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3,71

sur 3224 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
ATTENTION : Ceci est une analyse-critique, elle peut contenir des spoilers non masqués.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Je ne dirait pas que c'est un coup de coeur, cependant. J'ai toujours apprécié Musso, bien que je me reproche de ne pas l'avoir assez lu, mais concernant L'instant Présent, j'avoue avoir eu quelques doutes envers la chute… J'entends par la que, oui, j'ai été surprise, mais que je m'y attendais un peu. Peut-être est-ce ma faute, mon esprit qui vagabonde sans cesse hors des limites était peut être trop imprégné de cette fabuleuse histoire, et a imaginé la fin… Je ne sais pas. Autre chose : je suis au courant que depuis peu Musso à, selon les dires, « changé sa façon d'écrire ».

Or, avant de me lancer dans une critique entièrement positive de ce livre, je tiens à m'affirmer sur la question. Non, Musso n'a pas changé sa façon d'écrire, il est toujours le même, son style d'écriture, selon moi, unique et qui lui correspond, nous permet toujours de l'identifier tel que : Guillaume Musso. Quand on identifie un auteur à partir de son écriture, c'est que c'est un auteur important. Et comme je l'ai dit, unique. Ce qui a changé, selon moi, c'est le ton du livre. Celui ci ressemble beaucoup plus à une enquête, on le nomme d'ailleurs « polar ». de plus, il n'y a pas, dans ce livre là, de communication entre deux pays. D'ordinaire, on a toujours un lien Amérique-France. Or, ici, il ne s'agit que des villes de Boston et de New York. J'avoue avoir été un peu surprise par cela (j'aimais bien ce petit voyage, je commençais à m'y habituer, moi…), mais un peu de changement ne fait pas de mal. Enfin, une chose que je relève dans se livre, est la profonde tonalité dramatique et sombre qu'il possède. Comme si la fin ne pouvait qu'être mauvaise. Ces quelques défauts sont cependant liés au livre lui même : dans une histoire ou l'on ne vit qu'un jour par an, difficile de bien écrire à propos des liens entre les deux amoureux, et d'être positif à props de son propre futur. J'ai tout de même trouvé Musso beaucoup plus direct, bref, et « tranchant » que ce que j'avais pu lire de sa part. Mais mes reproches me semblent bien superflues, car l'histoire aurait été difficilement écrite par un autre.

Je ne peux donc que vous conseiller ce livre qui, dès la première page, nous plonge in medias res dans un milieu familial plutôt étrange : un homme qui laisse tomber son fils du haut du lit, alors qu'il lui a promis de le rattraper, lui disant qu'on ne peut « se fier à personne dans la vie », plutôt étrange. Ici se tient la preuve que le livre ne sera pas une partie de plaisir, que la tonalité dramatique et sombre va se poursuivre tout au long du livre. Mais les lecteurs ingénus que nous sommes n'y croyons pas. Alléchés, on se précipite sur la suite du livre. Arrive un leg bien étrange : le phare des vingt-quatre vents. Une promesse à faire : ne pas passer la porte. C'est ce qu'Arthur ne doit pas faire : il ne doit jamais ouvrir cette fameuse porte au fond de la cave. Mais qui ne l'aurait pas ouverte ? Qui n'a jamais voulu tenter le diable ? Et qu'est-ce qu'une simple porte peut bien faire à un homme ? Comme beaucoup l'auraient fait, Arthur ouvre donc la porte.

Commence alors une suite de péripéties incroyables, et je pèse mes mots. Vivre un jour par an, atterrir au beau milieu d'un endroit imprévisible, faire des sauts de 365 jours, et rencontrer des gens qui jamais ne se souviendront d'Arthur, voilà à quoi notre protagoniste est désormais voué. Mais c'est là que j'ai été, en tant que lectrice, alertée. En général, le fantastique ou le magique de Musso cache quelque chose. Une chute bien réaliste. le magique ne dure jamais réellement. Dans Et Après, le personnage possède bien le don de voir ceux qui vont mourrir, mais voyez-en le prix… Alors pourquoi toute cette histoire à propos de la vie d'Arthur ? Pourquoi avoir fait apparaitre une femme dans sa vie alors que ce n'est pas réellement une vie ? pourquoi des enfants ? Quelque chose clochait dans le livre, et c'est sur cette redondance du magique que peuvent s'arrêter les lecteurs les plus alertes.

