Citations sur Le feu de l'esprit : L'ultime effort est de n'en fair.. (8)
Pour qui partage sa nature véritable, la réaction d'autrui est un détail, et non l'objet d'une attente ou la source d'une potentielle déception. On ne peut être soi et, simultanément, accorder de l'importance aux appréciations temporelles des uns et des autres.
En somme, vouloir plaire est paradoxal. Par cette tentative d'être admis, aimé, élu, choisi, reconnu, accueilli et accepté, il y a toujours un renforcement du déni de soi qui augmente, justement, cette sensation de séparation et de désunion que l'on cherche à masquer.
Être soi n'est pas plaire. Être soi peut plaire, mais l'observation n'appartient qu'à celui qui se sent séduit.
Il n'y a rien que l'ego aime tant que de plaire à quelqu'un. Pour lui, séduire, c'est ne pas mourir. Pour lui, séduire, c'est exister dans le regard de l'autre.
Vouloir plaire conduit à utiliser des artifices – comportement, attitude, parure, discours, posture, etc. - dans le but de rallier autrui à sa cause. C'est toujours une tentative de manipulation qui demande un effort continu car le charme – et donc l'effet obtenu - s'estompe dès que le relâchement intervient.
Tandis que je me tiens dans la plénitude de Ton absolu silence, Dieu père-mère, le Feu de l'Esprit flamboie dans mon cœur et inonde de son parfait rayonnement chaque cellule de mon corps.
La vie, l'amour, la puissance, la joie, la grâce et la paix règnent de toute leur majestueuse puissance en moi.
Tandis que je me réchauffe au cœur même du Feu de l'Esprit, je vois la Lumière des lumières. C'est elle qui m'invite, depuis toujours et pour toujours.
Tandis que le Feu de l'Esprit achève de consumer tout ce qui, en moi, est davantage que le silence et moins que l'amour, j'entends la musique à l'origine de tous les mondes.
Je chante à l'unisson du son primordial.
J'avance de tout mon être vers ce son, en acceptant de devenir l'idée éternelle et pure qui propage le Verbe à l'infini.
Tout en moi est acquiescement. Je suis l'accomplissement divin, et le représenter est ma joie.
Ainsi soit-il.
Nombreux sont ceux qui, dès leur plus jeune âge, ont répondu favorablement à l'injonction de plaire. À leurs parents, enseignants, cercles d'amis d'abord, puis, progressivement, à tous ceux à qui ils ont donné le pouvoir de les juger, les accepter, les rejeter, les évaluer, les encenser ou les critiquer.
L'idée de plaire, c'est-à-dire d'être agréable à autrui, pourrait être vue comme saine tant qu'elle n'obère pas l'expression authentique. Certes, mais en ce cas, elle disparaît d'elle-même. Cela ne signifie pas pour autant que l'authenticité de l'être est incompatible avec la cordialité ou la popularité. Il est seulement à considérer qu'une proportion importante des rapports humains est entachée par la séduction.