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Étienne Wolff (Traducteur)
EAN : 9782251446837
104 pages
Les Belles Lettres (23/05/2017)
3.92/5   6 notes
Résumé :
"Mille fois, sur ces portes qu'il me faut quitter, je colle mes baisers."
En 415, Rutilius Namatianus quitte sa chère Rome par la mer afin de rejoindre sa contrée natale, vraisemblablement la Narbonnaise. S’en suit un périple poétique, essaimé, entre les étapes du voyage, de nostalgie pour la patrie éternelle, de panégyriques en l’honneur de parents ou d’amis, d’invectives contre ceux qui menacent l’éternité de l’empire et de digressions didactiques.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Plus personne ne se souviendrait, sauf quelques très rares spécialistes, de Rutilius Namatianus, maître des offices et préfet de Rome du début du Ve siècle, si par un étrange et heureux hasard, le texte, ou tout au moins une partie du texte (la deuxième partie est presque entièrement perdue), du de reditu suo, le récit de son voyage de retour, de Rome jusqu'en Gaulle, dont il est originaire, n'était parvenu jusqu'à nous.

On ne sait au final pas grand-chose de ce haut fonctionnaire de la fin de l'Empire, c'est un personnage très secondaire de l'histoire, comme il en eut beaucoup. Mais son récit nous livre, d'une manière sensible, les sentiments d'un homme cultivé de son temps, proche du pouvoir, maîtrisant ses rouages, à même de comprendre ce qui était en train d'arriver, et possédant les outils intellectuels et artistiques pour en rendre compte. Car nous sommes à la fin de l'histoire glorieuse de l'empire romain d'Occident, la prise et sac de Rome par les Wisigoths d'Alaric en 410 sont tout proches : le texte de Rutilius Namatianus, d'après les travaux les plus récents, aurait été écrit en 417-418, donc tout près de la catastrophe qui a secoué le monde romain. Même si la fin officielle de l'empire n'est datée en général que de 476, avec la déposition du dernier empereur, Romulus Augustule, tous les signes du déclin sont là, et Rutilius Namatianus les observe et décrit, en témoin avisé, mais aussi concerné au premier chef.

Les raisons de son retour en Gaulle restent obscures et discutées ; mais compte tenu du contexte de l'époque, c'est sans doute un retour définitif. C'est donc un adieu qu'il adresse dans son poème à Rome. le texte est rédigé en distiques élégiaques, qui en général, étaient utilisés dans la poésie amoureuse. Par exemple, pour conter la séparation avec la bien aimée. Un autre poète, bien plus célèbre les a utilisés pour évoquer un voyage de séparation avec le ville éternelle : Ovide dans ses Tristes, texte qu'il écrivit dans son lointain exil forcé. On le sait, Ovide n'a jamais pu revenir à Rome, et Rutilius Namatianus y songe sans doute. le début du texte célèbre la ville, son histoire et ses beautés, d'une manière un peu emphatique, mais d'où malgré les procédés littéraires, une incontestable sincérité sourd. L'auteur aime cette ville, où il est venu faire ses études de droit puis poursuivre sa carrière, et laisse transparaître son émotion au moment de la quitter.

Il nous décrit ensuite quelques étapes de son voyage, le long des côtes, puisqu'il a choisi la voie par mer. Pas par véritable choix, mais les routes sont devenues difficilement praticables, il n'y a plus d'auberges où s'arrêter, les ponts ont disparus, et il est moins incertain de voyager par bateau. Ce qui montre l'état de délabrement de l'Italie à l'époque. Comme les ruines dont il croise le chemin, y compris de places fortes que l'on croyait d'une solidité à toute épreuve. Mais, et c'est ce qu'illustre son texte, il n'y a pas que les êtres humains qui soient mortels, les édifices et civilisations le sont aussi. Une mélancolie baigne donc une grande partie du livre. L'auteur décrit les ravages du temps et des violences de l'époque, et se remémore les splendeurs passés, les grandes heures. le mythe d'Enée est ainsi régulièrement évoqué, le moment de la fondation. le souhait de voir revenir la grandeur de l'empire est exprimé, mais l'auteur ne semble plus vraiment y croire. Au-delà de l'adieu à un lieu c'est l'adieu à un monde en train de disparaître qu'il distille.

