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Raymond Girard (Traducteur)Maurice Edgar Coindreau (Traducteur)Mary McCarthy (Préfacier, etc.)
EAN : 9782070383634
352 pages
Gallimard (23/04/1991)
3.91/5   146 notes
Résumé :
A l'université américaine de New Wye, Charles Kinbote, professeur de langue et de littérature zembliennes, original, misogyne, végétarien, est fasciné par son voisin, John Shade, poète et professeur. Ils se lient d'amitié. Après la disparition tragique de John Shade, Kinbote s'empare du manuscrit que Shade venait juste de terminer, un long poème intitulé Feu pâle. Il se propose de le publier en l'accompagnant de gloses et de commentaires qui en feront un ouvrage de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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« Vers 603 : Écouter de lointains coqs chanter

On se souviendra de l'admirable image dans un poème récent d'Edsel Ford :
--Et souvent, quand le coq chantait, faisant jaillir
--Le feu du matin et du las brumeux.
Un las (en zemblien muwan) est un champ contigu à une grange. »

« ...mais pour le meilleur ou pour le pire, c'est le commentateur qui a le dernier mot. »
A bon entendeur...

Feu pâle, ma découverte de Vladimir Nabokov avec ce roman jubilatoire. Je me suis amusée tout du long de cette lecture. C'est d'un humour explosif et j'adore ce genre pince sans rire. le narrateur, Charles Kinbote, est parfait dans son rôle, utilisé pour nous décrire l'idiotie de certains critiques qui se la jouent. Tour de force, Nabokov en rajoute et livre un scénario avec des tueurs aux trousses du roi de Zembla (pays d'origine du narrateur), une histoire dans l'histoire. Ainsi Kinbote, sous couvert d'expliciter un poème majestueux (qu'il convient de lire après avoir épluché les notes de Kinbote, selon le conseil de celui-ci en introduction -ce que j'aie fait et ne regrette pas), reprend quelques vers de ce poème et les commente à sa manière en lien avec son pays d'origine. Il fait des parallèles avec les États-Unis où il vit actuellement (dans la fabuleuse ville de New Wye), juste à côté de la maison du fameux poète Shade, professeur à l'université où tous deux travaillent. J'ai donc énormément appris sur les coutumes épatantes de Zemblia pour la joie de mes zygomatiques, tout comme sur les commentaires de lettrés et commentateurs littéraires.
« ... ce passage devrait être associé dans l'esprit du lecteur à l'extraordinaire variante donnée dans la note précédente... ». J'aime la modestie de Kinbote. Il est incroyable cet homme !
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Je viens de relire Feu Pâle, que j'avais découvert il y a 20 ans et qui m'avait fasciné. C'est un livre de Vladimir Nabokov, un romancier que je place au dessus de tous les autres et que ses admirateurs qualifient souvent de magicien, d'illusionniste ou d'enchanteur.
Ce livre, un roman, ne ressemble à aucun autre, en tout cas dans sa structure : il se présente comme une monographie consacrée à un long poème – 999 vers! –, comportant une introduction et 200 pages de notes de commentaires numérotées. Imaginez ma surprise quand j'avais ouvert et feuilleté le livre pour la première fois... Coup d'oeil à la page de couverture pour vérifier qu'il y avait bien inscrit : Feu Pâle, roman...

L'introduction – imprimée en italique! – m'étant apparue longue et rébarbative, je m'étais attaqué directement au poème. J'avais buté sur les 4 premiers vers :
C'était moi l'ombre du jaseur tué
Par l'azur trompeur de la vitre ;
C'était moi la tache de duvet cendré - et je
Survivais, poursuivais mon vol, dans le ciel réfléchi.
... 999 vers comme cela!... Ce n'était pas ce que j'avais envie de lire...

Déterminé à comprendre, j'avais repris consciencieusement l'introduction. Et là, il m'était apparu que cette introduction n'en est pas vraiment une. S'y dissimule le début d'une narration, laquelle trouve sa suite dans les notes de commentaires, notes dont il faut enchaîner la lecture sans trop se préoccuper du poème. L'histoire prend corps progressivement, comme un puzzle inattendu se construisant tout seul : un narrateur bizarre, un peu incohérent, raconte les aventures d'un roi (du genre roi d'opérette) en fuite à la suite d'une révolution dans son pays et sa traque par un tueur mandaté pour l'exécuter. Personnages caricaturaux et scènes cocasses, vrais-faux témoignages et mensonges par omission, digressions dont on ne mesure pas l'intérêt sur le moment et qui prennent tout leur sens 50 pages plus loin : à la fin du livre, quand toutes les pièces du puzzle sont assemblées, c'est l'enchantement ; la magie de Nabokov a opéré.
Aussitôt achevée, j'avais repris la lecture au début afin d'avoir une vision d'ensemble clarifiée de ce qu'il faut bien appeler un exercice de style parodiant certains ouvrages universitaires américains. Je voulais aussi repérer les signaux qui m'avaient échappé la première fois, mieux comprendre des passages qui m'avaient paru obscurs, bref, tenter de déceler les "trucs" du magicien Nabokov.