Hormis cela, il n'y a rien à dire. Les personnages vivent chacun des vies brisées, ce qui est plaisant, car la question « vont-ils s'en sortir », et « comment » nous tient en haleine. de plus, on se sent proche de ces personnages qui mènent ces vies agitées, ne sommes nous pas, nous aussi, impuissants face au temps qui passe ? Que feriez vous, vous, si vous ne viviez qu'un jour par an ? Vivriez vous chaque jour à fond, ou essayeriez vous de lutter contre la malédiction ?

C'est ici que le livre devient alors intéressant. Lorsque l'alter égo d'Arthur apparait, on comprend alors que quelque chose cloche. Celui-ci est révélateur de sa réelle condition d'écrivain. Il est la fortune et la célébrité qui a ruiné sa vie et l'a amené à écrire l'instant présent, et à douter de sa femme, jusqu'à ce que sa vie soit détruite. Il est la preuve que dans sa vraie vie, Arthur aurait du profiter de sa famille et ne jamais douter de sa femme, comme le personnage de son livre essaie de profiter de chaque jour. Et quand le personnage se trouve en face de son alter ego, de cet homme qui veut prendre sa place, il s'aperçoit qu'il n'existe plus pour personne et que sa vie est ruinée. Ce que ce livre veut nous faire comprendre, est que la seule menace n'est pas le destin, mais soi-même. Ce qui menace Arthur dans sa vie réelle n'est pas un homme qui rôde autour de sa femme, mais lui, homme trop occupé et égoïste pour s'apercevoir que sa femme voulait seulement lui offrir le phare. C'est donc une analogie : dans sa vraie vie, il aurait du profiter de tout ce qu'il avait, ne pas douter, et dans son livre, il doit profiter également, sans penser à la vingt-quatrième année, car rien n'arrête jamais le temps. Ce qui nous renvoie au titre du livre de Musso : l'Instant présent.

Jolie mise en abime qu'est ce livre. Un écrivain, Musso, écrit à propos d'un écrivain déchu, qui écrit lui même sa propre histoire sous une forme plus « magique » : un écrivain subissant une malédiction : celle de ne vivre qu'un jour par an. Un ton sombre, certes, mais à travers son livre, Musso permet à Arthur de s'apercevoir de ses erreurs à travers sa propre écriture, son histoire mise sur papier. Ainsi, il peut peut-être se reconstruire, bien qu'une partie de sa vie ait été détruite en un clin d'oeil. En effet, l'ouverture de la porte du fond de la cave coïncide bel et bien avec la mort des enfants. On peut relier ce coup de vent qui claque cette fameuse porte, avec les années perdues de sa vie à l'hôpital, ou encore ce temps passé à vouloir faire carrière, sans être auprès de sa famille. Ainsi une fabuleuse leçon de vie nous est dressée au travers d'un voyage long de vingt-quatre années, et pourtant si court : celle de profiter de la vie, de ceux qui nous entourent, de chaque instant : de l'instant présent.

Lien : http://lettresevanescentes.b..
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Dernier roman en date de Guillaume Musso, j'ai eu la chance de me le faire offrir pour Noël, dans une version dédicacée par l'auteur et j'ai bien aimée l'histoire générale, même si une fois encore, j'aurais préféré une fin moins basique.


Les 3/4 du livre sont géniaux, il y a de la romance, du fantastique, beaucoup d'idées et j'ai du prendre mon temps pour ne pas le lire en deux jours.


Et puis, vient la fin du livre. Une fois de plus, Guillaume Musso efface tout ce que vous venez de lire pour nous offrir un rebondissement auxquels on ne s'attendait pas. Tout comme dans son précédent roman, Central Park ou La fille de Papier. Je pense que cela devient une habitude et un style chez lui, de faire terminer ses livres ainsi. Cela n'enlève rien à la qualité du livre, puisque durant la lecture on ne s'ennuie pas une minute. Ce n'est pas non plus de la facilité car, même avec un énorme revirement de situation, tout se tient et tout s'explique sans soucis et cela apporte d'ailleurs une plus grande profondeur au récit.


