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sur 3365 notes
Fan de la première heure de Guillaume Musso, j'avais un peu délaissé ses livres depuis quelques années. Dans son avant-dernier livre paru, « Un appartement à Paris », il laisse le côté « surnaturel » de ses premières oeuvres pour se consacrer à l'écriture d'un thriller et grand bien lui fasse ! Cet été, j'ai donc décidé de me plonger dans ce bouquin et je ne peux que m'auto-congratuler car je l'ai adoré ;)

Certains médiront Guillaume Musso, surtout jaloux de son succès mais grâce à ce thriller, j'ai passé un très bon moment entre Paris, Madrid et New-York. le rythme dans l'histoire monte crescendo pour qu'une fois le livre en mains, vous ne puissiez plus le lâcher. J'en sais quelque chose, j'ai eu la blague, m'enfermant dans mon cocon jusqu'à pas d'heures et même aux petites heures de la nuit.

Gaspard Coutances est un dramaturge à succès misanthrope au possible tandis que Madeline Greene est une ancienne policière anglaise ayant bossé temporairement pour la police new-yorkaise. Leur point commun ? le fameux appartement à Paris qui a appartenu à Sean Lorenz, peintre dont les toiles s'échangeaient pour des millions de dollars mais qui a connu une fin tragique après la disparition effroyable de son fils. À son décès, il aurait laissé trois toiles mystérieuses, pour lesquelles Gaspard et Madeline s'allieront afin de les retrouver…

Ceci n'est qu'une infime partie de l'histoire mais je tairai la suite pour vous en laisser la surprise comme j'en ai eu l'occasion en lisant ces pages car il n'en sera que meilleur. Comme Guillaume Musso m'avait habituée avec ses premiers ouvrages, il a gardé une écriture très scénarisée et imagée permettant de parcourir l'aventure en compagnie de ses personnages. Les ressentis sont forts et les émotions transparaissent facilement. Chacun des personnages est nécessaire au déroulé de la trame et on s'y attache facilement.

