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431 pages
Auto édition (31/12/2021)
4.5/5   7 notes
Résumé :
Batagasc et Tolto, deux amis, chasseurs de monstres, se retrouvent embarqués dans un conflit ancestral. Les secrets des deux compères risquent de voler en éclats sous la menace de le Reine Rouge. L’issue est incertaine, mais le sort du monde pourrait dépendre de ces deux amis.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je suis si contente d'avoir reçu ce service presse ! Je ne dois avoir que quelques points négatifs sur ces 431 pages que j'ai dévorés. Comment ne pas se faire happer par la narration quand, dès l'avant-propos, l'auteur nous place dans un certain contexte ? Je m'explique. Tout comme les préfaces de la série Les Bannis et les Proscrits de James Clemens, ma référence préférée, il y est écrit que ce roman a été rédigé par les Scribes d'Andar et que les faits contenus sont réels. le genre de détail qui m'a à tous les coups ! Un excellent début qui annonce un beau voyage.



Commençons par LE gros point positif de ce roman : l'univers richissime. Je ne sais pas combien de temps l'auteur a passé dessus, mais il n'a pas lésiné sur les heures ! Pour nous éviter le tournis (oui, c'est impressionnant le nombre de termes, prénoms, Dieux et autres à retenir !), l'auteur nous a fourni plusieurs aides qui encadrent l'histoire, mais qui sont également présentent dans le texte.

Au tout début du livre, on trouve un lexique sur le langage féerique ainsi que quelques termes et une véritable frise chronologique retraçant l'Histoire de cet univers. Top ! Surtout quand on sait que les origines ont un rôle assez important dans la narration. Tout à la fin de l'histoire, il y a deux appendices qui présentent deux textes retranscrits par les Scribes d'Andar. Un gros plus pour comprendre l'univers du roman.

En plus de tout cela, l'auteur ou plutôt les Scribes d'Andar ont décidés de garder des passages en langage féerique : l'Andari. Pas de panique, la traduction est donnée en note de bas de page. Cela donne énormément de vie à l'histoire. Pour parfaire le tout, de nombreux chants, poèmes et récites légendaires sont présents dans le roman. Tous ces éléments montrent à quel point l'auteur a travaillé son monde et à quel point il est complet.


L'histoire de ce roman est découpée de façon intéressante. Il y a deux parties bien distinctes. La première concerne la naissance de la Reine Rouge et la deuxième, l'aventure de Batagasc et Tolto. Les différents temps sont bien indiqués et il est impossible de s'y perdre. L'odyssée des deux amis va nous amener vers de dangereuses contrées et des personnages terrifiants dont il faudra se méfier ! Entre moments badasses et passages inquiétants, la troupe d'aventuriers ne sera pas épargnée.


Passons aux personnages et je vais essayer d'être brève pour éviter tout spoil ! Globalement, j'apprécie beaucoup les différentes personnalités des personnages principaux comme secondaires. Ils sont comme l'univers, construit avec une évolution logique. Comme c'est une aventure, les héros voyagent et rencontrent de nombreuses personnes. C'est ainsi que nous avons la joie d'assister à des retrouvailles touchantes, joyeuses ou plus épineuses !

Ici, je ne m'arrêterai que sur le personnage de Tolto. Malgré son passé compliqué, il a su appliquer les préceptes de sa lignée. du petit garçon effrayé il ne reste plus qu'un homme fort, charismatique qui sait s'imposer de la bonne façon. Il inspire confiance et il n'hésite pas à accorder une seconde chance à la personne qui le mérite. J'ai hâte de voir comment les différents événements vont l'impacter dans les prochains tomes, s'il y en a !


Le dernier point que j'aimerais aborder concerne la plume de l'auteur. Bien qu'elle soit généralement fluide et imagée, j'ai deux petits points qui assombrissent légèrement le tableau. Il y a certains passages qui ont été maudits d'un abus de virgules, chose que je ne vois que très rarement. Cela donne à la narration une voix essoufflée ! La surprise passée, j'y ai moins fait attention, tant j'étais dans l'histoire. le dernier bémol touche les répétitions un peu lourdes, qu'ils soient dans la narration ou dans un dialogue.

