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Etrange. Intrigant. Histoire de meurtres et de manipulations.
J'ai eu un peu de mal à suivre l'intrigue. Savoir qui est le narrateur n'est pas toujours facile au fil des chapitres.
Une écriture très particulière qui m'a perturbée. Une ambiance tout aussi particulière. Une touche très masculine dans la façon d'écrire.
Ai-je aimé ce roman ? Pour être honnête, non. Je reste dubitative en refermant ce livre.
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Je crois que c'est la couverture et le titre poétique qui m'avaient poussée à acheter ce roman dont j'ignorais tout. Après cet achat compulsif, il était allé dormir sur une étagère pendant assez longtemps. J'ai bien fait de nettement ralentir les achats faits sur un coup de tête parce que les bonnes surprises sont finalement rares. « L'hiver dernier, je me suis séparé de toi » n'a pas été une lecture convaincante.

Et pourtant ça aurait pu être bien. Les thèmes abordés sont intéressants et intemporels : jusqu'où un artiste peut-il aller pour son art ? Quelle est la frontière entre génie et folie ? L'art transcende-t-il la vie ou bien n'est-il qu'une pâle imitation ?... Et l'idée d'aborder ces sujets à travers une intrigue policière est plaisante en théorie. Mais, le traitement adopté par l'auteur m'a vraiment déplu. J'ai trouvé qu'il complexifiait inutilement son intrigue. A force de chercher à surprendre avec des révélations inattendues, le récit se perd et m'a perdue aussi. Et ce d'autant plus que l'auteur opte pour une forme narrative elle aussi inutilement compliquée. le récit aurait vraiment gagné en efficacité s'il avait été plus simple. Ce traitement m'a en plus donnée l'impression d'être face à un texte prétentieux. Cette narration alambiquée m'a donné le sentiment que l'auteur se donnait des grands airs alors que, finalement, ces rebondissements en font un simple thriller pas très bien mené et qui ne provoque pas grand-chose en terme de sensations.

Un roman que je vais vite oublier ainsi que son auteur.
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Un journaliste est engagé par un éditeur pour écrire un livre sur un artiste-photographe emprisonné et condamné à mort pour avoir immolé deux femmes dont il voulait photographier les derniers instants. Mais Kiharazaka Yûdai, le meurtrier, ne compte pas se livrer si facilement. Il ne nie pas les faits mais accepter de parler à condition que le journaliste lui ouvre son âme. Réticent, l'intervieweur se livre dans quelques lettres tout en enquêtant, rencontrant les différents protagonistes de l'affaire, allant jusqu'à entamer une relation avec la soeur du photographe. Au fil de ses recherches, il découvre d'étranges personnages, un autre enquêteur et, peut-être, une autre vérité...

Avec ses airs du Silence des agneaux et du Portrait de Dorian Gray, L'hiver dernier, je me suis séparé de toi est un roman étrange, intrigant, déconcertant tant l'auteur se joue de son lecteur, alternant les points de vue, les narrateurs, et brouillant les pistes pour jouer avec la réalité et la vérité.
Dans un style épuré et percutant, Fuminori Nakamura nous livre un roman retors et déroutant qui questionne sur l'Art et jusqu'où un artiste peut aller pour assouvir sa quête de perfection et mêle perversion, crime, vengeance et folie. Malgré le feu brûlant de leurs passions, les personnages semblent désincarnés, certains sont même des poupées qui remplacent un être vivant n'en gardant que l'aspect physique et abolissant leurs sentiments propres.
Une expérience de lecture déstabilisante mais qui sait prendre dans ses filets un lecteur désireux de connaître une vérité qui ne cesse de se dérober. A découvrir.
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Un photographe est en prison pour avoir immolé deux femmes.
Est-ce à cause d'une passion morbide pour le feu ?
A t'il voulu faire souffrir ces femmes et se repaître de leur terreur ?
L'a t'il fait dans le seul but de pouvoir capturer ces instants en photo ?
Un journaliste va le rencontrer et tenter de découvrir la vérité, qui bien évidemment ne sera pas telle qu'on le pensait.
Ce court roman nous fait pénétrer au plus profond des fantasmes d'un homme, et nous parle d'amour, de possession, de folie et de vengeance.
C'est aussi une plongée dans un univers malsain et étrangement captivant.
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Un éditeur demande à un journaliste d'écrire un livre sur un condamné à mort. Ce dernier, photographe a immolé deux femmes. le fond de l'histoire est sombre, très sombre mais intéressante car on pénètre dans une histoire qui se dévoile sous différents aspects. C'est l'histoire d'une vengeance orchestrée dans les moindres détails. On frôle la folie, la perversité, la perdition. Sur le fond, le récit est parfois difficile à suivre puisque plusieurs personnages interviennent tour à tour et on perd un peu le fil, ce qui ternit un peu l'ensemble. Mais en fin de récit, une relance dynamise le roman et permet de finir sur une note positive.
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Un journaliste doit écrire sur commande un livre sur un homme condamné à mort pour avoir immolé deux femmes, peut être pour pouvoir les photographier à ce moment fatal. le journaliste, fasciné par une photo de l'homme, primé à un concours et représentant un papillon, est de plus en plus troublé pendant son enquête, dans laquelle des interférences semblent se produire. D'autant plus que les différentes personnes qu'il rencontre pour en savoir plus, lui renvoient en permanence son manque de poids par rapport au sujet.

