec intérêt et assiduité. Vous donniez des conseils de lecture avec originalité et passion ! Sans manquer de souligner à chaque fois les points forts et les faiblesses du titre concerné ! Vous aviez quatre-vingt amis, et vous leur manquez encore à tous aujourd'hui.
- J'écrivais de la merde. Je n'avais pas le moindre talent. Pas la moindre étincelle d'inspiration. Il était temps que j'arrête le massacre, d'essayer de me faire une place dans ce monde majoritairement féminin.
- Je vous sens blasé, je me trompe ? Vous vous rendez compte qu'aujourd'hui encore, deux personnes par mois lisent un de vos articles ?
- Grand bien leur fasse.
- Vous refusez donc de me parler du mystère Antyryia ? de la raison pour laquelle vous avez quitté Babelio sans même rendre votre dernière masse critique ?
- le mystère Antyryia, c'est qu'il n'y a pas de mystère.
- Et vous ne pensez pas que donner votre avis sur les romans que vous avez lus était important ? Qu'à votre échelle vous avez participé à faire sortir de l'ombre certains auteurs méconnus du grand public ?
- Comme Guillaume Musso ? Oui, il avait clairement besoin de moi pour vendre des livres …
- Mais célèbres ou pas, vous ne pensez pas que c'était important d'évoquer vos opinions sur chacune de vos lectures ?
- Ecrire des critiques, c'est aussi se permettre de juger le temps d'une lecture et d'une rédaction le travail d'un écrivain qui a parfois pris plusieurs années. Peut-être ai-je aidé quelques auteurs à vendre deux livres de plus mais j'ai aussi parfois écrit de très vilaines choses sur des romans qui auraient pu passionner un tout autre public, ou que je n'ai tout simplement pas lu au moment propice. Et pour citer Nathan Fawles : "Et cette façon de s'ériger en juge pour décider de ce qui était de la littérature et ce qui n'en n'était pas me paraîssait d'une prétention sans bornes."
- Justement, en parlant du personnage de Guillaume Musso, vous avez choisi de tirer votre révérence avec la chronique de son roman "La vie secrète des écrivains". Est-ce que ce livre a provoqué comme un électrochoc ?
- D'une certaine façon oui. Je pensais après mes lectures de la fille de Brooklyn ou d' Un appartement à Paris que plus jamais je ne prendrai plaisir à tourner les pages d'un Musso ... Je m'étais ennuyé comme rarement ! Mais j'ai persisté pour des raisons que je ne développerai pas ici. Et avec La vie secrète des écrivains je dois bien avouer que pour la première fois depuis longtemps, j'ai repris du plaisir à lire cet auteur, j'avais envie de tourner les pages frénétiquement, de connaître le fin mot de toute cette histoire.
- Et aujourd'hui, vous vous en souvenez encore ?
- Euh non, quand même pas. le roman était passionnant mais pas non plus inoubliable. Tout au plus puis-je évoquer les quelques lignes que j'avais rédigées à l'époque. de mémoire, l'écrivain fictif à succès Nathan Fawles, après trois livres au succès phénoménal, a décidé de se retirer sur l'île Beaumont, dans la Méditerranée. Alors que les hypothèses les plus farfelues entourent encore sa disparition du monde éditorial, le passé va finir par le rattraper et le voile d'interrogations autour de sa retraite anticipée se lèvera progressivement. Sa rencontre avec un écrivain amateur et avec la
troublante Mathilde, journaliste à Genève, va en effet avoir des répercussions insoupçonnées.
D'autant qu'à ces rencontres va s'ajouter un horrible meurtre. Défigurée, clouée à un eucalyptus, le cadavre de femme retrouvé sur la plage provoquera le blocus de l'île afin de permettre à la police d'enquêter.
Transformant ainsi le roman en un gigantesque huis-clos.
"En à peine deux jours, le petit paradis méditerranéen s'était brutalement transformé en une gigantesque scène de crime."
- Vous vous souvenez de tous les détails on dirait ? Même des extraits du livre ? Vous avez une mémoire absolument phénoménale.
- Pas du tout, je viens de me connecter à Babelio pour relire ce que j'avais écrit à l'époque.
