AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 3347 notes
Et voilà, j'ai fini mon premier Musso. C'est peut-être étrange mais j'ai l'impression d'avoir passé un cap. Ça fait si longtemps que j'en entends parler, on m'a souvent vanté ses talents et étant une lectrice assidue, je ne pouvais pas me permettre de continuer à lire sans m'essayer à l'un de ses romans 😉 Maintenant je peux le confirmer, c'était très bien. Mais « très bien » c'est un peu vague, non ? Alors développons !
Parlons déjà un peu de la préface. Elle m'a tant intriguée, c'est si rare de se sentir happée aussi tôt dans un livre ; comme si un voile de tristesse m'avait enveloppé. Attention ce n'était pas désagréable mais très étrange car en seulement quelques pages, j'ai accroché. Une atmosphère sombre a dès lors commencé à se dégager du livre. Pas de doute, un thriller.
Les chapitres se sont donc enchainés dans cette ambiance. le tout en phase avec l'univers mystérieux de la peinture et de ses artistes. J'en profite d'ailleurs pour tirer mon chapeau à l'auteur, quel incroyable travail de documentation à ce sujet ! Cela enrichit pleinement l'histoire, certes la fiction l'emporte par moment mais cela apporte tellement. Je ne dois pas être la seule mais j'ai essayé de trouver Sean Lorentz sur le net pour en savoir plus. Je voulais voir à quoi ressemblait ces tableaux dont la description me fascinait. Encore bravo à l'écrivain car jusqu'à ce livre, je n'avais jamais essayé de découvrir avec autant de frénésie un personnage.
Tout avançait par démesure avec une tension pouvant s'avérer vraiment palpable. Une sorte d'enquête se formait ; tout n'était jamais blanc, jamais noir ; Musso ne cessait de nous appeler à nous poser des questions. Il en a été de même pour ses protagonistes, Gaspard et Madeline. Ça ne peut pas être les seules personnes que compte ce récit me direz-vous. C'est vrai, certains chapitres sont d'ailleurs destinés à d'autres mais il n'ont jamais eu leur importance. Tout ce qui importe passe au travers de Gaspard et Madeline, même si cela ne les concerne pas directement. Cela semble étrange dit ainsi, je le conçois, mais c'est en lisant que vous comprendrez peut-être mon ressenti. Au départ, on doute que ces âmes perdues (à mon sens on peut les nommer ainsi) puissent s'entendre. En effet, je les trouvais si différents l'un de l'autre, on ne savait pas où on mettait les pieds avec eux. Pourtant plus le récit prenait de l'ampleur plus on s'attachait à ce duo atypique. Leurs failles se révélaient et il en fut de même pour leur fragilité commune mais bien dissimulée. Ils la partageaient malgré eux et cela donnait un vrai sens au récit, comme si cette enquête était un tremplin pour avancer. J'ai eu la sensation qu'ils voulaient se renouveler et réussir à se retrouver. Ils étaient loin d'être des personnages tristes et moroses. Leurs échanges étaient fabuleux avec des dialogues très drôles et percutants où le cynisme de l'un s'emportait face à la franchise de l'autre. J'ai pris plaisir à relire certains chapitres uniquement pour cela.
C'est pour cela, avec tous ses éléments, imaginez la difficulté de poser ce livre. J'étais pleinement ancré à l'intérieur tant et si bien que j'en ai même rêvé la nuit ! Il y a un sentiment de réel très fort qui se libère du roman et ça en devient presque perturbant par moment ^^'.
Je peux donc vous assurer que vous ne serez pas déçus ! Chaque coin d'ombres de l'enquête est tôt ou tard éclairé, c'est important de le souligner car on a la sensation de partir à la recherche de plusieurs vérités et des détails en amenant d'autres, le récit progresse intelligemment. Quant au dénouement, il est comme qui dirait surprenant. Si j'ai réussi à vous appâter, vous savez ce qu'il vous reste à faire 😉.
Commenter  J’apprécie          93
Un curieux roman, je ne m'attendais pas du tout à cela. J'ai retrouvé le style de Musso dans la rencontre des deux personnages principaux que tout oppose. le roman se scinde en deux parties, dans un premier temps le jeu de pistes sur le mystère de la dernière oeuvre du célèbre peintre, ancien propriétaire de l'appartement, puis dans un second temps, l'enquête sur l'enlèvement du fils du peintre. Ça se lit, mais bon, sans plus. Quelque chose m'a dérangée entre Gaspard et Madeline, ça ne fonctionnait pas. du coup, je l'ai lu pour l'enquête, pour connaître le destin de ce petit garçon, et l'intrigue m'a paru assez simple.
Commenter  J’apprécie          90
Un nouveau roman de Musso qui démarre doucement comme à son habitude pour monter crescendo dans le suspens de l'enquête menée. A travers celle-ci, les deux protagonistes vont devoir faire leur propre exploration humaine, de leur passé, leur espoir et leurs attentes futures. Pour ce qui est de l'intrigue, il y a des bons rebondissements mais la fin est un peu décevante. Un happy end qui arrive d'un coup et qui me laisse sur ma fin. Alors oui c'est un livre agréable car Musso est rodé dans l'écriture mais il n'y a rien d'extra ordinaire et je trouve dommage que les critiques l'encensent et le comparent à H.Coben dans le genre. Ce dernier étant à mon goût nettement supérieur à Musso.
Commenter  J’apprécie          90
Ce nouveau Musso se présente sous la forme d'une investigation menée tambour battant par 2 personnages réunis pas le hasard (ou le destin !?) : un dramaturge à succès et une ancienne enquêtrice venus passés chacun un mois à Paris.
Tous deux se retrouvent sur les traces d'un peintre assez récemment décédé et de la tragédie qu'a été la fin de sa vie.
Malgré plusieurs éléments tirés par les cheveux, on se laisse prendre au jeu et on a envie de connaître le dénouement de cette histoire.
Commenter  J’apprécie          90
Les romans de Guillaume Musso ont été pour moi, le déclic de mon amour de la lecture, il y a de ça plus de 10 ans. J'ai pour objectif de lire tout ses ouvrages, le dernier en date étant donc : Un appartement à Paris.