J'ai beaucoup aimé ce livre, même si à l'avenir il devrait faire attention à ne pas faire systématiquement ce genre de fin, car on va finir par s'y attendre, et cela perdra de son charme. Ah, oui et une chose, Guillaume Musso, par pitié, cessez avec vos personnages médecins, c'est lassant à force.
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J'ai lue les dernières pages de ce livre en pleurant, en criant, et en frappant dans des coussins. Pourquoi ? Simplement parce que j'étais décue, fâchée, en amour et très nostalgique. Un mélange de plusieurs émotions que je ne vis que rarement en lisant.
Guillaume Musso sait toujours bien manipuler ses lecteurs. Tous ses livres se terminent de façon semblable mais à chaque fois, on se fait prendre au piège et on s'imagine une finale différente. Encore une fois, je m'attendais à une conclusion spéciale et donc, ce que m'a donné l'auteur, m'a, au départ, ennuyé. Lorsque j'ai compris de quoi était question la fin, je me suis mise en pétard. Mais plus je tournais les dernières pages, plus j'étais heureuse d'avoir lus ce livre, plus j'étais satisfaite... Je déteste Musso autant que je l'aime!
Bon, commençons par le début. En lisant le résumé de ce bouquin, j'étais loin de m'attendre à ça. Je croyais avoir affaire avec un livre d'amour un peu compliqué mais ce qu'on m'a livré était totalement différent. Arthur soutient sur ses épaules une malédiction horrible qu'à également vécu son grand-père. Pendant vingt-quatre ans, il ne vit que vingt-quatre jours. Il ne vit qu'une journée par an, avant de disparaître dans le néant et de se réveiller l'année suivante. Seulement, pendant l'une de ces journées, il fait la connaissance de Lisa et tombe follement amoureux d'elle. Une histoire d'amour déchirante, tragique, émouvante... cette histoire m'a fait traversée toute la gamme d'émotion possible! Je sentais leur amour palpiter dans mes veines, je sentais à quel point leur lien était fort alors qu'ils ne sont que deux personnages de fiction. le fait qu'ils ne vivent leur amour qu'une fois par année m'a aidé à comprendre à quel point le temps est précieux : on ne peut le gâcher, la vie n'est pas éternelle. Lisa et Arthur ne passent que vingt-quatre jours ensemble sur vingt-quatre ans mais leur amour persiste à cet obstacle.
De la souffrance, de l'amour, de la passion, de la peur du futur, du chagrin, la perte... Tout y passe, on est gâté en émôtions.
J'ai d'ailleurs apprécié l'insertion qu'à fait Musso, dans les derniers chapitres, où il a inséré le nom ''Tom Boyd'', ''auteur de la trilogie des Anges.'' Pour ceux qui n'auraient pas compris le lien, Tom Boyd est le personnage principal de ''La fille de papier'', un autre livre de Guillaume Musso paru il y a quelques années.
Enfin bref... Je suggère ce livre à tous le monde, prenez le temps de lire jusqu'à la toute fin même si vos larmes vous empêchent de voir correctement les mots sur le papier. Bonne lecture!
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Je crois que Mr Musso a entendu mes prières……Enfin……….Il était temps…..Cette année, nos deux auteurs préférés français sont revenus là ou on les attendait et ça fait du bien!!!!! Vous l'aurez compris , j'ai beaucoup apprécié ma lecture! J'espérais revoir Musso revenir à ses débuts, à ses histoires fantastiques et romantiques, et cet opus là, remplit toutes mes attentes.

Ce phare des 24 vents a un charme fou, autant dans cette malédiction, que dans son ensemble. Ce coté cosy, enchanteur, égaré, théâtre d'instants coupés, soumis aux vents hurleurs de la vie, ébranlé par les tourments de l'amour. Il a un envoûtant attrait. On aurait bien envie d'en être propriétaire si c'était pas aussi difficile, une fois, passé une certaine porte. J'aime le coté atypique des phares, c'est une maison des plus originales qui soient: un rêve, pour ma part, d'y habiter!!!

Cette lecture aura été des plus plaisantes. Jusqu'à la fin, on ne voit rien venir. C'est ça que j'aime chez cet auteur, c'est sa manière à lui de nous embarquer dans le presque « irréel », et d'une ritournelle nous redéposer dans la réalité. Je suis restée surprise par cette chute, et je l'ai adoré. Alors bien sur, si on y regarde de plus près, elle a quelques lignes mouvantes, mais bon, c'est dérisoire comparé au choc réussi haut la main de sa conclusion.

