C’était une drôle d’époque. Une époque qui manquait d’hommes d’État. Une époque où les discours intelligents et les raisonnements complexes n’avaient plus leur place. Une époque où seuls les propos simplistes et excessifs réussissaient à trouver un écho médiatique. Une époque où la vérité n’avait plus d’importance, où les émotions faciles avaient supplanté la raison, où seules comptaient l’image et la communication.
Les livres ont une singularité qui confine à la magie : ils sont un passeport pour l'ailleurs, une grande évasion. Ils peuvent servir de viatique pour affronter les épreuves de la vie.
Oui, je t'aime, mais je ne sais plus qui j'aime. Pour aimer quelqu'un, il faut le connaître, et je ne te connais plus. A présent, j'ai l'impression d'être face à deux personnes.
Chaque vie connaît un jour ce type de séisme : ce moment où les sentiments deviennent des allumettes craquées au milieu d'une forêt desséchée. Le prélude à un incendie capable de ravager toutes nos fondations et de nous entraîner vers l'abîme. Ou la renaissance.
"Je suis cette fille solaire qui court sur le sable tiède de Palombaggia. Je suis le vent qui fait claquer les voiles d'un bateau en partance. La mer infinie de nuages qui donne le vertige derrière le hublot. Je suis un feu de joie qui brûle à la St Jean. Les galets d'Etretat qui roulent sur la plage. Une lanterne vénitienne résistant aux tempêtes.
Je suis une comète qui embrase le ciel. Une feuille d'or que les rafales emportent. Un refrain entraînant fredonné par la foule. Je suis les alizés qui caressent les eaux. Les vents chauds qui balaient les dunes. Une bouteille à la mer perdue dans l'Atlantique.
Je suis l'odeur vanille des vacances à la mer et l'effluve entêtant de la terre mouillée. Je suis le battement d'ailes du bleu-nacré d'Espagne. Le feu follet fugace qui court sur les marais.
La poussière d'une étoile blanche et trop tôt tombée"
Vous devriez cesser de surfer sur des sites médicaux. Internet ne génère que des angoisses
Pour la première fois de ma vie, je deviens réellement "la fille de Brooklyn".
Certains souvenirs sont comme un cancer : une rémission n'est pas toujours une guérison.
"Pendant quelques secondes encore, j'eus cette liberté de dire "non". La plus grande des libertés. Mais à quoi sert la liberté si elle ne vous permet pas de vivre vos rêves ?"
"Car, dans nombre d'existences, rien n'est plus fort que le passé, l'innocence perdue et les amour enfouies. Rien ne nous remue plus les tripes que le souvenir des occasions manquées et le parfum du bonheur qu'on a laissé filer."