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EAN : 9782371140776
288 pages
Envolume (10/05/2020)
4.17/5   6 notes
Résumé :
De la délinquance on connait la violence, en voici la poésie.

Voleurs, hackers, gourous, passeurs…
Qu’ils soient personnages de fiction ou bien réels, ils symbolisent presque toujours la peur, le chaos, la mort. Délinquants pour certains, héros pour d’autresils sont parfois aussi comiques, intellos, romantiques. Dans ce monde invisible, beaucoup passent sans le savoir et d’autres sans le dire. Ce monde où l’on grandit, dont on s’échappe parfois... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Grâce à Masse Critique, j'ai découvert ce recueil de haïkus et je suis ravie d'en donner mon impression.
Je ne suis pas une grande connaisseuse du genre mais j'apprécie la précision que ce style poétique impose en 3 phrases finement sculptées.

Les haïkus de Pierre Nabhan nous entraînent ou plutôt nous projettent dans les recoins d'un monde où la survie, les trafics et les faux semblants règnent en maître. On perçoit les inspirations cinématographiques, le regard photographique qui capte le moment juste, celui qui raconte en 3 phrases toute une histoire humaine, ici ou ailleurs.

Par ces quelques mots, nous sommes accabl.é.e.s par la chaleur d'un soleil brésilien, saisi.e.s d'effroi devant la banalité des traffics, voyeu.r.se.s des misères humaines, de ceux/celles qui la subissent et ceux qui en profitent.

Ces haïkus nous font valser comme des prises de judo. Ils font naître une variété de sentiments qui ne sont ni tendres, ni mièvres. Il n'est pas non plus question de contemplation. La chute est brutale, au mieux ironique.
Il y a du sang, des armes, des mensonges. Et puis des univers aux références très masculines, trop peut-être. C'est mon seul bémol.


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Recueil de courts poèmes construits sur le modèle des haïkus, Pierre Nabhan nous livre une version poétique de la violence, du monde carcéral ou encore des stupéfiants et même du dopage.
J'ai découvert cet auteur l'année dernière avec son précédent recueil de haïkus, Survi (noter l'anagramme de Virus) où il nous contait la covid-19... oui, il nous conte car pas d'analyse épidémiologique ou sanitaire mais une photo de notre quotidien, un instantané de ce moment si particulier de nos vies.

Une très jolie découverte !

Je vous encourage également à découvrir le profil instagram de l'auteur et celui de Julia Sophie Plath car l'artiste en mis en images les mots de l'auteur et le rendu est particulièrement percutant.
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Une approche originale des haïkus:
Attention pour les puristes, les règles de base (5-7-5, mot de saison) ne sont pas respectées, cependant on retrouve la sensation de flash, d'instantanéité typique des haïkus.
Les sujets sont les délinquants, les criminels au lieu de la nature, des paysages et des animaux. Bien qu'évitant la violence en général, cela ne m'a pas dérangée. J'ai ressenti quelque chose de très moderne, très urbain, dans ces haïkus et au final, j'ai trouvé l'angle d'approche des haïkus intéressant et j'ai apprécié ce recueil.

Si ce tome vous tente, n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil aux exemples en citation pour vous faire une idée.
Et si vous craquez, j'ai hâte de lire vos retours également.

J'ai aussi été très heureuse de découvrir, grâce à ces haïkus, le faussaire militant Adolfo Kaminsky (sa page wikipédia est passionnante).
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Peu de mots suffisent à Pierre Nabhan pour tout dire de la violence et de l'effroi qu'elle suscite. En trois lignes et autant de silences éloquents, il plante le décor et dépeint le quotidien des enfants dans les favelas de Rio. Celui qui laisse sans vie ... ni voix. Ou plus, près de chez nous, ces tours de passe-passe, ni vus ni connus, exécutés avec la rapidité des prestidigitateurs. Sans commentaires ni jugement, Pierre Nabhan raconte (en une douzaine de mots à chaque fois ) la routine des "hors la loi", les gestes du métier, les coups de maîtres étincelants... et l'ombre des barreaux. Ces haïkus tiennent du photoreportage. En noir et blanc.
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Un thème très original.
Lors de ma lecture je me suis remémorée des scènes de films d'action ou de thrillers. J'ai pensé par exemple aux films mettant en scène des mafieux, des hackers ou encore des gourous fous.
Une lecture que je recommande à ceux qui ont une fascination particulière pour la figure du "méchant", du "bandit", et de l'antihéros.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
On se court après
Ce n'est plus pour jouer
On se court après
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Les mains baladeuses
Se reposent
Dans les poches inconnues
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Il sentait le bois
Le cheval de Troie
N’est plus qu’un code
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Jeune ou vieille
Riche ou pauvre
Chaque mère pleure pareil
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Juin quarante-deux
Un tampon falsifié
Mille vies sauvées
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Videos de Pierre Nabhan (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Nabhan
Dans virus il y a survi(e)
Mais comment survit-on à une pandémie ? On s’y prépare, on l’affronte, on l’ignore, on en rit, on sombre dans la violence, la folie… Chacun à sa manière. SURVI est un recueil de témoignages sous forme de haïkus, sur la pandémie du Covid-19. Des témoignages imagés qui interrogent l’homme et son rapport à l’autre, l’homme et son histoire.
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