Mais cette tonalité élégiaque s'accompagne d'une partie plus caustique et polémique. Rutilius Namatianus est resté païen, comme toute une partie de l'aristocratie et de l'élite romaine. Un paganisme sans doute essentiellement culturel, mais qu'il affirme autant qu'il est possible de le faire à l'époque. Et la chute de Rome a pour lui des responsables, non seulement extérieurs, mais aussi intérieurs. Une rencontre avec un aubergiste juif malhonnête, lui donne l'occasion de se déchaîner contre ses coreligionnaires de manière violente. Des moines ou ermites qui ont choisi de s'isoler pour vivre leur religion sont férocement moqués. Car pour fuir les hommes, il faut être criminel ou fou d'après Rutilius Namatianus. Les juifs et chrétiens, en refusant les règles de la société romaine traditionnelle, en voulant garder ou imposer leurs manières de vivre, ont pratiqué une sorte de séparatisme, ont en quelque sorte dynamité la société romaine de l'intérieur. Et sont donc responsables de la chute de l'empire. C'est un reproche récurrent chez les auteurs païens, Rutilius Namatianus n'est pas original en le formulant, mais il le fait avec force et conviction. le texte oscille donc entre tristesse et nostalgie et une forme de colère et ressentiment.

Le monde que pleure Rutilius Namatianus est un monde en partie rêvé, idéalisé. Parce que la Pax Romana, cette possibilité de vivre de manière relativement confortable et paisible, de la même manière dans une grande partie du monde, est plus un mythe qu'une réalité. Rutilius Namatianus, gallo-romain, pourrait se rappeler la violence de la guerre des Gaules menée par César, des centaines de milliers de morts, des centaines d'agglomérations détruites. Les portes du temple de Janus étaient rarement fermées pendant toute l'histoire romaine. Mais, c'est la fin d'une époque, d'un monde, l'avenir devient incertain, effrayant, et penser que c'était mieux avant, est un réflexe humain compréhensible. Au-delà des siècles, un homme comme nous, réagit comme nous pourrions le faire dans une situation de changements qui l'inquiètent. Et peut nous parler encore.
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On ne sait pas grand chose de la vie de Rutilius, mais l'introduction de l'ouvrage est bien construite et nous expose ses différentes fonctions officielles… Il a été redécouvert au XVè (il était tombé dans l'oubli depuis sa mort). Il serait originaire de Poitiers et après sa parenthèse à Rome, pour ses études et des postes de fonctionnaire, il retourne en Gaule pendant les soulèvements en Armorique. La chute de cette partie de l'Empire est proche, les révoltes nombreuses… pourtant je l'aime à cette période : qu'autant de peuples se croisent dans les allées du pouvoir, que les cultures se soient mélangées au point qu'un Pictave vénère Isis, me plait !

L'auteur est probablement païen : malgré la progression du christianisme à cette époque, il fait référence au culte d'Isis et d'Osiris, et se moque des moines à plusieurs reprises.

L'auteur nous raconte son voyage pour retourner en gaule après des fonctions à Rome : il doit prendre la mer et longer les cotes avant d'arriver à destination.

On n'a que le début de son voyage la suite n'a soit pas été écrite soit perdue… mais ce début est remarquable !

On commence sur un éloge de Rome, qu'on sent venu du fond du coeur !

Il sent vraiment le plaisir de vivre à Rome qui lui manquera beaucoup… Ces pages sont vraiment belles : l'ambiance italienne y est sensible, parfaitement soutenue par la traduction.

Si ce texte ne sent pas l'improvisation, et qu'il a peut-être été retouché pour arranger les vers, les ciseler au mieux, dans un bureau, cela ne me pose pas de problème : après tout un carnet de voyage est aussi le souvenir que l'on en garde !
Les deux livres qui composent cet ouvrage sont très inégaux, le premier couvrant le voyage jusqu'à la frontière, le second abandonné (ou perdu) rapidement. L'auteur affirme son intérêt à ne pas s'étendre outre mesure sur son sujet, au risque de lasser son lecteur, cependant le tout semble trop précipité pour une version finale. Et puis ce ne serait pas le premier auteur a promettre de « faire court » et d'ajouter des pages et des pages après cette promesse ! Entre ces deux livres (à la fin du premier ) l'auteur s'attarde sur les constellations et les étoiles, j'ai adoré ce passage ! Il est poétique et doux, comme une pause dans un voyage fatiguant. Ce sentiment d'apaisement de savoir qu'une carte gigantesque veille nos nuits est bien transmis ainsi que leur beauté.
La traduction, de Vessereau, est excellente et très agréable à lire. Elle conserve l'aspect poétique du texte originale bien que le transcrivant en prose.

Editorialment j'étais aux anges : ce volume est extrêmement soigné et très travaillé. Il a le même format que les Budés, mais avec une couverture bleue (dans un papier fort être agréable sous les doigts). L'impression dorée qui est en couverture ou dans le livret d'illustration est soignée et sans accro. entre le corps du texte et le livret e notes se trouve un livret d'illustrations dorées sur papier bleu nuit, représentant des constellations (chacune correspondant à une étape du voyage).