Quelle jolie façon de nous faire revivre l'actualité à travers des dates clefs de l'année! Très appréciable de remettre en évidence l'évolution de notre actualité. On l'a vécu, on a écouté toutes ses musiques, chaque événement énoncé nous parle directement, on se sent acteur dans ses instants de faits divers.

Bien que ça ai été une lecture des plus agréables, j'ai eu des fois quelques reculs dans ma lecture dû à un langage trop parlé dans les dialogues, quelques facilités dans les expressions, un vocabulaire un peu pauvre. Ca ne gêne en rien l'intrigue, mais je me dis qu'on est en droit d'attendre un peu plus de l'écrivain français le plus lu…..

En bref, cette lecture nous emmène à plus apprécier nos quotidiens, à mettre plus de valeur dans L'instant présent.

Lien : https://fairystelphique.word..
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Une amie m'a prêté ce livre que j'ai dévoré en quelques jours. Mon premier Musso. Inutile de chercher un style qui n'existe pas. En revanche, l'intrigue et la construction du récit sont addictives.
Dès les premières pages, j'ai été captivé. Ce récit fantastique qui nous fait revivre les vingt dernières années tient en haleine jusqu'au dénouement auquel je ne m'attendais absolument pas. On parle maintenant de « Easy reading », sur le modèle de l' »Easy listening » pour la chanson. Ce livre s'inscrit parfaitement dans ce champ. Un bon moment de lecture.
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Il sera plutôt difficile de faire une critique sur ce livre parce que je ne pourrais pas vous parler de l'histoire car je vous spoilerais tout de suite, alors je vais uniquement vous parler de mon ressenti.

Les livres de Guillaume Musso sont typiquement fait pour ce lire en été ! Une écriture simple, une petite histoire à suspense qui se dévore en un clin d'oeil !
J'ai beaucoup apprécié ce roman même si ce n'est pas mon préféré de l'auteur. Alors oui , on est toujours sur la même trame, le même schéma, mais justement ! Quand on commence un roman de cet auteur on sait ce qu'on va trouver et si on aime alors pourquoi s'en priver ?!
Comme toujours c'est une histoire originale, un peu rocambolesque mais qui m'a fait voyager et qui m'a divertit tout du long.
Nous suivons les péripéties des personnages avec plaisir et attendons avec impatience de connaître la fin, qu'il est impossible de deviner !

La fin ... Ça été un peu le point noir de cette histoire parce que je ne l'ai pas réellement comprise en faite. Entre la réalité et la fiction et le déroulement des événements je me suis retrouvée un peu perdue.
Je suis donc restée sur ma fin .

J'ai d'autres livres de l'auteur dans ma PAL que je lirais avec plaisir bien sûr mais un ou deux par an c'est suffisant pour ce faire plaisir :).
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L'instant présent est la livraison 2015 de Guillaume Musso. Il sort presque deux mois après le millésime 2015 de Marc Lévy. Cela laisse donc aux nombreux lecteurs (ou consommateurs pour ne choquer personne...) le temps de digérer l'un avant d'attaquer l'autre.

Cette année, Musso nous parle du temps avec un titre joliment trouvé l'instant présent. Et à l'instar de Lévy, il revient au fantastique, thème fétiche de ses premiers romans.

Aucune surprise sur la vitesse de lecture du livre: il se dévore en 4h environ sans aucune difficulté. Les phrases sont fluides, le rythme rapide, les chapitres relativement courts et batis sur le même plan. Cela va surement paraitre lassant pour certains, cela ne m'a pas posé de problème en ce qui me concerne.

On se ballade avec Arthur à travers le temps. 24 ans en 24 jours. La mise en place de l'intrigue est un peu tiré par les cheveux mais bon...
Ce qui est agréable, c'est qu'on a l'impression de lire une chronologie de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle. A travers des titres de journaux, on se remémore les grands événements ainsi que les tubes ou les films du moment. Bon choix de Musso!

De même, le livre est truffé de constatations (critiques?) du monde actuel. le passage sur le monde ultra-connecté est savoureux.
"A chacun de mes retours, je continuais d'observer les mutations du monde. L'Internet envahissait tout, cannibalisait tout: la musique, les livres, le cinéma. Les gens vivaient avec un téléphone portable greffé à la main, qu'ils consultaient d'un regard distrait toutes les trois minutes. iPhone, Facebook, Google, Amazon... Tout devenait virtuel, numérique, immatériel: les correspondances, les échanges, les amis, les loisirs"
Qui peut affirmer l'inverse?