Pour animer son roman, l'auteur a choisi d'utiliser plusieurs voix. Cela permet une narration plus dynamique et une vision plus globale de la catastrophe qui s'annonce au fur et à mesure des pages. Les changements sont judicieusement faits et grâce à cela, pas de temps mort !



Vous vous en doutez, mais j'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai dévoré ! Je pense que la tranche d'âge est assez large et qu'il peut commencer dès 14 ans. Pour compléter cet univers, j'arrive à imaginer sans problème un livre illustré avec la faune, la flore, les lieux, les dieux et les personnages mythiques de cet univers. Ce serait génial ! Découvrez-le sans plus attendre !
Lien : https://hecateandbooks.wixsi..
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La Reine Rouge est un roman autoédité dont la sortie est prévue le 1er décembre 2021 et écrit par Ian Nale. L'oeuvre au ton héroïque et de plus de 400 pages nous émerge dans une aventure digne de Tolkien, du moins c'est l'impression que j'ai eue dès les premiers chapitres ! On y suit Gerledann, l'héritier oublié d'un royaume, Batagasc, le magicien étrange et cachant un passé sinistre, ainsi que d'autres personnages ayant tous leur importance au gré de l'histoire. Sur un fond tendu de guerre et de magie noire, ils devront contrer la menace grandissante au Nord, constituée de monstres horribles et de Morts qui marchent, et, plus précisément, celle de la Reine Rouge.

Ce qui m'a captivée dès le premier chapitre, c'est la facilité avec laquelle je me suis plongée dans l'univers de l'auteur. J'ai tout de suite ressenti cette ambiance héroïque à la Tolkien, avec une petite touche de Game of Thrones. Je n'ai pas pour habitude de comparer les oeuvres d'auteurs-ices à de “grands noms”, sachant que ce genre de remarque peut être prise de toutes les manières, bonnes ou mauvaises. Mais j'insiste. Ce que j'ai aimé dans La Reine Rouge, c'est ce que j'ai apprécié dans les autres oeuvres installées depuis des années : ce ton héroïque qui parvient à nous donner des frissons, une magie à la fois belle et terrible, dépendamment de ses utilisateurs-ices, l'imbrication d'épopées et de chants dans l'histoire, et ces grandes batailles qui nous transportent et nous font craindre pour les personnages.

Ma lecture a aussi été grandement aidée par la plume de Ian, que j'ai trouvé très fluide et diversifiée. L'auteur parvient à trouver un équilibre dans les descriptions, nous donnant juste assez pour bien visualiser, sans tomber dans la redondance. Petit point à noter, qui m'a chiffonnée au début, c'est le temps des verbes dans les dialogues qui fait parfois un peu pompeux, lorsque les personnages racontent de grandes actions qui ont eu lieu par le passé. Cependant, on s'y fait assez rapidement, puisque le style s'y prête, autant que le ton du récit et l'histoire en général.

J'aimerais m'attarder sur les personnages, qui sont à mon sens une des grandes forces de ce roman. Mon coeur de lectrice s'est attaché plutôt aisément à ceux-ci, au fil des pages. Et ce malgré le fait que, comme de nombreuses grandes fictions de high fantasy, les personnages soient dispersés sur une large carte, avec leurs propres aventures et défis à surmonter. J'ai une grande préférence pour Batagasc, avec qui j'ai personnellement beaucoup plus ressenti ce qu'il vivait et ressentait, en comparaison de Gerledann, par exemple. Ce dernier, bien construit, avait tout de la figure du héros déjà développée et achevée, et donc je me retrouvais moins dans son cheminement. Il en va de même pour la Reine Rouge, qui n'était pas assez présente à mon goût malgré le fait qu'elle soit l'ennemie centrale du roman. La tension autour d'elle et ce qu'elle représente était palpable, ce que j'ai adoré, mais il manquait quelque chose pour en faire un personnage mémorable. Je crois que je me suis beaucoup plus attachée aux personnages un peu plus secondaires : le magicien, ainsi que le jeune Salazar et même le dragon blanc, par exemple. Cependant, je pense que ceux-ci sont assez diversifiés et intéressants pour pallier les points mentionnés au-dessus, ce qui fait que je n'ai nullement été déçue par cette lecture.