Malheureusement, celui-ci ne m'a pas convaincu... Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je me suis ennuyée. Et je suis la première navrée de cela... ^^' je souhaitais accrocher au récit dès le début, souhaitant lire une histoire addictive et haletante, comme j'ai été happée par ''Central Park''... Mais que nenni.

Je ne me suis pas attachée aux personnages, l'histoire ne m'a pas emballée (j'avais l'impression de lire un interrogatoire la plupart du temps), les révélations ne m'ont fait ni chaud ni froid, entre autres choses. Même si, j'avais très envie de connaître la fin, et que malgré tout : j'ai enchaîné les derniers chapitres sans m'en rendre compte... cela n'a pas suffit.

Je suis donc passée à côté de ce titre, ce sont des choses qui arrivent. C'est, je crois, le roman de Guillaume Musso que j'ai le moins aimé parmi tout ceux que j'ai lu jusqu'à présent. Cela ne m'empêchera pas de lire les autres livres de l'auteur. :)

Roman lu dans le cadre d'un challenge, catégorie ''relique de PAL''.
Commenter  J’apprécie          80
Vendu comme un thriller (c'est même écrit sur la couverture), Un appartement à Paris n'en est finalement même pas l'ombre. N'espérez pas y trouver le moindre suspense, la moindre tension, et encore moins trembler pour les protagonistes. On est même à peine dans le polar, bien que l'histoire soit parsemée d'enquêtes. Oui, d'enquêteS avec un S, car plus d'un mystère et d'un drame entourent le peintre Sean Lorenz.

Le fantôme de l'artiste maudit plane tout au long du livre, commençant à hanter Gaspard et Madeline à la seconde où ceux-ci pénètrent dans son ancienne maison, où se trouvent encore tous ses biens. Cette plongée en apnée dans l'intimité d'un inconnu suscitera la curiosité aussi bien du dramaturge désabusé que de l'ancienne flic. Chassez le naturel... Avant même qu'ils ne s'en rendent compte, les voilà lancés dans une véritable chasse au trésor à travers Paris, suivant les petits cailloux laissés par le peintre, faisant plus ample connaissance avec lui et son œuvre.
Cette première enquête suit le cheminement croisé des deux héros, reconstituant chacun de son côté le parcours de Lorenz, donnant au récit des allures de biographie fictive. Mais ce puzzle d'une vie n'est jamais lassant à lire, les personnages croisés par Gaspard et Madeline se révélant hauts en couleur. A l'image des toiles de Lorenz.

Car si la plume de Guillaume Musso se révèle simple et accessible, presque sans fioritures en dehors de l'avalanche de références culturelles qui émaillent le récit, la voilà qui devient plus étoffée voire même poétique dès qu'il est question de décrire les œuvres de ce maître imaginaire de l'art contemporain. A tel point que l'on n'a aucun mal à les visualiser, comme si les tableaux, les tags, prenaient soudain forme devant nos yeux. Et, mine de rien, ça immerge complètement dans le récit, en rendant tangible ce qui est par nature insaisissable : l'essence même d'une œuvre d'art.