- Et qu'est-ce qui vous a particulièrement plu dans ce roman, mis à part son aspect thriller psychologique qui semble vous avoir plutôt réjoui ?
- Attendez, il faut que je retrouve le passage. Ah oui, voilà ! Eh bien pour cette fois, Musso n'étale pas sa culture comme on étale de la confiture, et elle est beaucoup plus à propos. le principal personnage étant écrivain, il est beaucoup plus cohérent d'orner son livre d'anecdotes et de réflexions autour des auteurs et du monde éditorial.
Il évoque par exemple d'autres écrivains qui ont brusquement pris la décision d'arrêter d'écrire ( comme Philip Roth ), d'impensables noms qui n'ont pas trouvé d'éditeur rapidement ( Stephen King, JK Rowling ).
Il s'interroge sur cette tendance actuelle de certains lecteurs à vouloir rencontrer leurs auteurs préférés comme s'ils étaient des stars de cinéma ou de célèbres sportifs, alors qu'ils ne devraient être qu'un nom derrière une couverture. En résumé, les informations sont plus pertinentes cette fois que celles auxquelles Musso nous avait habitué.
- Vous n'avez donc trouvé aucun défaut à ce livre ?
- Euh ... je n'irai pas jusque là. le roman se dévore, mais le style reste tout juste passable. Si Nathan Fawles considère que tout est littérature, La vie secrète des écrivains demeure de la littérature sans un grand "L" majuscule. S'il n'y a pas d'incohérences, il y a tout de même de grosses ficelles scénaristiques qui font qu'on a un peu de mal à y croire. Ne serait-ce qu'en voyant un écrivain amateur se lancer dans une enquête et rassembler les différentes pièces du puzzle pour le compte de l'auteur qu'il adule. Mais ça reste secondaire par rapport au plaisir de lecture que j'ai ressenti et que je ne souhaite pas nier. Et puis le côté sentimental récurrent ne tient pas une place trop importante. Je craignais que l'étrange relation faite tant d'attirance que de méfiance entre la journaliste suisse et l'auteur reclus sur l'île ne prenne trop de place, mais ça n'est pas le cas, l'ambiguïté de leur lien enrichissant même l'histoire.
- J'ai juste une dernière question avant de vous laisser. Dans cette ultime critique que vous avez rédigé sur Babelio, vous vous êtes en quelque sorte mis à la place de Nathan Fawles, en vous projetant dans un futur dans lequel vous ne rédigeriez plus jamais aucun billet de vos différentes lectures. Comment vous est venue cette idée plutôt originale ?
- C'est très simple. A plusieurs reprises, Musso construit son texte autour de mises en abîme. Alors certes, on n'a pas affaire au génie machiavélique de Franck Thilliez et de son manuscrit inachevé. Mais les clins d'oeil au lecteur sont nombreux. Raphaël Bataille sera très inspiré sur l'île et entamera la rédaction d'un nouveau roman intitulé La vie secrète des écrivains, dont le premier paragraphe sera bien sûr identique à celui du livre que le lecteur tient entre ses mains. Son premier roman avait été refusé par les éditions Calmann-Levy, ceux là même qui publient Musso aujourd'hui. Musso qui règle d'ailleurs ses comptes par la même occasion avec XO en reprochant la qualité des couvertures qui lui avaient été attribuées par le passé et qu'il jugeait inadaptées.
Quant à l'épilogue, sans spoil aucun, y découvrir Guillaume Musso lui-même se mettant en scène est un clin d'oeil très agréable au lecteur, à défaut d'être indispensable. Alors, en présence de tous ces éléments, j'avais bien sûr imaginé être un auteur de critiques littéraires vivant reclus après la rédaction de son dernier avis.
- Et avez-vous déjà envisagé de reprendre un jour …
- Maintenant fichez le camp de chez moi, je vous ai assez vu !
En descendant les trois étages, je réfléchis au sujet de mon prochain livre. Peut-être "La vie secrète des membres de Babelio" ? Les idées fusent, il me faut rapidement les coucher par écrit avant qu'elles ne s'évaporent.
Quand j'arrive au rez-de-chaussée et franchis le seuil de l'immeuble, je profite des rayons de soleil. Mais à peine ai-je fait quelques pas sur le trottoir qu'une vision de cauchemar assaille mes pupilles.