J'avais gardé un souvenir émerveillé de ce livre et je m'étais promis de le relire. Bien sur, la magie n'opère plus de la même façon quand on a déjà vu le spectacle et qu'on a démystifié la plupart des ficelles. Mais je reste fasciné par l'habileté de l'auteur.

Le relirai-je un jour à nouveau ? Pourquoi pas. Je découvre sur Internet que ce roman peu connu (une centaine de lecteurs sur Babelio, à comparer aux 27 000 lecteurs du Petit Prince) est considéré comme un ouvrage culte par quelques exégètes et que les actes, gestes et paroles des personnages font l'objet de multiples interprétations.
Et les 999 vers du poème doivent bien avoir du sens. Il faudra donc qu'un jour je m'y remette.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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FEU PÂLE de VLADIMIR NABOKOV
Si Nabokov est universellement connu pour sa Lolita, on parle peu de ses autres livres et notamment de Feu Pâle, une oeuvre difficile à qualifier, pas vraiment un roman mais assurément un ovni littéraire.
Le livre se décompose en trois parties, la première est la narration de la rencontre à l'université américaine de New Wye entre John Shade, poète et enseignant, et Charles Kinbote, professeur de littérature zemblienne. Ce dernier explique leur amitié et la manière dont il récupère à la mort de Shade le manuscrit d'un poème qu'il venait de terminer.
La seconde partie est la transcription du poème en lui même, 999 vers au lieu des 1000 prévus. le poème est découpé en quatre chants, parle d'un jeune garçon (Shade)dont les deux parents, ornithologues, sont morts quand il était très jeune. Il fût élevé par sa tante Maud, ce fût un enfant malade, un genre d'avorton, sujet aux évanouissements. Suivent ensuite de longues considérations sur la mort, la vie après la mort, le Paradis et la réincarnation ainsi qu'un éloge de la beauté, comment la rechercher. C'est sombre et décalé mais rempli d'oiseaux( les dix premiers vers parlent de la mort d'un oiseau contre une vitre)il semble y avoir une énigme policière qui mentionne Sherlock Holmes et des syllogismes dont celui ci «D'autres hommes meurent, mais moi je ne suis pas un homme, donc je ne mourrai pas »
La troisième partie, la plus longue, est celle des commentaires de Kinbote sur le poème. Il va donc reprendre des mots, des phrases et en donner son interprétation et c'est là que tout part en plein délire, car Kinbote va raconter à travers l'analyse des vers de Shade l'histoire du royaume de Zembla dont il semble avoir été roi. Ces commentaires ne seront qu'un prétexte à nous donner des détails sur ce pays qui adore le régicide, dont une quinzaine de rois ont trouvé des morts violentes. Tout revient vers Zembla. Kinbote pensait que Shade lors de leurs conversations avait intégré dans son poème l'histoire de son pays mais à chaque fois qu'il le faisait, sa femme Sybill lui demandait de l'effacer. Il ira jusqu'à faire sortir de Zembla un assassin pour le faire arriver sur le campus pour le tuer!

On peut penser que Nabokov, de façon extrêmement érudite, a voulu se moquer des critiques et autres exégètes qui fourmillent dans les universités. Il s'est sûrement bien amusé avec ce texte qui a suscité de multiples analyses. Beaucoup d'humour et d'ironie qui font penser un peu à Cortazar ou Borgès.
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J'étais au Blue Lagoon avec Zaph et franchement, je ne sais pas ce qu'ils mettent dans leurs cocktails...

Zaph - "Je connais un bar plus sympa qui s'appelle le "Garder l'encre", mais ils ne font que de l'Irish Coffee. Ici par contre, il y a un bon choix de cocktails."

Ingannmic - "Je suppose que ce sera un Daiquiri pour toi ?"

Zaph - "Ah non, Nabokov demande une boisson à base de vodka. Tiens, pourquoi pas un Blue Lagoon, puisque c'est le nom de ce bar ? Et pour toi ?"

Ingannmic - "Pour moi, ce sera un Passion Royale, en l'honneur de celle que manifeste le narrateur de Feu pâle (tiens, ça ferait un joli nom de cocktail) pour les têtes couronnées de sa lointaine patrie..."

