Mylène Gilbert-Dumas
EAN : 9782896494743
VLB Editeur (01/04/2013)
/5
15 notes
VLB Editeur (01/04/2013)
Résumé :
Un roman d'amour inattendu, porté par des personnages si attachants qu'ils resteront longtemps près du coeur, une fois les dernières pages tournées.
Dans l'immeuble du faubourg Saint-Jean-Baptiste qu'habitent Adélaïde et sa fille, les semaines se succèdent, pareilles et sans histoire. Jusqu'au jour où, à court d'argent, Adélaïde doit se résoudre à louer une chambre dans son appartement. La petite annonce qu'elle publie dans le journal retient l'attent... >Voir plus
Dans l'immeuble du faubourg Saint-Jean-Baptiste qu'habitent Adélaïde et sa fille, les semaines se succèdent, pareilles et sans histoire. Jusqu'au jour où, à court d'argent, Adélaïde doit se résoudre à louer une chambre dans son appartement. La petite annonce qu'elle publie dans le journal retient l'attent... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Jeune mère célibataire, Adélaïde est commis comptable, métier qu'elle n'aime pas vraiment surtout depuis que le patron est sur son dos. Elle quitte enfin son emploi et travaille maintenant dans une pâtisserie. Pour arrondir ses fins de mois, elle décide de louer une chambre dans son appartement. Elle accueille alors Sean, un homme mystérieux qui va marquer sa vie.
C'est le deuxième livre de Mylène Gilbert-Dumas que je lis et je peux déjà dire que j'adore cet auteur! Si on veut une lecture réconfortante, c'est le bon choix! L'auteur sait créer des personnages attachants comme Adélaïde. Auparavant toujours guidée par la peur, elle décide de prendre sa vie en main et de s'ouvrir à l'inconnu. J'ai beaucoup aimé la petite Marjo, fillette charmante remplie de joie de vivre. C'est un livre qu'on ne lit pas pour les rebondissements, qui sont peu nombreux, mais pour les personnages, l'ambiance et l'espoir.
C'est le deuxième livre de Mylène Gilbert-Dumas que je lis et je peux déjà dire que j'adore cet auteur! Si on veut une lecture réconfortante, c'est le bon choix! L'auteur sait créer des personnages attachants comme Adélaïde. Auparavant toujours guidée par la peur, elle décide de prendre sa vie en main et de s'ouvrir à l'inconnu. J'ai beaucoup aimé la petite Marjo, fillette charmante remplie de joie de vivre. C'est un livre qu'on ne lit pas pour les rebondissements, qui sont peu nombreux, mais pour les personnages, l'ambiance et l'espoir.
Citations et extraits (50)
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Adélaïde a appris à vivre avec l’argent et à voir la vie, quand il le fallait, à travers le paradigme de l’argent. Il y a celui que les patrons veulent amasser, dans les cinq ou six chiffres, et il y a celui que les employés doivent gagner pour payer le loyer, l’électricité, la nourriture, les vêtements. Ce salaire-là dépasse rarement les trois chiffres.
Cette fois, le temps s’est arrêté pour de bon. Adélaïde jurerait que tout ce qu’elle a vécu pendant l’hiver n’avait qu’un but : la conduire ici, sur ces rochers, au lever du soleil, pour qu’elle voie enfin la vie telle qu’elle est, sans les artifices de l’orgueil et de la peur. La vie dans ce qu’elle a de plus essentiel. L’eau, l’air, la terre et le feu. Et la beauté du soleil, dont les reflets s’étirent et l’enveloppent, l’émeut au point qu’elle se demande comment elle a pu s’en passer jusque-là, comment elle a pu l’ignorer alors qu’en cet instant le soleil lui semble être le centre de l’Univers, l’origine même de la vie.
On ne choisit pas où ni quand on meurt. Sinon, la vie ne serait pas à ce point précieuse. Les paroles de sa mère prennent soudain tout leur sens. Celles de Sean aussi. Tous deux ont raison. Elle ne vivait pas. Pas vraiment, du moins. Elle vivait par procuration, comme à travers un miroir. Elle vivait la vie qu’elle voulait vivre, celle qu’elle voulait voir se réaliser, une vie où les blessures anciennes existaient encore parce qu’elle ne voulait pas les oublier. Jusqu’à ce moment précis, le passé a toujours influencé le présent. Et sa vision de l’avenir a toujours orienté le présent.
Elle le sait, et il sait qu’elle le sait. Cela explique l’étrange affection qu’il lui porte, de même que la distance qu’elle s’évertue à maintenir entre elle et lui. Elle l’aime bien cependant, elle aussi. Assez pour passer des heures en sa compagnie. Assez pour l’écouter jouer toutes les pièces de son répertoire sans se lasser. Mais pas suffisamment pour lui confier son bonheur et celui de sa fille. Ces bonheurs-là, qu’elle considère comme ses biens les plus précieux, elle ne les confiera à personne.
On ne débarque pas dans la vie des gens comme ça, après huit ans, en prétendant avoir des droits. Un homme doit un minimum de respect à la mère de ses enfants. Tout d’abord, il faut prendre ses responsabilités dès le départ. Un enfant, qu’il soit petit ou grand, a des sentiments, des émotions. Il a des peurs, des envies, des besoins. Tous ces besoins non comblés ne s’évanouissent pas dans la nature le jour où un homme se rappelle qu’il est père.
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L'escapade sans retour de Sophie Parent - Mylène Gilbert-Dumas - VLB éditeur
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