Trouver la réponse, c’était peut-être retrouver enfin le sommeil qui le fuyait depuis cette fameuse matinée au bureau. Bon dieu, son sexe se tendit légèrement en se remémorant le bonheur d’être en elle.
T’es plutôt jolie pour une grosse et disons que tu as de la veine. Je n’aime pas les gonzesses qui n’ont que les os sous la peau. On ne peut s’agripper à rien quand elles sont trop maigres. Mais ce n’est pas parce que je vais te donner un bon coup de bite que ça ira plus loin entre nous. C’est clair ? C’est de la baise, point à la ligne. Ne t’as pas intérêt à appeler tes petites copines pour leur dire que je suis ton mec, parce que tu rêves ma poule.
Avec le temps, j’ai compris combien tu étais bon, mais tu caches cette douceur derrière une forme de rudesse. Tu dois te sentir condamné à perpétuité, et c’est bien normal puisque ta vie dépend de quelque chose que tu ne peux contrôler. Mais je sais ceci : c’est un honneur de te côtoyer, et je continuerai à le faire indépendamment de mon travail. Il s’avère qu’en plus, tu me payes bien pour faire quelque chose qui me plaît.
C’était peut-être parce que lorsqu’elle le regardait, il devenait évident que chaque cellule, chaque fibre de son corps se concentrait sur lui d’une manière jusqu’alors inconnue. Il n’aurait jamais cru que ce soit si excitant. Rhys ne faisait pas dans la passion. Ses liaisons n’étaient que passagères. Si l’une des femmes avec qui il couchait s’éprenait un peu trop de lui, il cessait immédiatement de la voir.
Avoir des rapports sexuels avec quelqu’un plus d’une fois vous condamnait à sortir avec lui. On prétendait que les femmes étaient plus émotives, mais par expérience, elle savait que c’était le mec qui se faisait des idées si on le laissait traîner trop longtemps dans les parages. Des idées sur l’exclusivité et la disponibilité.