C'est agréable à lire. Pour une fois la ville de Paris est décrite comme elle est, sans en faire un mythe.
Je ne suis pas encore allée au musée de la fondation Vuitton au bois de Boulogne mais un passage du livre donne envie d'y aller.
Musso pique parfois des idées à d'autres auteurs. Par exemple quand Pénélope dit que Lorenz lui prenait sa vie, à mesure qu'il faisait son portrait pour la faire passer dans le tableau, mais c'est
Poe, la nouvelle du "portrait ovale". Et lorsque Musso décrit les tableaux monochromes blancs de Lorenz, le "paysage d'hiver" avec des nuances de blanc, entièrement blanc, j'ai déjà lu cela dans le livre de
Christoph Hein, "Paula K. une femme allemande". D'ailleurs le tableau de Paula, avec uniquement des nuances de blanc, n'avait plu à personne à Berlin et elle avait passé un an à le peindre, c'était le tableau de sa vie.
Musso évidemment n'a pas de style. Mais bon, cela passe. Je vais continuer jusqu'au bout bien que je devine la fin, j'aime bien le personnage Gaspard Coutances.
Il y a beaucoup de passages qui tiennent du conte de fées : la voisine mettant du Black Metal tonitruant et qui baisse gentiment (en s'excusant !) quand on vient lui reprocher son tapage et même invite à prendre un café. Ces deux célibataires intelligents qui se retrouvent dans le même appartement, et immense en plus, au lieu de familles ou de couples, etc.