Mais l'art n'est finalement pas au centre de cette histoire.
Brièvement évoqué à travers les projets de Madeline ou les souvenirs de Gaspard, le véritable thème se révèle à travers la seconde enquête, celle de la disparition du fils du peintre : la parentalité. A ce stade, Un appartement à Paris prend (enfin !) des allures de roman policier, même si les recherches ne sont en fin de compte qu'un prétexte pour balayer la question de la famille sous tous les angles.
Adoptive, soudée, éclatée ; aimante, indifférente ou tortionnaire ; les réponses aux questions des deux fouineurs se trouvent souvent bien plus loin qu'à la date des faits qui les intéressent. Et quand l'auteur introduit vaguement un tueur en série, il est trop tard : tout ça remonte à loin, les personnages ne se sentent pas plus impliqués que ça, il n'y a pas ou plutôt plus de danger pour personne. La troisième quête, celle des réponses, n'arrive que tardivement et, bien que son dénouement soit satisfaisant et offre au roman une jolie conclusion, on regrettera son côté un peu expédié.

Un appartement à Paris n'est donc pas du tout ce à quoi l'on pouvait s'attendre d'après la quatrième de couverture. Vous vouliez des secrets, des cadavres dans les placards ? Que pouic. Vous aurez plutôt une intrigue à tiroirs, où l'on décortique la vie d'un homme avant d'achever la quête de réponses qu'il n'a pas pu mener à bien. Grâce à ses enchaînements d'évènements, Guillaume Musso parvient à rendre son récit suffisamment accrocheur pour qu'il se lise tout seul, malgré une absence de tension. C'est l'anti-cliffhanger : le rythme est lent, posé, mais l'histoire avance tout du long de façon régulière. Le seul vrai gros point négatif, c'est qu'on nous répète à tout bout de champ et malgré un paquet de contre-exemples qu'avoir un gamin, c'est merveilleux, ça change la vie, patatipatata. Outre le fait d'être un poil gonflant à la longue, c'est surtout souvent contradictoire avec les évènements du livre !

Un appartement à Paris n'est donc pas du tout un thriller, pas complètement un polar, mais un roman somme toute bien foutu qui parle d'art, de famille et de l'éclatement de celle-ci à travers une enquête toute simple où les personnages sont autant à la recherche de réponses que d'eux-mêmes.
Commenter  J’apprécie          81
Ce roman de Musso était l'un de ceux, avec La fille de Brooklyn, qui me faisait le plus envie. Après avoir accordé une plutôt bonne note à l'autre, celui-ci, je dois bien le reconnaître, m'a vraiment déçu. Et pourtant... j'aime bien l'art, en fait, j'aime beaucoup l'art et l'intrigue de ce roman tourne autour de cette thématique... Mais bon !!! Il faut bien plus qu'une thématique intéressante pour en faire un bon livre... J'ai trouvé l'histoire vraiment tirée par les cheveux !! Improbable, cette histoire de deux personnes qui louent le même appartement, d'un défunt peintre célèbre, et qui vont résoudre ensemble une intrigue qui dure depuis 2 ans !!! Alors, pour moi, s'en est fini avec cet auteur....
Commenter  J’apprécie          80
Un appartement à Paris de @guillaume_musso lue en lecture commune avec @beabookine49 - Comme Est faite cette jolie couverture ce livre parle d'art et beaucoup d'amour - Et deux paumees la fliquette de #lappeldelange et un dramaturge qui écris chaque année une pièce de théâtre, ces deux personnages vont se retrouver dans le même appartement à Paris, une maison qui appartient à un peintre Lorenz, genre artiste fou, qui as eu la vie qui va avec, les deux écorchées de la vie vont se mettre à enquêter sur la vie de cet artiste exceptionnel au bout de ce tunnel il vont découvrir bien autre chose.... - Ce livre est une pépite, Guillaume Musso lui aussi est un génie un peu comme son peintre qui l'as imaginer, j'ai adorer ce livre, car en premier lieu, j'aime l'art, ces artistes complètement fou :Camille Claudel -Picasso - Salvador Dali Et puis j'aime l'amour, les enfants, ce n'est pas une histoire à l'eau de rose, mais une histoire ou deux névrosée vont retrouver une vie grâce à une enquête - Livre absolument superbe, a lire sans concession
Commenter  J’apprécie          80
Un thriller qui au début allait sur des sentiers battus mais au final thriller prenant et qui se termine pour le mieux
Commenter  J’apprécie          80
C'est le 1er roman de Musso que je lis, je comprends l'engouement qu'il suscite. La lecture est fluide et agréable, l'intrigue prenante.
On se laisse embarquer, ça fonctionne (surtout les 2 premiers tiers) mais l'ensemble reste un peu facile, peut être pas assez "littéraire".
Néanmoins, j'ai bien aimé séjourner dans cet appartement parisien, le temps d'un long week end, pas plus, je me voyais bien y lire ce livre dans le bon vieux fauteuil eames !
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (9989) Voir plus



Quiz Voir plus

Guillaume Musso

En quelle année est né Guillaume Musso ?

1954
1964
1974
1984

11 questions
473 lecteurs ont répondu
Thème : Guillaume MussoCréer un quiz sur ce livre

{* *}