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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tiré de faits réels sur l'internement administratif en Suisse de jeunes femmes, sans autre forme de procès que simplement les avis de leur famille trouvant un prétexte à s'en débarrasser, V. Musso nous livre un roman plus qu'un polar, ni même un thriller psychologique. Tout commence par cette femme qui poignarde cet homme a priori sans raison, mais alors : pourquoi ? le fils va devoir enquêter, et découvrir la vie cachée de sa mère. Les rebondissements sont bien trouvés, jusqu'à la fin, sans stress. On y apprend pas grand chose, et ça peut manquer de muscles, mais le page-turner est réussi - ça devrait plaire à celles et ceux qui apprécient ces oeuvres que je qualifie sans péjoration de "livre de plage".
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Je me réjouissais à l'idée de lire ce nouveau roman de Valentin Musso et j'avoue que ma déception a été aussi grande que l'espoir que j'avais placé dans cette lecture...

Côté personnage, cela reste quand même assez proche d'un électrocardiogramme plat, pour ne pas dire d'un ennui mortel.
Côté intrigue, passée la surprise du premier chapitre, cela passe quand même assez du coq à l'âne, d'un personnage à un autre, d'une époque à une autre... J'ai eu l'impression que l'auteur essayait toujours d'en rajouter une couche quitte à en perdre en crédibilité.

Je mets quand même deux étoiles pour m'avoir fait découvrir ce côté sombre de l'histoire de la Suisse et ses internements administratifs.
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Cher Valentin,


Je t'ai tant aimé, lorsque tu t'es révélé à ma curiosité de lectrice avec Les cendres froides, ou le murmure de l'ogre. Sans faille et Une vraie famille ont rempli leur office de thrillers psychologiques bien ficelés et menés tambour battant, puis lentement le bruit du tambour s'est affaibli avec Dernier été pour Lisa et La femme à droite sur la photo, et me voilà aujourd'hui avec entre les mains ta dernière création Qu'à jamais j'oublie et je suis dans l'obligation de t'informer que pour ma part, ayant terminé cette lecture hier soir, elle est déjà oubliée. A jamais. Mission accomplie pour toi !


Tout est bâclé dans cette intrigue, survolé : le point de départ tiré par les cheveux, les personnages à la psychologie grossièrement esquissée, le thème des internements abusifs effleuré grâce à quelques informations wikipédiennes jetées en vrac, l'amourette sans intérêt, les liens familiaux invraisemblables.


Je souhaite porter à ta connaissance une ou deux bricoles qu'il faut absolument éviter à l'avenir : en premier lieu l'usage abusif d'internet qui permet dans de nombreux romans comme dans de nombreuses séries ou films aux personnages principaux, ici Theo, de mener des recherches depuis leur canapé ou leur lit, sans mettre le nez dehors. Toutes les informations qui échappent à la police, seraient pourtant sous ses yeux si elle pensait à cliquer, grâce à Google-le-miraculeux. Comme c'est économique. Plus besoin d'enquêtes de voisinage, de témoignages, de confrontations, de recoupements, de matière grise, d'intuition ou de compétences : chacun peut s'improviser flic comme d'autres se croient romanciers. Pour donner un peu de consistance à l'histoire, Theo se rend à proximité du Palais des Papes à Avignon ou près du boulevard de la Garoupe à Antibes, ça c'est de la description rudimentaire, à Paris il aurait croisé la Tour Eiffel ! Ne parlons pas de la clichétisation de la Suisse, merci de nous avoir épargné le bruit des clarines...


Certains personnages sont ridicules, tels cet avocat, ténor du barreau bougon qui intervient deux ou trois fois au téléphone, qui se prénomme Eric et dont le surnom est Disculpator ou ce médecin dont la trajectoire semble directement inspirée par un fait divers récent dont je ne parle pas davantage pour ménager tes sources. Bref, cher Valentin, tu ne t'es pas foulé ! Pour ne pas t'accabler davantage, je ne vais pas insister en illustrant mon propos de quelques truismes ou donner des exemples de ton style.


Tu comprendras je pense, que j'en reste là dans ta bibliographie et que je passe à autre chose. A toutes fins utiles, je te signale que ce roman ne m'a pas été offert par ton généreux éditeur, me libérant de tout retour d'ascenseur consensuel :-)
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Le dernier Valentin Musso est un excellent cru. Une histoire passionnante qui est raconté sur deux temporalités. Tout commence le jour où une femme bien sous tout rapport, Nina Kircher veuve d'un très célèbre photographe poignarde brutalement un homme dans un hôtel de luxe et se mure ensuite dans un silence assourdissant. Son fils cherche à comprendre ce qui a poussé sa mère à ce geste fatal. Et à partir de là nous allons rentrer dans l'univers des établissements suisses qui ont accueillis des années cinquante aux années soixante-dix des adolescents dont on voulait se débarrasser suite à leur conduite qui ne cadrait pas forcément avec les normes de la société d'alors. le terme exact serait plutôt incarcérés sans autre forme de procès. le fils de Nina va aller de découverte en découverte et enfin dénouer les fils du secret qu'il sentait bien peser sur sa famille. le récit est haletant et jusqu'à la dernière page Valentin Musso parvient à nous étonner avec un coup de théâtre final. "Qu'à jamais j'oublie" réunit tous les ingrédients pour faire passer un excellent moment aux amateurs de thriller.
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Après « Les cendres froides » roman de Valentin Musso que j'avais apprécié, j'avais décidé de ne pas en rester là. Et je viens de terminer le dernier paru de ses romans « Qu'à jamais j'oublie ». Cette fois il nous entraîne encore sur un terrain peu connu : les systèmes abusifs d'internement suisses qui ont perduré jusqu'au début des années 1970. Sujet certes fort intéressant. Ce qui m'a un peu gênée aux entournures, c'est l'écriture de l'auteur. Quand j'avais lu « Les cendres froides », je n'y avais pas spécialement prêté attention, prise par le déroulement des évènements de l'histoire racontée. Cette fois je me suis un peu ennuyée, malgré l'intérêt du sujet. Les phrases paraissent formatées, l'écriture standardisée, sans relief, sans surprise. On se croirait dans un cours d'enseignement d'écriture littéraire. Pour moi ça manque de personnalité et de spontanéité. C'est un peu dommage.
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