Le livre intercale des récits effectués à la première personne, mais par deux personnes différentes. On met un petit moment à s'en rendre compte, ce qui dans premier temps crée plus de confusion que de trouble. Evidemment il s'agit d'un sujet "sulfureux" avec des connotations sexuelles, du fétichisme, un peu de SM, des morts....Mais au final, tout cela reste très lisse, voire très convenu. Peut-être parce qu'on reste à la surface des personnages, que l'on pourrait presque trouver interchangeables, sans visage, et encore moins sans intériorité. Enfin, j'ai trouvé le livre pas très bien écrit (pas bien traduit ?), d'une façon très plate et triviale.

La façon de mener l'intriguer laisse aussi peu de place à l'imagination du lecteur, tout nous est livré par les narrateurs, sans qu'on ait le temps d'élaborer nos propres interprétations, se poser des questions. J'ai trouvé la toute fin presque grotesque, avec ses menaces d'empoisonnement qui tournent au grand guignol. En fait, je crois que je n'ai jamais réussi à entrer et à croire à cette histoire.

Bref, j'ai trouvé les 180 petites pages longues...
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Lire, lire beaucoup, c'est se confronter à des univers différents. le moins que je puisse dire st que je n'ai pas été réceptive à cet univers-là.
Que le sujet soit particulier est une chose, que la narration soit aussi compliquée en est une autre, et je n'ai pas eu envie de basculer dans l'univers de l'auteur. Ce roman nous raconte l'histoire d'un photographe accusé d'avoir immolé deux femmes. Si la première fois, l'acte avait pu passer pour accidentel, la seconde fois, ce ne fut pas le cas.
Le lecteur arrive après – après la condamnation, au moment où l'affaire attire un journaliste, et son éditeur, afin d'écrire un livre sur le photographe. Au cours de ce récit déstructuré, on découvre que quelqu'un d'autres, qui correspond régulièrement avec le photographe, veut aussi écrire un livre. le premier auteur se lit dangereusement avec la soeur du suspect. En ligne de mire, les « poupées » créées à l'effigie d'une femme, décédée, oui, les poupées ne sont jamais masculines, ou comme cela devient le cas au fil de l'intrigue, toujours vivante. Oui, il est des japonais qui vivent avec des poupées, et, pour citer une de mes élèves « oui, mais ce sont des japonais. Il ne faut s'étonner de rien ». le journaliste enquête donc aussi sur ce sujet, rencontre le créateur des poupées, quelqu'un qui ne lui paraît pas inquiétant du tout – comme si le fait d'accomplir des actes inquiétants ou hors norme pouvait se voir.