L'autre force remarquable de la Reine Rouge est sans aucun doute l'univers construit par l'auteur. Je ne m'attarderai pas beaucoup sur ce point, pour vous laisser découvrir par vous-mêmes ce que dévoile ce roman, mais j'ai été tout simplement ravie de voir tout ce qui a été fourni en dehors du texte principal. Vous en aurez pour tous les goûts ! Que ce soient des textes complémentaires sous forme de nouvelles, des annexes sur la langue Andari, des cartes, une chronologie … Et malgré tout ce qu'on a sous la dent dans ce one shot, je pense que je n'en ai pas eu assez ! Cela ne fait que titiller encore plus ma curiosité, ce qui est une bonne chose. Maintenant, plus qu'à attendre ce qui va sortir de la plume de l'auteur à l'avenir !
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Commençons par la couverture. C'est généralement la première chose que je regarde dans un roman (après le titre). Ici, elle est simple, va à l'essentiel, sans artifice. Les couleurs sont sobres, principalement du rouge et du noir, avec le titre écrit en blanc pour bien ressortir. C'est une couverture qui fait son effet.

Idem pour le résumé de quatrième de couverture qui est tout aussi simple. Inutile d'aller dans les détails, on s'imagine très bien ce qui nous attend rien qu'en lisant ces quatre lignes.

Passons à l'histoire elle-même.

Ah, non ! Attendez. D'abord, il faut que je vous parle du glossaire. Car oui, l'auteur a ajouté un glossaire au début du livre.

Ce glossaire, il contient quoi ? Quelques cartes représentant l'univers d'Andar, la chronologie de l'Histoire, quelques chansons inédites et surtout quelques notions d'Andari.

L'Andari, c'est la langue des fées d'Andar. Ainsi, vous pouvez apprendre quelques mots au préalable. L'auteur utilise également certains termes en Andari dans son roman mais ne vous en faites pas si vous n'avez aucune notion car vous pouvez retrouver la traduction de chaque mot ou phrase en bas de page.

L'Andari, tout comme les chansons inédites, rendent l'histoire encore plus fascinante. Tout l'univers est travaillé en amont, des personnages aux créatures qui peuplent le monde. Même si l'auteur ne va pas spécialement en profondeur dans les descriptions, on ne peut que constater tout le travail qu'il y a derrière.

En réalité, cet ouvrage est une véritable encyclopédie, remplie de nombreuses informations sur l'univers et son histoire, ponctuée de deux appendices en bout de livre.

L'histoire de la Reine Rouge représente le fil rouge du roman. Tout ne tourne pas autour d'elle, même si tout s'y rapporte. Ainsi, nos deux protagonistes que sont Tolto et Batagasc (et Salazar, mais je vous dirai pas qui c'est), vivent d'aventures et de chasses aux montres, l'ombre de la Reine Rouge planant au-dessus d'eux.

J'ai beaucoup aimé la relation entre Tolto et Batagasc. Ces deux compagnons vivent d'aventure en aventure, se connaissent depuis longtemps et se font une confiance plus qu'aveugle. C'est une très belle amitié que Batagasc résume d'ailleurs comme suit :

“Je l'aime comme un frère, un fils, un père et une mère. Il est ma famille dans son ensemble.”

Parlons de la plume de l'auteur, à présent.

Son style est poétique et vraiment très agréable à lire. Les caractères du texte sont relativement larges, rendant la lecture plus facile. Cela change des gros livres aux caractères minuscules !

Il y a quelques coquilles dans le texte mais elles sont peu nombreuses et ne gênent pas du tout la lecture. Quant aux descriptions, comme je l'ai mentionné plus haut, elles sont détaillées lorsque nécessaire, comme, par exemple, pour présenter Anchior, le royaume des fées. Elles sont subtiles et précises, mêlant différentes figures de styles.

Pour en revenir aux chansons, le fait de les ajouter au texte casse le rythme de l'histoire mais sans perturber. Bien au contraire, elles sont une sorte de pause dans la lecture, amenant de la légèreté (même si certains textes sont tristes et sombres).

En conclusion : j'ai vraiment aimé cette histoire que j'ai dévoré (comme presqu'à chaque fois). Ce roman est la preuve que de nombreux auteurs et autrices autoédités méritent d'être découverts car s'autoéditer représente un travail de titan. Alors lorsque l'auteur (autrice) fournit un texte de qualité en plus, il faut le souligner !