Je sonne à six reprises chez monsieur Antyryia, complètement affolé mais aussi quelque peu excité, je dois bien l'avouer.
Celui-ci daigne enfin me répondre, du ton charmant qui le caractérise.
- Qu'est-ce que vous me voulez encore, sale vautour ?
- Tout à l'heure, c'est un de vos voisins qui m'a permis d'entrer vous savez ?
- Et ?
- Et … Vous voyez le peuplier sur le trottoir juste en bas de votre résidence ? Ben je crois bien que l'homme égorgé qui y est cloué c'est votre voisin justement.
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C'est une abonnée de ma petite biblio qui me dit de lire ce livre, qu'elle n'a pu le lâcher et que ce fut pour elle une bien belle nuit blanche. Et comme je n'avais jamais lu de Guillaume Musso (oui j'avoue) je me suis dit pourquoi pas. Le titre est intrigant, il fait beau, ce sera parfait pour une lecture de jardin.
La formule n'est pas nouvelle, un roman dans le roman, un habile mélange de fiction et réalité, tout est là pour bluffer le lecteur.
Un célèbre écrivain a décide de ne plus écrire, de ne plus être écrivain et de se retirer du monde sur une petite île méditerranéenne . Plus de photos, plus d'interviews, plus de passages à la télé ni à la radio radio, plus de médias . (Tiens ça me fait penser à Réjean Ducharme, célèbre écrivain québécois entouré de mystère.) Comme d'autres l'ont fait avant lui, Nathan Fawles , s'est retiré. On essaiera de pénétrer chez lui et on sera reçu à coup de fusil jusqu'à ce qu'une jeune journaliste soit plus rusée que d'autres et réussisse à rencontrer l'écrivain. Et c'est là que ça bascule, tout comme la vie de Nathan Fawles. Ça va vite, l'intrigue se précipite, c'est rapidement amené, rapidement démêlé . Et c'est gros. Surtout du côté des moins gentils....
Bref, une lecture de plage, de jardin, d'après-midi à l'ombre d'un vieil arbre.
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Sous le vernis du suspense efficace, le livre de Guillaume Musso est notamment une forme d’hommage léger à la littérature.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Dans ce roman aux multiples ramifications, qui prend un malin plaisir à jouer au chat et à la souris avec le lecteur, Musso offre une palpitante mise en abîme de la vie d'écrivain, mettant même son double fictif ultimement en scène.
Lire la critique sur le site : LaPresse
En mêlant intrigue policière et histoire d'un écrivain mythique débusqué sur une île sauvage par une jeune journaliste, Musso joue sur les pouvoirs ambigus de la création littéraire.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Si on n’aime pas les thrillers, il n’y a aucune raison de lire Guillaume Musso. A moins d’être sensible à l’argument commercial : il est l’auteur qui vend le plus de livres en France. La Vie secrète des écrivains, son dix-septième livre, est bien construit.
Lire la critique sur le site : Liberation
Que se passe-t-il lorsqu’une jeune journaliste particulièrement motivée s’entête à vouloir découvrir pourquoi un écrivain à succès vit en ermite depuis des années dans une petite île de la Méditerranée ? Dans La vie secrète des écrivains, l’écrivain français Guillaume Musso propose une intrigue superbement ficelée – un thriller intime, dit-il – qui garde le lecteur rivé sur les pages du livre... jusqu’à la toute fin.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Ce nouveau roman semble assurément le plus personnel et le plus abouti de l'auteur à succès.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Il s'agit d'un thriller avec pour personnage central un écrivain à succès devenu mutique [...] De nombreux clins d'œil sont adressés malicieusement aux lecteurs. Nathan Fawles, le personnage principal du roman, fait songer à la figure de JD Salinger. Une correspondance amoureuse entre Fawles et la femme qu'il a aimée font penser aux lettres échangées entre Albert Camus et Maria Casarès.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Les éditeurs… Les éditeurs sont des gens qui voudraient que tu sois reconnaissant quand ils te disent en deux phrases ce qu'ils pensent de ton livre, alors que tu as trimé deux ans pour le faire tenir debout. Des gens qui déjeunent jusqu'à 15h00 dans les restaus de Midtown ou de Saint-Germain-des-Prés pendant que tu te brûles les yeux devant ton écran, mais qui t'appellent tous les jours si tu tardes à signer leur contrat. Des gens qui aimeraient être Max Perkins ou Gordon Lish, mais qui ne seront jamais qu'eux-mêmes : des gestionnaires de la littérature qui lisent tes textes à travers le prisme d'un tableau Excel. Des gens pour qui tu ne travailles jamais assez vite, qui t'infantilisent, qui savent toujours mieux que toi ce que veulent lire les gens ou ce qui est un bon titre ou une bonne couverture.