J'ai vraiment aimé redécouvrir cet auteur et cette fois-ci, je n'attendrai plus aussi longtemps pour le lire, qu'importe les critiques non méritées dont il est victime. C'est peut-être de l'écriture « simple » mais pour l'été plus particulièrement, je n'en demandais pas plus et j'ai apprécié ;)
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Lecture achevée, une bonne chose de faite. Un roman, vendu pour un thriller, ok, j'achète, j'adore les thrillers. Et là, déception totale, je lis, je lis je lis, je m'essouffle, où est le thriller promis, un ivrogne mégalo et une suicidaire qui se retrouve et se lance dans des recherches ok, mais il manque quelque chose. Ah oui, à une petite centaine de pages de la fin voilà le sérial-killer il arrive mais n'est-ce pas un peu tard, dommage, je regrette un peu d'avoir lu autant de pages pour ne pas oser abandonner et pour vouloir comprendre finalement l'histoire somme toute banale et absolument pas originale d'un tueur d'enfant. En cela, Guillaume Musso est très fort, m'avoir tenue finalement assez longtemps pour arriver à la fin, mais que de temps perdu tant pis pour moi. Vraiment très déçue.
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Gaspard Coutances est un écrivain américain misanthrope qui choisit volontairement chaque année de s'imposer de vivre un mois dans la ville qu'il déteste, Paris, à la pire période pour lui, noël et ceci dans un but bien précis : écrire sa nouvelle pièce de théâtre. Il appelle cela « technique d'écriture en milieu hostile ». Dans un tel contexte il est certain de ne pas avoir envie de mettre le nez dehors et sa pièce s'écrit toute seule. Madeline Green est une ex-policière anglaise qui adore Paris en particulier à noël et qui a décidé d'y séjourner un mois pour se remettre d'une période difficile. Rien ne prédisposait donc les deux héros de ce roman à se rencontrer…si ce n'est qu'une erreur informatique leur a fait louer pour la même période le même appartement à Paris. Les voilà donc contraints à cohabiter dans cet appartement qui est en réalité l'atelier d'un artiste mort un an plus tôt : un certain Sean Lorenz. Si Madeline et Gaspard ne se supportent pas, ils sont tous les deux tout de suite fascinés par les oeuvres peintes par Lorenz mais aussi par sa vie marquée par la tragédie. Sean Lorenz avait totalement arrêté de peindre suite à l'assassinat de son petit garçon, Julian, par une de ses anciennes amies artistes jalousant son succès fulgurant. Sauf que nos deux héros comprennent vite que Lorenz avait en réalité repris le pinceau peu de temps avant de décéder à son tour. Des toiles existent quelque part, des toiles en rapport avec la mort de Julian qui obsédait son père. Il n'en faut pas plus pour attiser la curiosité de l'écrivain et de l'ancienne policière qui décident de mener l'enquête et de partir sur les traces de Sean Lorenz dans l'espoir de retrouver ses derniers tableaux mais aussi de faire toute la lumière sur le décès tragique de son fils. Ce livre est un véritable « page turner » : quand on le commence, on a bien du mal à s'arrêter. Je n'ai pas beaucoup lu de livre de cet auteur (un seul en réalité) mais je sais qu'il a mis de côté depuis quelque temps la dimension fantastique qui était présente dans ses premiers romans (et qui ne m'attirait pas vraiment) pour s'orienter vers le thriller et ça fonctionne parfaitement.
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Il y a longtemps, j'ai lu quelques Musso et je ne m'en souviens plus du tout. Je me souviens juste que j'ai eu l'impression de lire à peu près le même livre à chaque fois. J'ai essayé d'en lire un autre il y a quelques mois (7 ans après), mais je n'ai pas pu dépasser le quart du livre.
Je viens de refaire une tentative au cas où. Après tout, il y a beaucoup de gens qui aiment. Il doit bien y avoir quelque chose. J'ai réussi à le lire en entier, c'est déjà ça. Bon c'est vrai que le style n'est pas terrible, même si Musso place de temps en temps un mot compliqué, peut-être pour faire oublier son style justement, mais du coup le mélange est bizarre.
Mais ce n'est pas le style qui m'a gênée. Un style très simple peut être agréable à lire si l'histoire est à la hauteur. Ce qui m'a beaucoup gênée ce sont toutes ces invraisemblances et son étalage de culture et de noms de marque.
Chez Musso, quand vous sonnez chez un inconnu pour avoir des informations, celui-ci vous fait entrer chez lui sans savoir qui vous êtes exactement, répond à vos nombreuses questions, parfois indiscrètes et en plus vous raconte sa vie. Ça marche avec une voisine, la famille d'un policier ou un responsable de labo qui vous livre sans problème des résultats d'analyses confidentiels et j'en passe. Chez Musso, quand vous louez l'ancienne maison d'un peintre très connu et décédé, vous y trouvez tous ses vêtements, ses factures et son courrier personnel. Chez Musso, vous avez beau ne jamais avoir eu de portable, ni d'ordinateur car vous refusez les nouvelles technologies, vous finissez quand même par acheter un téléphone et vous réussissez à surfer sur le net, à rapatrier des fichiers presque les doigts dans le nez. Chez Musso, quand vous voulez vous introduire dans une école de nuit pour récupérer quelque chose que le peintre y a caché, c'est facile. La courte échelle, un tour dans la cour et hop, vous trouvez la clé en 5 minutes. Ben oui, tout le monde sait que les maîtresses cachent souvent une clé de l'école dans le tableau électrique du local à poubelles ! Et je ne parle pas de la façon dont vous trouvez ce quelque chose dans une classe, si vite que c'en est ridicule. Tout est facile chez Musso. C'est sacrément pratique pour faire avancer l'enquête, mais pas crédible du tout.
Chez Musso, quand vous arrivez chez quelqu'un, vous commencez par voir la marque du canapé, des valises posées dans l'entrée et des chaussettes de l'interlocuteur. Chez Musso, vous n'avez pas des chaussures, vous avez des Converse, des Moon Boots ou des Doc Martens. Vous n'avez pas un beau sac à main cher, vous avez un Bulgari. Vous n'avez jamais un téléphone portable mais toujours un IPhone bien sûr. Je pourrais trouver plein d'autres exemples. Est-il payé par les marques pour les citer sans cesse ?
Je trouve ça horripilant toutes ces marques citées qui n'apportent rien. Dans le cas du responsable de labo, j'imagine que le but est de faire comprendre qu'il est aisé et a envie de le montrer. Mais Musso pourrait être plus fin et ne pas avoir besoin de marques pour nous le faire comprendre. Je suppose que ce sont des marques chères vu le contexte, mais je ne les connais même pas ces marques, connaissant moins le monde de la mode, du luxe et du design que Musso.
Autre chose qui me sort par les yeux, c'est son étalage de culture littéraire, cinématographique, musicale, picturale, culinaire … amenée avec ses gros sabots, n'importe quand, n'importe comment. Insupportable de faire citer régulièrement à ses personnages des phrases tirées de livres d'auteurs connus ou de leur rappeler une chanson, une séquence de film. La page 48 en est une belle illustration. En effet, sur une même page, un personnage nous détaille une scène de film, nous cite plusieurs grands écrivains, puis une phrase d'Hemingway ! Ça n'apporte rien, ça meuble c'est tout. C'est lourd et en plus pédant.
Même chose pour ses citations en début de chapitre qui n'apportent rien sinon encore à placer sa culture. Elles le desservent plutôt car si on compare son style à celui de certains des grands auteurs qu'il cite, ce n'est pas à son avantage.
Donc pas un grand livre loin de là. Peut-être aurais-je pu apprécier un peu sans les trop nombreuses invraisemblances et cet étalage grossier de culture et de noms de marques. Je n'arrive pas à passer outre et ça gâche trop ma lecture pour que j'arrive à apprécier l'histoire qui en soi n'est pas nulle.
Je n'en resterai pas traumatisée non plus puisque terminé hier, ce livre est déjà oublié.
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Madeline Greene, ancienne enquêtrice à la police londonienne, vient de quitter ses fonctions pour s'accorder une pause. Elle a loué la maison du peintre Sean Lorentz, décédé l'année précédente, inconsolable après l'assassinat de son petit garçon. Mais la maison a été également louée à Gaspard Coutances, dramaturge, qui compte profiter de son séjour à Paris pour écrire sa nouvelle pièce, très attendue. La rencontre menace de tourner vinaigre, mais les deux jeunes gens se découvrent une passion commune pour Sean Lorentz, dont ils parviennent à trouver trois derniers tableaux. Leur quête les amène à se pencher sur la mort du fils de Lorentz, dont ils sont de plus en plus persuadés qu'il est toujours vivant…