Zaph - "Dis, je ne sais pas quel effet t'a fait ce livre, mais pour moi, c'est une énorme et excellente surprise! A vrai dire, de Nabokov, je n'avais lu que le célèbre et sublime "Lolita", ainsi qu'un recueil de nouvelles assez plaisant. Je me disais depuis longtemps que je devrais lire un autre livre de Nabokov, mais je repoussais toujours. Pourquoi? Peut-être parce qu'on n'entend jamais parler de ses autres livres, qui sont probablement éclipsés par la réputation sulfureuse de Lolita ?"

Ingannmic - "Peut-être parce que son oeuvre est réputée complexe ? J'ai lu également Lolita et un autre de ses titres, dont j'ai gardé très peu de souvenirs, excepté la difficulté à vraiment comprendre certains passages... Mais je te rejoins : "Feu pâle" a été une excellente surprise. Bien que complexe, par sa structure notamment, c'est un roman complètement abordable, mais c'est surtout une lecture extrêmement plaisante !"

Zaph - "Oui, la structure est certainement assez complexe, et il y a surement plein de niveaux et de références qui m'ont échappés. Mais l'idée de base est géniale, ce pseudo poème posthume et son commentaire (bien plus long que le poème) qui dévie complètement du sujet pour se focaliser sur les préoccupations du commentateur, c'est grandiose. J'ai d'ailleurs fini par trouver ce Charles Kinbote presque touchant, ce qui est un tour de force tant ses commentaires sont égocentriques et hors-propos."

Ingannmic - "Je l'ai personnellement trouvé plutôt agaçant. Mais cela ne m'a pas gêné car cela n'a aucun importance : faire du narrateur ce personnage présomptueux est de la part de l'auteur une ruse habile. Il utilise la conviction que Kinbote a de son importance et de son influence sur le poème rédigé par le défunt Shade pour bâtir un récit qui, censé être un commentaire de ce poème, devient une histoire à part entière...
Et j'ai constaté au cours de ma lecture un phénomène étrange : à certains moments, de manière inconsciente, je ne savais plus si Kinbote évoquait le personnage de Shade ou celui du roi de Zembla, personnage central de son récit. Parce qu'il nous entraîne dans une mise en abyme qui mêle plusieurs niveaux d'intrigues. "

Zaph- "Agaçant, oui, mais il y a quelque chose d'un peu tragique dans ces histoires d'ambitions déçues, qu'elles soient d'ordre royal, littéraire, sentimental ou amical. Comment Kinbote tente de se réfugier dans cette pseudo-amitié du grand poète, alors qu'on sent bien, même vu par le prisme de son propre récit, qu'il n'est qu'un gros casse-pieds. Ce qui m'amène à te poser la question du poème. On aurait presque tendance à l'éclipser, mais il est quand-même central dans le livre. Alors, comment l'as-tu trouvé ?"

Ingannmic - "Étonnant. parce qu'au fil des étapes de son existence qu'y raconte Shade -de son enfance à son expérience tragique de père, de son amour pour sa femme à son expérience de la mort-, il mêle de brefs passages assez triviaux, qui décrivent des faits de manière simple, à de longues envolées lyriques et très imagées. Je suis sans doute désavantagée par rapport à toi, qui l'a lu en VO, mais même traduit en français, je l'ai aussi trouvé envoûtant. riche de métaphores souvent inattendues, et très touchant. Ce poème est finalement ce qui nous permet sans doute de connaître Shade de la manière la plus juste, sans le filtre de subjectivité et de narcissisme dont Kinbote pare son commentaire."

Zaph - "Bien, je crois que c'est ce qui m'a le plus déstabilisé dans le livre. En le lisant, je n'arrêtais pas de me demander "et si j'avais lu ce poème dans un vrai recueil de poésie, est-ce que je l'aurais trouvé bon ?" Comme si "Pale Fire" n'était pas un vrai poème parce que mis sous la plume de John Shade, un poète imaginaire. En plus, Shade est présenté comme un grand poète, même si c'est surtout l'opinion de Kinbote, et on ne peut pas trop s'y fier.
Est-ce que Nabokov écrivait de la poésie en dehors de ce livre ? J'avoue que je ne sais pas, je connais très mal son oeuvre finalement. Je pestais sur moi-même de me poser ce genre de questions; c'est l'équivalent littéraire de juger un vin sur son étiquette; je me décevais. En plus, il me semble comme toi qu'il y a des passages assez inégaux dans le poème. Et comme tout le bouquin joue sur les faux semblants, je me demande si ce poème n'a pas été très intelligemment composé par Nabokov pour entrer dans ce jeu et susciter ce genre de réaction chez le lecteur. Je sais qu'il en est capable, il aime jouer avec les lecteurs."