Et que dire de la définition de l'écrivain selon Musso (il est tellement décrié sur le fait que cela n'en est pas un que cela en dévient une belle pépite!):
"L'écrivain secoua la tête.
- Ce n'est pas ma conception du roman. Je ne vais pas imposer mes états d'âme à mes lecteurs. L'écriture n'est pas une thérapie. L'écriture, c'est autre chose.
[...]
- C'est d'abord un travail d'imagination. C'est vivre d'autres vies, créer des univers, des personnages, des mondes imaginaires. C'est travailler sur les mots, polir une phrase, trouver un rythme, une respiration, une musique. L'écriture n'est pas faite pour guérir. L'écriture, ça fait mal, ça ronge, ça obsède. je suis désolé mais nous ne faisons pas le même travail, vous et moi."

Il y en aurait d'autres à citer, comme l'enfant du micro-onde ne sachant pas cuisiner (autobiographique?), ou la définition de l'argent comme le thermomètre de la liberté...

L'histoire? Je vous laisse la découvrir. Arthur et Lisa, une histoire d'amour? Et Sullivan? Tout ce que raconte Sullivan est il vrai?
Le rythme est haletant, les rebondissements sont fréquents, cela est du Musso bien mené. La encore, peu de surprise.

Et que dire de la conclusion! Si elle est très surprenante, elle ne laissera pas indifférent. Même si je m'attendais à quelque chose de spécial, elle m'a pris au dépourvu. Et pour une fois, contrairement aux dernières années, il y a une vrai fin pleine d'émotion et d'humanité.
Une fin loin d'être évidente, comme beaucoup de passages émouvants et touchants, des larmes en perspectives pour certaines à n'en pas douter.

Comme conclut Musso dans les dernières pages "On ne peut pas déjouer le destin. on ne peut pas réparer l'irréparable. On ne peut pas revenir en arrière".
Alors vivons l'instant présent autant que l'on peut!

4/5
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Comme à son habitude, Guillaume Musso nous emmène dans son univers… Mystère et surnaturel. Un roman auquel on accroche tout de suite grâce à une histoire originale et à une bonne intrigue : un phare nommé "24 Winds Lighthouse" et sa malédiction, celle qui emprisonne Arthur dans le temps, ne vivre que 24 h par an, durant 24 ans… Une écriture fluide et des chapitres courts qui imposent un rythme entraînant. Arthur et Lisa sont attachants, tout comme Sullivan qui tient une place importante dans la vie de nos deux héros et qui a un rôle salutaire à chaque retour d’Arthur.
Si j’ai vraiment apprécié les trois quarts du roman, je n’en dirai pas autant pour le dernier quart et encore moins pour la fin qui m’a déçue, et aux dires des commentaires, je n’ai pas été la seule. Malgré cela, j’ai tout de même passé un très moment de lecture et je n’ai pas eu cette impression de "déjà vu" comme disent certains lecteurs en référence à ses précédents romans. La morale de cette histoire ? profiter de la vie et de nos proches, et surtout vivre l'instant présent. Un bon roman divertissant même si j’ai préféré Central Park.
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Je suis rarement déçu par Guillaume Musso: oui, je suis un de ces lecteurs lambda - ou bêta - qui se laissent guider par le bout du nez. Et c'est toujours un petit plaisir de découvrir à chaque nouveau livre l'entourloupe qu'il nous a préparé. Alors s'il y a bien quelqu'un qu'il vaut mieux éviter de spoiler, c'est lui car en effet, on n'est pas dans la "grande" littérature, pas dans le classicisme si attenu par certains. Mais pour qui veut passer quelques heures agréables, à oublier où il est, Musso est un bon remède, parmi d'autres.
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Ce livre me faisait beaucoup penser au livre de Thierry Cohen : J'aurais préféré vivre, sauf que le contexte n'est pas pareille. Les mondes parelles est un thème que les deux auteurs aiment bien à mon avis, parce que l'on retrouve souvent dans leurs livres.
Néanmoins la lecture était agréable, mais pas inoubliable.
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