Thriller, page turner, ce récit regorge effectivement de rebondissements. Mais il est également truffé d'invraisemblances (Gaspard, qui n'a pas de téléphone portable, s'achète un smartphone dont il devient un pro en moins de 24 heures, les deux personnages sautent dans un avion comme on prend le métro, faisant fi de toute contrainte horaire ou pécuniaire…), de détails convenus et de culture picturale qu'on étale pour tenter de faire oublier qu'il s'agit d'un roman de gare. Bref, à lire d'un oeil à l'heure de la sieste, et à oublier très vite.
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Musso. 12 ans d'histoire partagées. Avec lui, j'ai vécu des moments extraordinaires. Mais je me suis perdue à un moment donné. Depuis "7ans après", l'essence des écrits m'a échappé. J'avais cru renouer quelque peu après "La Fille de Brooklyn. de ce fait impatiente de lire ce nouvel opus.... Mais non, je n'ai pas vogué bien loin.

Une EMI
Deux personnages antagonistes qui tombent amoureux
Une fin de conte de fée
Une trame immuable.

Que de redondances......
Dommage.

Page turner efficace dans le métro,sans aucun doute
Je ne peux pas dire que je me suis forcée. C'est une lecture agréable.
Mais......
Mais.
C'est exacerbé car tellement "casé"
Dans ce type thriller, l'émotion est en arrière plan. Et quel dommage car c'est ce qui faisait la force de Musso.....

Cependant une bonne note pour le personnage de Sean Lorenz, personnage brillamment pensé et d'une grande force dans ce roman.