P.S. : mention spéciale pour la création de l'Andari !
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Je tiens tout d'abord à remercier l'auteur de m'avoir permis de découvrir son roman.
Ouvrir ce roman c'est comme plonger dans un grimoire ancien qui relate des légendes anciennes et extraordinaires. Tout laisse à pense qu'il s'agit là d'un héritage légué par les scribes qui s'adressent d'ailleurs aux lecteurs dans l'avant-propos.
L'univers de l'auteur est riche et particulièrement bien documenté. Ian Nale a le souci du détail et guide ses lecteurs dans ce monde fantastique. Il propose au lecteur une chronologie particulièrement détaillée et précise, un glossaire d'andari, des cartes et même des chansons. Impossible de ne pas s'immerger dans cet univers.
La plume de l'auteur est poétique, fluide et agréable. Je suis tout de suite rentrée dans l'histoire, un peu comme dans un roman de David Eddings. C'est un univers où se côtoient magiciens, monstres et dragons. L'ombre menace et cette menace se manifeste notamment sous les traits de la Reine rouge même si celle-ci aurait pu être un peu plus présente dans l'histoire.
Les personnages sont assez nombreux et pourtant ils ont tous leur rôle dans l'histoire. On y suit plus particulièrement Batagasc et Gerledann, deux personnages bien différents : le premier étant un magicien, le second un héritier royal. Mais comme je le disais ci-avant, l'auteur accorde à chaque personnage, même secondaire, son importance dans le récit.
Ce roman est pour moi une belle épopée fantastique que je vous conseille fortement si vous êtes amateur du genre.
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Non adepte du genre, hormis pour Ahogur (chroniqué à maintes reprises) je suis obligée d'admettre que cette folle aventure, cette épique quête contée par Maître Nale m'a emballée au plus haut point.

Je ne saurais dire si c'est par le dialecte employé qui m'a conquise (mais qui hélas peut en rebuter de ce que j'ai vu) ou si c'est pour les descriptions ô combien révélatrices, ou encore pour la richesse de l'histoire et l'imagination de l'auteur. Sans oublier la langue de l'Andar créée tout spécialement, avec ses propres règles... pour un peu, on pourrait penser qu'il existe un monde parallèle au nôtre tellement c'est bien foutu.

L'histoire, c'est celle de Batagasc (un de mes persos préférés) Gerledann et de ce fameux Salazar. Leur histoire dans L Histoire, dans ses guerres, ses méfaits et ses espoirs.
Leur histoire, leur quête vers l'arrivée d'une paix, vers la réappropriation de leurs biens, Avec une pincée d'histoire de fées (pas de ces clochettes aux poussières magiques) et de dragons. L'histoire d'une quête vers la paix, en passant inévitablement par la mort.
Une histoire d'amitié, d'amour, de désespoir et de deuils. Une histoire aussi d'apprentissage, d'héroisme ou encore de lâcheté.

Voyager dans ces contrées hostiles, emplies de mort et de souffre, se battre avec des dragons, combattre l'amour pour ne pas souffrir, ou aimer en silence, combattre ses amis parfois, ou encore se sacrifier... de belles leçons d'humilité, de beaux messages.

L'épopée, riche en chansons, poèmes, histoire, bastons, magie, ne peut que laisser le lecteur rêveur, l'imprégner de l'ambiance générale du livre. Une coupure dans l'espace temps, indéfinissable tant par la beauté de la prose (y a rien à faire, j'adore le style de Ian) que par les images qui s'imposent en nous au gré des pages aussi mouvementées les unes que les autres.

Aucun temps mort. Beaucoup d'humour. de la tristesse, de la colère et de la joie. du sang, des peines... une palette d'émotions riche et complète.

L'auteur a été encore plus loin en fournissant des cartes, des glossaires et autres annexes fort utiles au texte pour bien comprendre chaque époque et l'Andar, et en plus elles sont très seyantes dans les pages de ce livre, un autre bon point donc !

La reine rouge fait partie de ces livres que je ne pensais donc pas lire un jour, et qui aujourd'hui, font partie de mes préférés dans ma bibliothèque.
Lien : https://www.horror-stories.fr
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Seuls les braves ont peur gamin, car ils savent que la Mort les guette chaque seconde. Les pleutres eux, fuient. Tu ne fuis pas aujourd'hui. Sois fier de ça.
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