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3,46

sur 157 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un livre sans intérêt, ni profondeur qui veut comparer deux cultures et bien sûr dénoncer les « travers » des français mais en utilisant trop facilement tous les mauvais clichés : les français sont sales, sont pas sympathiques…. Bref ! Quel ennui ce livre !
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Et le prix du livre enfonçant le plus grand nombre de portes ouvertes en un minimum de pages est attribué à... Nââândé !? ! Bienvenue dans un ouvrage qui enfile les clichés à longueur de chapitre, qui se contente de réflexions superficielles sans aucune trace d'une analyse un tant soit peu poussée, qui amalgame allègrement Parisiens et Français (car c'est bien connu, pour les Japonais, la France se limite à Paris, plus précisément à deux ou trois arrondissements qu'ils visitent au pas de course et en troupeau de vingt, appareils photos à la main et visières vissées sur la tête - à cliché, cliché et demi)... Une collection d'anecdotes au mieux inintéressantes, au pire agaçantes, entrecoupées de l'horripilant "Nââândé ?!" qui revient comme un leitmotiv tout au long de l'ouvrage. Évidemment, le livre se cherche une filiation avec les Lettres persanes, mais là où Montesquieu avait du génie et une réflexion à proposer, Eriko Nakamura se contente d'enchaîner les banalités sans faire preuve d'aucun second degré, et loin d'oeuvrer pour la compréhension mutuelle des deux peuples, elle les renvoie finalement dos à dos : les Parisiens sont sans doute grossiers, arrogants et égoïstes, mais les Japonais sont coincés, maniaques et perdent un temps fou en politesses excessives... (la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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A lire entre deux stations.

L'exercice était pourtant simple.
Les premiers mots donnent le ton. "Nââânde!?" et l'étonnement japonais serait intraduisible en français. Ce mot se traduit littéralement par "pourquoi ?". Certes, un Français exprimera son étonnement d'une autre façon, mais cela reste facilement traduisible ; d'autres mots auraient mieux exprimé cette difficulté de traduction entre différentes langues/cultures.
L'ouvrage est fait de banalités, d'approximations, de raccourcis et dépourvu analyses ou de documentations. Des clichés sont même donnés comme vérités : "Les Japonais me font souvent penser aux Anglais : nous avons plus de codes sociaux que les Français, nous sommes mieux "éduqués" mais nous sommes aussi beaucoup plus déjantés!" Plus inquiétant : "l'Arabie Saoudite, où les femmes ont le droit de conduire, mais avec des restrictions".
Une déclaration d'amour ne suffit pas à s'exonérer de rigueur, de réflexion et, d'autant plus pour ce sujet, d'une intention de dépasser les idées reçues.
Il faut bien comprendre le point de vue proposé. Paris, c'est Lipp, le 7e, Porte Maillot, Charles-Edouard, Achille, Amandine, Agnès... "Je viens d'une famille très ouverte" ; "une maison de couture française chez qui j'avais l'habitude de m'habiller" ; "contrairement à beaucoup de Japonaises, je n'étais pas dans le fantasme du Français prince charmant." ; "J'entre dans la cabine et... j'ai l'impression d'être à Woodstock ou dans un pays du tiers-monde." Je, je, je ! Nââânde, Nââânde, Nââânde?!
Si vous vouliez en apprendre plus sur les Parisiens et les Tokyoites, à moins d'être néophytes, vous n'aurez pas grand-chose à vous mettre sous la dent ; tout n'est que clivage poli/pas poli. Néanmoins, vous pourrez vous faire une idée d'une branche japonaise habitant Paris.
Ce livre aura au moins le mérite de se lire très facilement et de permettre d'engager des discussions ; et il nous en faut peu. À nous d'aller plus loin que les lieux communs et d'exiger plus que la médiocrité !
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