En conclusion, les aficionados de Musso retrouveront tout leurs codes fétiches.
Les réticents auront de l'eau à leur moulin.
Personnellement je ne quitte pas le navire de Mr Musso encore, mais je peux dire qu'on traverse un bon gros grain. Puisse t'on vite retrouver des jours meilleurs.
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Le dernier Musso est arrivé, et comme toujours il va faire polémique, rien que par sa couverture dans laquelle se mèlent, nom et titre de l'auteur. Lequel est-il le plus important ? Et l'on va taxer l'auteur l'auteur d'écrivain commercial !
J'avoue avoir lu la plupart de ses oeuvres, ( peut être m'en manquent il juste une ou deux), c'est que notre auteur très médiatisé sait nous attirer dans ses filets, malgré ses dernières années quelques histoires, assez insolites et peu marquantes, d'autres tout au contraire restent en mémoire par leur incroyables et fantasques cheminements avec des conclusions irréalistes qui ont du mal à passer, pour moi , le pire L'instant présent. On est loin je trouve des scénarios captivants de ses débuts dont j'ai des excellents souvenirs de lecture. Il faut parfois accepter , ou pas, les faiblesses de nos auteurs et les variations de style.
Alors direz-vous qu'est ce qui m'a pris de tenter le dernier Musso ? C'est que je ne peux pas résister à une invitation pour une LC ! Et ce tome eh bien si c'est un navet, je ne regretterais pas son achat puisqu'on me la gentiment offert et sait-on jamais ce pourrait être un coup de coeur ?
Le démarrage est assez surprenant pour un thriller, nous plongeons dans un univers artistique superbement traité par la plume toujours aussi fluide et poétique de l'auteur qui nous transporte dans un univers particulier. Toutes ces références passionnantes au milieu artistique, bien évident m'ont incitée à me documenter et le personnage de Sean Lorenz est tellement travaillé, que j'ai cru que l'artiste existait, tant les oeuvres se trouvent être décrites avec une description presque chirurgicale.

Que nenni ! Tout est inventé de toutes pièces, le courant artistique, les titres de ses oeuvres et leur contenu. Alors je dis bravo Guillaume Musso, je suis scotchée.
Donc une première grande partie dans laquelle nous découvrons nos protagonistes, où tout se met en place. Gaspard auteur bougon et détestant la nature humaine, Madeline personnage de L'appel de l'Ange, une très lointaine lecture et j'avoue n'en avoir pas gardé un souvenir impérissable, vont croiser leur destin et se trouver embrigadés sans qu'ils en comprennent les raisons dans une quête à la recherche d'une vérité particulièrement improbable.
Comme poussés malgré eux par le fantôme de Sean Lorenz , ils vont se détester, se soutenir et nous les suivrons de Paris à New York dans une enquête folle, sur les pistes froides de la disparition et la mort d'un petit enfant.
L'intrigue est addictive, l'issue très téléphonée dans le style Musso,cependant je me suis particulièrement laissée prendre par ce thriller captivant, si riche en multiples références qui m'ont enrichie culturellement, je ne connaissais pas certains peintres et courant musicaux.
Pour-être honnête , on peut mettre en doute le coté réaliste de ce final , mais ce n'est pas la pire que nous ait offert cet auteur, qui se complet nous entrainer dans des histoires compliquées et parfois particulièrement abracadabrantes. A mon sens il faut le savoir avant de se lancer dans des lectures de cet auteur.
Donc une fois encore un roman qui va pousser les lecteurs de tout poil à encenser l'auteur au pousser des cris d'orfraie.
Personnellement j'ai passé un bon moment de lecture, (malgré quelques invraisemblances que je ne détaillerais pas) avec des personnages assez torturés et complexes( l'alcoolisme de l'un, la dépression de l'autre et le deuil d'enfant du peintre Lorentz si omniprésent) mais qui cherchent à donner un sens à leur vie. Qui de mieux qu'un enfant pour lui en donner ?
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Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un livre à lire absolument mais il a fait son job !
Bien écrit, bien construit, des personnages attachants et une histoire bien amenée !
Mr Musso a écrit un bon livre et, même si personnellement je suis loin du coup de coeur, j'ai passé un bon moment !
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Quel plaisir de retrouver Madeline, rencontrée dans un précédent roman de l'auteur : L'appel de l'ange.
J'aimais beaucoup cette jeune femme, et nous la retrouvons pour de nouvelles aventures dans Un appartement à Paris.
Tout se joue que cinq jours, avec Madeline mais aussi Gaspard, un écrivain avec qui elle va devoir cohabiter suite à une erreur.
Tous deux sont dans l'appartement d'un artiste maudit, décédé il y a peu et qui a vécu un événement tragique.
Ensemble, Madeline et Gaspard vont essayer de comprendre certaines choses en rapport avec le décès du peintre, mais aussi l'enlèvement de son fils.
Un appartement à Paris est un excellent roman que j'ai dévoré d'une traite (ou presque) et qui m'a captivé de la première à la dernière page.
J'aime beaucoup Guillaume Musso et je n'ai pas du tout été déçue par son nouveau livre. Surtout qu'il y a pas mal de clins d'oeil en rapport avec ses autres romans, c'est pas mal trouvé.
C'est un vrai coup de coeur pour moi et je mets avec un immense plaisir 5 étoiles :)
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Enorme coup de coeur pour ce nouveau roman de Musso. En quelques lignes, je me suis retrouvée happée par l'histoire que j'ai été incapable de lâcher avant la fin.

