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Critique de 5Arabella


J'ai été très heureuse de retrouver pour la cinquième fois l'adjudant Guarnaccia. Je suis très admirative de la façon dont Magdalen Nabb renouvelle à chaque fois les enquêtes de l'adjudant, nous montrant à chaque fois un autre aspect de l'Italie, et en particulier de Florence et de ses environs. Ici nous découvrons les artisans potiers, avec leurs différentes pratiques ; ce qui m'a amusé c'est que dans la bio de l'auteur il est précisé qu'elle a fait de la poterie et a donc une connaissance directe du sujet. Ensuite, le passé lié à la seconde guerre mondial et à l'époque mussollinienne est loin d'être digéré. 

Et ce qui intéresse l'auteur et son adjudant ce sont les êtres, leurs blessures plus ou moins cachées, leurs petitesses ou leurs générosités. Les liens qu'ils entretiennent les uns avec les autres. Et la façon dont ils arrivent à gérer toutes les contraintes qui s'exercent sur eux, toutes les fidélités, toutes les allégeances qui les tiennent, . Et parfois comment ils n'arrivent plus à gérer tout cela, au point d'arriver au crime.

Le fait de choisir le cadre d'un roman policier donne à l'auteur la possibilité d'observer une situation de crise dans laquelle tout est grossi, plus visible et plus parlant, et permet de révéler plus rapidement la vérité des personnages. Et ajoute tout de même un côté tragique, parce que cela se termine forcement mal pour certains des protagoniste. Guarnaccia a au fond de la sympathie même pour les assassins, parce qu'il comprend qu'ils n'ont tout simplement pas pu agir autrement qu'ils ne l'ont fait, qu'en quelque sorte le mal vient de plus loin.
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