L’existence d’un écrivain est le truc le moins glamour du monde. Tu mènes une vie de zombie, solitaire et coupée des autres. Tu restes toute la journée en pyjama à t’abîmer les yeux devant un écran en bouffant de la pizza froide et en parlant à des personnages imaginaires qui finissent par te rendre fou. Tu passes tes nuits à suer sang et eau pour torcher une phrase que les trois quarts de tes maigres lecteurs ne remarqueront même pas. C’est ça, être écrivain.
Stephen King répétait souvent que trente maisons d’édition avaient refusé Carrie. La moitié des éditeurs londoniens avaient trouvé le premier tome de Harry Potter « beaucoup trop long pour les enfants ». Avant d’être le roman de science-fiction le plus vendu au monde, Dune de Franck Herbert avait essuyé une vingtaine de rejets. Quant à Francis Scott Fitzgerald, il avait, paraît-il, tapissé les murs de son bureau avec les cent vingt-deux lettres de refus envoyées par les magazines à qui il avait proposé ses nouvelles.
- Il y a des rebondissements, les dialogues sont bien troussés, parfois drôles, et on ne peut pas dire que l'on s'ennuie...
- Mais?
- Mais il manque l'essentiel.
- Et c'est quoi l'essentiel? demandai-je, assez vexé.
- A ton avis?
- Je ne sais pas. L'originalité? Les idées neuves?
- Non, on s'en fout des idées, il y en a partout.
- La mécanique de l'histoire? L'adéquation entre une bonne histoire et des personnages intéressants?
- La mécanique, c'est un truc de garagiste. Et les équations, c'est pour les matheux. Ce n'est pas ça qui te fera devenir un bon romancier.
- Le mot juste?
- Le mot juste, c'est utile dans les conversations, se moqua-t-il. Mais n'importe qui peut travailler avec un dictionnaire. Réfléchis, qu'est-ce qui est vraiment important?
- L'important, c'est que le livre plaise au lecteur.
- Le lecteur est important, c'est vrai. Tu écris pour lui, on est d'accord, mais chercher à lui plaire est le meilleur moyen pour qu'il ne te dise pas.
- Bon, je ne sais pas, alors. C'est quoi l'essentiel?
- L'essentiel, c'est la sève qui irrigue ton histoire. Celle qui doit te posséder et te parcourir comme un courant électrique. Celle qui doit te brûler les veines pour que tu ne puisses plus faire autrement que d'aller au bout de ton roman comme si ta vie en dépendait. C'est ça, écrire. C'est ça qui fera que ton lecteur se sentira captif, immergé, et qu'il perdra ses repères pour se laisser engloutir comme tu l'as été toi-même.
La première qualité d’un écrivain était de savoir captiver son lecteur par une bonne histoire. Un récit capable de l’arracher à son existence pour le projeter au cœur de l’intimité et de la vérité des personnages.
Depuis "Et après…" sorti en 2003, Guillaume Musso figure régulièrement en tête des ventes. Cet auteur de thrillers particulièrement inspiré – il sort un livre par an en moyenne – aborde le genre de manière toute personnelle, en y ajoutant des éléments surnaturels et/ou sentimentaux. Dans "Angélique" aux éditions Calmann-Lévy, l'écrivain imagine un duo de choc : une jeune violoncelliste et un policier bourru qui se lance dans une enquête spectaculaire, offrant ainsi une jolie variation sur les clichés du polar. Ce jeu sur les lieux communs, Guillaume Musso le détaille dans cet épisode La Claque Interview. L'auteur se confie sur ce qui guide son écriture, la relation qu'il entretient à ses personnages, et ses rituels.
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