AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sanae16


Et voilà, j'ai fini mon premier Musso. C'est peut-être étrange mais j'ai l'impression d'avoir passé un cap. Ça fait si longtemps que j'en entends parler, on m'a souvent vanté ses talents et étant une lectrice assidue, je ne pouvais pas me permettre de continuer à lire sans m'essayer à l'un de ses romans 😉 Maintenant je peux le confirmer, c'était très bien. Mais « très bien » c'est un peu vague, non ? Alors développons !
Parlons déjà un peu de la préface. Elle m'a tant intriguée, c'est si rare de se sentir happée aussi tôt dans un livre ; comme si un voile de tristesse m'avait enveloppé. Attention ce n'était pas désagréable mais très étrange car en seulement quelques pages, j'ai accroché. Une atmosphère sombre a dès lors commencé à se dégager du livre. Pas de doute, un thriller.
Les chapitres se sont donc enchainés dans cette ambiance. le tout en phase avec l'univers mystérieux de la peinture et de ses artistes. J'en profite d'ailleurs pour tirer mon chapeau à l'auteur, quel incroyable travail de documentation à ce sujet ! Cela enrichit pleinement l'histoire, certes la fiction l'emporte par moment mais cela apporte tellement. Je ne dois pas être la seule mais j'ai essayé de trouver Sean Lorentz sur le net pour en savoir plus. Je voulais voir à quoi ressemblait ces tableaux dont la description me fascinait. Encore bravo à l'écrivain car jusqu'à ce livre, je n'avais jamais essayé de découvrir avec autant de frénésie un personnage.
Tout avançait par démesure avec une tension pouvant s'avérer vraiment palpable. Une sorte d'enquête se formait ; tout n'était jamais blanc, jamais noir ; Musso ne cessait de nous appeler à nous poser des questions. Il en a été de même pour ses protagonistes, Gaspard et Madeline. Ça ne peut pas être les seules personnes que compte ce récit me direz-vous. C'est vrai, certains chapitres sont d'ailleurs destinés à d'autres mais il n'ont jamais eu leur importance. Tout ce qui importe passe au travers de Gaspard et Madeline, même si cela ne les concerne pas directement. Cela semble étrange dit ainsi, je le conçois, mais c'est en lisant que vous comprendrez peut-être mon ressenti. Au départ, on doute que ces âmes perdues (à mon sens on peut les nommer ainsi) puissent s'entendre. En effet, je les trouvais si différents l'un de l'autre, on ne savait pas où on mettait les pieds avec eux. Pourtant plus le récit prenait de l'ampleur plus on s'attachait à ce duo atypique. Leurs failles se révélaient et il en fut de même pour leur fragilité commune mais bien dissimulée. Ils la partageaient malgré eux et cela donnait un vrai sens au récit, comme si cette enquête était un tremplin pour avancer. J'ai eu la sensation qu'ils voulaient se renouveler et réussir à se retrouver. Ils étaient loin d'être des personnages tristes et moroses. Leurs échanges étaient fabuleux avec des dialogues très drôles et percutants où le cynisme de l'un s'emportait face à la franchise de l'autre. J'ai pris plaisir à relire certains chapitres uniquement pour cela.
C'est pour cela, avec tous ses éléments, imaginez la difficulté de poser ce livre. J'étais pleinement ancré à l'intérieur tant et si bien que j'en ai même rêvé la nuit ! Il y a un sentiment de réel très fort qui se libère du roman et ça en devient presque perturbant par moment ^^'.
Je peux donc vous assurer que vous ne serez pas déçus ! Chaque coin d'ombres de l'enquête est tôt ou tard éclairé, c'est important de le souligner car on a la sensation de partir à la recherche de plusieurs vérités et des détails en amenant d'autres, le récit progresse intelligemment. Quant au dénouement, il est comme qui dirait surprenant. Si j'ai réussi à vous appâter, vous savez ce qu'il vous reste à faire 😉.
Commenter  J’apprécie          93



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}