Ingannmic - "Je ne me suis pas posée tant de questions, je me suis docilement laissée mener par la volonté de Nabokov ! Et j'y ai récolté un grand plaisir ... L'un des aspects qui m'a le plus réjouie, c'est cet humour fait d'un mélange de dérision et de rocambolesque. Certains passages sont à la fois drôles et riches d'aventure, notamment les anecdotes évoquant la fuite du Roi de Zembla, où encore celles mettant en scène Gradus sur les traces de ce dernier.. on nage par moments en plein vaudeville !
C'est tout de même extraordinaire cette façon qu'a l'auteur de mêler les genres : le romanesque et la poésie, la fable, aussi, en créant ce royaume de Zembla, et sa dynastie de rois atypiques."

Zaph - "Oui, vraiment un chouette bouquin, en résumé. Il n'y avait aucune raison d'en avoir peur. du coup, j'ai ajouté deux autres Nabokov dans ma listalire: "Pnine" et "La défense Loujine". Tu veux un autre Passion Royale ?"

Ing - "Avec plaisir ! Et accompagnons-le de quelques zakouskis..."
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Voici un singulier roman, dont la matrice est un poème autobiographique, augmenté d'un docte développement commis par un voisin du créateur de l'opus, comprenant une introduction, des commentaires et un index.

C'est un peu la fable du geai qui veut se parer des plumes du paon. Charles Kimbote est un universitaire inverti, misogyne et solitaire, voisin de l'auteur de l'oeuvre dont il est question, intitulée Feu pâle, John Shade. Ami autoproclamé de l'artiste, qu'il espionne impudemment, le professeur, sous couvert de travaux érudits, pérore, tire franchement et sans vergogne la couverture à lui. La masse écrasante de l'appareil critique tend à éclipser l'oeuvre d'art qu'il a pourtant vocation de servir : l'exégète pontifiant, au lieu d'agrémenter le texte de commentaires éclairants, parasite ce dernier de considérations personnelles, de jugements acerbes sur ses contemporains, d'approfondissements ayant trait à sa patrie natale de Zembla, et à la destinée du dernier de ses souverains, sans rapport évident avec le volumineux poème, si ce n'est que l'indélicat voisin n'a eu de cesse d'en importuner l'auteur pour qu'il en soit question dans ce dernier. Bref, le dénommé Charles Kimbote fait l'étalage de tout un pédantisme risible et à prime abord abscond.

Feu pâle est un exercice de style, un tour de force furieusement jubilatoire. C'est une drolatique satire de l'érudition brassant de l'air dans sa stérilité foncière, se drapant d'une certaine dignité, singeant la véritable noblesse qui n'appartient qu'au créateur, qu'à l'artiste.
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
--Vers 680 : Lolita

Les cyclones importants ont des noms féminins en Amérique. Le genre féminin n'est pas tellement suggéré par le sexe des furies et des vieilles mégères que par une application professionnelle générale. Ainsi, toute mécanique devient « elle » pour son usager affectueux, comme tout feu - même le plus « pâle » ! - est féminin pour le pompier et comme l'eau est féminine pour le plombier passionné. On ne voit pas trop bien pourquoi notre poète a choisi de donner à son ouragan de 1958 un nom espagnol peu usité (on le donne parfois aux perroquets) au lieu de Linda ou Loïs.
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La consommation d'un aliment tripoté par un de mes semblables m'est, comme je l'expliquai aux convives rubiconds, aussi répugnante que l'idée de manger une créature humaine, y compris -je baissais la voix- la plantureuse étudiante à queue de cheval qui prenait notre commande et léchait son crayon.
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Je ne connais rien de plus apte à vous couper l'appétit que de n'avoir que des personnes âgées assises autour d'une table, tachant leur serviette de la détrition de leur maquillage, et essayant subrepticement, sous le couvert de sourires anodins, de déloger l'écharde d'une graine de framboise coincée entre le dentier et la gencive.
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We are absurdly accustomed to the miracle of a few written signs being able to contain immortal imagery, involutions of thought, new worlds with live people, speaking, weeping, laughing. We take it for granted so simply that in a sense, by the very act of brutish routine acceptance, we undo the work of the ages, the history of the gradual elaboration of poetical description and construction, from the treeman to Browning, from the caveman to Keats. What if we awake one day, all of us, and find ourselves utterly unable to read? I wish you to gasp not only at what you read but at the miracle of its being readable.
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Un frisson d'alfear (peur incontrôlable causée par les elfes) courut entre ses omoplates.
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