Madeline Greene a besoin de souffler. Pour cela, elle a décidé de louer un magnifique appartement isolé dans Paris. Ancien atelier d'artiste, ce logement clair et verdoyant a toutes les qualités que Madeline recherche. Sauf que, surprise ! Suite à un bug informatique, elle a le déplaisir de voir débarquer Gaspard Coutances, un écrivain américain aussi sombre que désagréable.
Les deux vont donc devoir cohabiter. Très vite, ils vont se prendre d'admiration pour la vie de l'ancien propriétaire. Un artiste de renommée mondiale, Sean Lorenz, qui a connu la gloire avant de sombrer dans la déchéance artistique après l'assassinat de son fils. Mais avant de mourir, Sean Lorenz a laissé derrière lui, trois oeuvres aujourd'hui introuvables.
Fascinés par le travail de l'artiste et intrigués par l'histoire de ces toiles, Madeline et Gaspard vont unir leurs forces pour les retrouver. Mais la quête ne sera pas aisée. Elle va les confronter à leurs propres difficultés et les conduire dans une traque à la fois tragique et bouleversante.

Fait nouveau pour un romande Musso, son personnage féminin principal n'est autre que Madeline Greene dont nous avions déjà suivi les aventures dans son précédent roman, L'appel de l'Ange paru en 2011. Si Musso a pour habitude de faire des clins d'oeil à d'anciens protagonistes, il n'avait jusque-là jamais « recyclé » l'un de ses héros. Et c'est avec grand plaisir que l'on retrouve Madeline.
Hormis cette particularité, ce livre n'échappe pas aux habitudes de Musso. Au cours des péripéties de Madeline et Gaspard, on croise la route de Takumi, fleuriste et ancien collègue de Madeline, celle d'Anna, La fille de Brooklyn et de sa tante Angela. Mais il évoque aussi Arthur Costello de L'Instant Présent ou Jonathan Lempereur, le célèbre restaurateur déjà évoqué dans d'autres romans. C'est comme toujours avec joie que l'on se remémore ces personnages et leurs histoires.
Madeline est une femme fragilisée. Elle a traversée de nombreuses épreuves qui n'ont fait qu'entacher sa joie de vivre et sa force passée. Pourtant sa curiosité, son instinct de flic, son impertinence vont la pousser à passer outre sa fragilité pour partir à la découverte de la vérité.
Gaspard Coutances est un dramaturge taciturne, alcoolique, renfermé, exécrable et excédé. Il ne supporte rien ni personne. Il se complait dans sa solitude et son addiction pour la boisson. Même son travail, pourtant souvent couronné de succès, ne lui procure plus autant de plaisir qu'avant. Il sombre progressivement. Néanmoins, contre toute attente, il va trouver un nouveau souffle avec l'histoire de Sean Lorenz. C'est lui qui sera à l'initiative de l'enquête entreprise avec Madeline. A son contact, il va progressivement sortir la tête de l'eau et reprendre goût aux choses simples de la vie.
Comme toujours, l'écriture de Musso a ce petit quelque chose d'addictif, de tellement captivant qu'il est impossible de mettre sa lecture en standby (même pour dormir). Les chapitres courts, l'alternance de point de vue, les passages narrés par les protagonistes (Gaspard, Pénélope…) apportent leur dose de mystère et donnent du rythme au texte. Ils vous happent, vous transcendent au point de laisser tout le reste de côté. Son écriture m'a fait passer du rire aux larmes tout en me prenant aux tripes. J'avais hâte de découvrir le dénouement. J'ai ressenti de la peur, de l'angoisse mais aussi de la joie et de l'engouement. Bref, comme toujours, Musso a su créer une histoire prenante à la fin inattendue et inespérée.
Le plus dur maintenant ? Attendre l'an prochain pour découvrir son prochain roman. L'attente va être longue mais à chaque fois, elle en vaut largement le coup.
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