Alors oui, j'ai souvent eu du mal à suivre, je me suis perdue avec les noms qui se ressemblent fortement (et la quatrième de couverture ne les donne pas, donc pas facile de trouver un repère) et les temporalités qui s'entrechoquent. Ce n'est pas tant que l'on joue avec le lecteur, qu'on le questionne – même si j'encourage fortement le lecteur à se poster et à se questionner sur les faits qui nous sont narrés – mais que l'auteur a superposé des strates de création artistique : le photographe, le journaliste, le créateur de poupées, la légende de la première poupée, qui n'est pas sans rappeler « le portrait ovale » d'Edgar Allan Poe, le (les ?) vidéastes. Ce n'est pas une histoire qui nous est racontée, c'est une histoire qui est sans cesse re-crée, jusqu'au dénouement.
A vous de voir si vous avez envie de la lire ou pas.
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Cela fait seulement 2-3 ans que je lis de la littérature asiatique, surtout japonaise et coréenne. Les éditions Philippe Picquier sont une vraie mine d'or pour ceux qui, comme moi, souhaitent découvrir cette littérature. Après quelques mois sans lire de romans japonais, j'ai finalement débuté la lecture de "L'hiver dernier je me suis séparé de toi", roman de Fuminori Nakamura. du même auteur, j'avais eu l'occasion de lire "Pickpocket", un roman qui m'avait séduite par son intrigue et son personnage principal, tous deux déroutants. Hélas, je suis loin d'avoir apprécié la lecture de ce nouveau roman...

Pour être honnête, j'avoue que c'est le titre du livre qui m'a poussée à le choisir dans la masse critique, ainsi qu'un résumé mettant en avant le côté gothique de l'intrigue. Malheureusement, je suis restée totalement hermétique à l'histoire et ses personnages. La construction même du roman ne m'a pas plu. J'ai trouvé l'ensemble brouillon. Qui plus est, tous les personnages sont dérangeants (dans le mauvais sens du terme) ce qui ne rend pas l'intrigue agréable à suivre. Je m'attendais à ce que l'intrigue ressemble plus que ça à une enquête. Mais l'auteur ne nous offre quasiment que de longs soliloques inintéressants.

J'ai eu du mal à rentrer dans le roman et beaucoup de mal à le lire en entier... Bref, je n'ai vraiment pas accroché. Je tiens malgré tout à remercier malgré tout Babelio et les éditions P. Picquier pour l'envoi de ce livre.
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J'ai trouvé le début de cette lecture difficile avec des personnages dérangeants puisque le lecteur est plongé dans la noirceur de l'être humain. Cependant, j'étais tout de même curieuse de découvrir la vérité sur les soi-disant meurtres. La narration alterne les points de vue et brouille les pistes en disséminant des indices pas toujours fiables. Les révélations arrivent après plus de la moitié du livre et remettent en question beaucoup de choses. le mystère prend réellement sens dans les dernières pages du livre. En somme, une curieuse lecture dans une atmosphère malsaine. Malgré son format court (180 pages), le début est très long même si j'ai lu les derniers chapitres très rapidement. Je ne conseillerai pas vraiment.
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Sur la photo prise par Kiharazaka Yûdai, qui porte pour titre Papillons, soit une myriade de papillons noirs volant en tous sens dans une pièce blanche, un personnage est à l'arrière plan, mais la silhouette est floue. Comme un jeu où les apparences sont troubles.
Qui est ce photographe meurtrier ? Sa soeur ? Sont-ils un couple pervers ? Jusqu'où semble semble aller leur relation quasi incestueuse ? Il y a beaucoup de manipulation dans ce récit – y compris de l'auteur Nakamura sur son lecteur, notamment grâce à sa composition où des documents rédigés alternent avec le récit. le roman s'emballe au moment où l'on perd pied avec ses documents (documents relatifs à l'enquête sur le meurtrier mené par un journaliste) dont on ne comprend plus qui les a vraiment écrit, avant la chute… L'hiver dernier, je me suis séparé de toi n'est pas qu'un roman noir, on trouve aussi une pointe de métaphysique, et comme dans ses autres livres, Nakamura parle de manque à combler et de désir, sous le regard perturbant de ces poupées et de ces photos...
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