Parfait-tic, tome 3

J'ai vraiment l'impression d'avoir lu plus de deux tomes, les choses vont tellement vite d'une certaine façon avec Parfait tic que quand j'ai vu que je n'en étais qu'au tome trois, je me suis dit… Quoi ? Ce n'est pas possible ! Mais si ! C'est plutôt amusant comme constat même si j'espère que sur le long terme cela ne sera pas un défaut et que je ne vais pas m'ennuyer.

Bref, revenons un peu à ce tome trois. Fûko est toujours en admiration complète devant Daiya, même si celui-ci ne la voit toujours que comme une amie. C'est un peu douloureux à voir, mais j'avoue que notre jeune héroïne a quand même sacrément du courage, car elle ne se laisse pas abattre. Elle cherche bien entendu à être le plus souvent avec le jeune homme, mais elle a bien compris sa façon de voir les relations amoureuses et elle ne veut pas franchir ce cap pour l'instant.

Difficile de garder la tête froide pourtant, car Daiya se montre très attentionné et la protège de nombreuses fois dans ce tome. Difficile aussi de comprendre le garçon. C'est un peu l'inconvénient du shôjo. Avoir le point de vue unique de l'héroïne ne nous permet pas de vraiment comprendre les autres personnages. Comme Fûko on ne peut faire que des présomptions alors que clairement, j'aurais envie de creuser un peu plus !! Parce que derrière ce sourire, on sent clairement qu'il y a quelque chose de plus sombre. Mais, nous n'en sommes qu'au tome trois et je dois me montrer patiente.

Surtout qu'ici, on sent les embrouilles qui arrivent à grands pas. Déjà Ichi. Ses sentiments pour Fûko sont plus que clairs (pour tout le monde sauf pour les intéressés, bien entendu) et bien qu'il respecte les sentiments de sa voisine pour son cousin, on sent qu'il ne lui faudrait pas beaucoup pour tenter sa chance… Et bien que je préfère Daiya, j'ai aussi envie de le voir heureux. C'est, je l'avoue, un triangle amoureux plutôt ingénieux. Rien n'est vraiment fixé et chacun explore ses sentiments petit à petit. J'espère juste que tout n'explosera pas à la figure de nos héros.

L'arrivée aussi d'une rivale était un point intéressant et cela à deux niveaux. Déjà, Nanaji Nagamu nous martèle encore une fois qu'il vaut mieux rester soi-même et que c'est cela le plus important. Rester fidèle à ce que l'on est et ne pas chercher à être quelqu'un d'autre ou à faire plaisir aux autres en changeant. A cet âge, je trouve que c'est un message très important. Ensuite, cela permet d'un peu plus explorer la façon de voir les choses de Daiya. C'est infime, bien entendu, mais j'ai comme l'impression que l'on a fait un pas en avant. La fin nous tease méchamment, mais je ne vais pas m'emballer pour autant.

L'histoire continue son petit bout de chemin avec pas mal d'éléments intéressants et une densité qui me surprend un peu (dans le bon sens du terme). Si globalement l'ambiance est bonne enfant, j'aime voir des sujets plus sensibles ressortir également. Pourvu que cela dure.