Le papier utilisé est riche, légèrement à grain, peut-être du Munken ? je serai curieuse de le savoir mais ce n'est pas mentionné dans le colophon. C'est en tout cas un très bon choix.

C'est le point qui me fait souvent préférer cette maison d'édition : même pour des textes « rébarbatifs » ou entendus comme tels, pour des ouvrages qui s'adressent majoritairement à des spécialistes, des passionnés, ou des étudiants, ils soignent l'objet (je ne dis pas, certains de leurs poches ont des typo grecques peu lisibles, qui ralentissent un peu la lecture, mais je soupçonne des réimpressions de versions plus anciennes plus qu'une erreur ou une négligence).

On a droit a plus qu'au papier ultra blanc et au service minimum des notes de bas de page.

Certes tout cela a un prix (j'en remercie d'autant plus l'éditeur et Babelio qui ont permis ce partenariat), mais ce plaisir le vaut ! Clairement. Je regrette souvent de ne pouvoir me les offrir, après tout c'est en étudiant qu'on a besoin des meilleures éditions, mais le plan est bon puisque certains d'entre nous après s'être usés les yeux sur les versions poches, s'offriront de plus grandes pages et de belles illustrations pour la suite de leur carrière…
Il y a une forme d'amour qu'on sent dans ces livres : ils sont fait par des gens qui croient profondément au savoir qu'ils transmettent et à son utilité à d'autres qui en ont besoin. Cela ne dispense absolument pas de mettre en oeuvre le meilleur des éditeurs !
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Singulier "Retour en Gaule" qui s'arrête en Ligurie ! Rutilius Namatianus, poète connu par ce seul texte, y retrace son voyage jusqu'en Gaule, entrepris en 417, à la fin d'une carrière d'honneurs sous l'empereur Honorius – époque tardive, donc, les barbares menacent déjà l'Empire romain, et c'est d'ailleurs à la suite de l'invasion de l'Aquitaine par les Wisigoths qu'il retourne en Gaule, sa terre natale. Aussi bien son récit, au réalisme bercé de poésie, évoque-t-il souvent l'histoire récente de l'Empire et à sa situation politique – allusions expliquées et resituées par l'introduction et les notes, nombreuses et précises, qui permettent au lecteur de se repérer dans une époque souvent moins bien connue.
L'un des intérêts du texte tient ainsi à l'aperçu historique qu'il offre, notamment sur le brassage des peuples et des religions – l'Empire romain étant le modèle de syncrétisme et d'intégration que l'on sait. Dans le poème de Rutilius Namatianus, cela passe d'ailleurs moins par l'anecdote ou le commentaire que par l'identité même de l'auteur et les portraits qu'il dresse de ses amis "gaulois". Tous sont au fond de parfaits Romains par les valeurs qu'ils incarnent et dont le poète fait l'éloge : honnêtes et moralement irréprochables dans leurs fonctions publiques, alliant fermeté et bienveillance dans leurs rapports aux peuples conquis, cultivant au quotidien les valeurs de l'amitié, ils correspondent en tout point au portrait du Romain idéal.
C'est d'ailleurs le plus surprenant dans ce texte : les lieux communs de la période classique, sont revisités avec sincérité et, sans doute, colorés par la sensibilité propre de l'auteur, mais restent essentiellement identiques à ce qu'ils étaient cinq siècles plus tôt – si bien que le poème a des allures d'exercice de style à plus d'une reprise. Aussi est-ce le disparate du récit que l'on risque d'abord de juger le plus plaisant : aux descriptions poétiques de telle aube ou de tel paysage succède ici quelque interrogation plus scientifique sur les salines, là le portrait d'un ami admirable, ailleurs la verte invective contre les hommes corrompus qui livrent l'Empire à l'ennemi. le lecteur peut être séduit par l'aspect tout à la fois léger et érudit de cette chronique sans prétention, sinon sans ambition, comme il le serait par une conversation pleine d'esprit. du même raffinement relève le beau cahier d'illustrations offert à la fin du texte, et qui reproduit photos ou illustrations du ciel (constellation, Lune), en écho aux descriptions, tantôt purement poétiques, tantôt plus érudites, de Rutilius Namatianus.
Pour ma part, c'est finalement en tant que dernier regard sur une ville, LA ville (Urbs), et son paysage aimés que ce poème trouve son plus grand charme. Peu importe que nous n'entrions pas en Gaule, sans doute parce que le manuscrit qui nous est parvenu est incomplet : de l'éloge de Rome, en ouverture, aux soigneux détails sur les paysages, en passant par les valeurs du "vieux Romain" mythique et la reprise de motifs littéraires bien (trop) connus, c'est bien le regret du départ qui se lit vers après vers. Plutôt que de le déplorer, Rutilius Namatianus choisit de célébrer ce qu'il quitte.
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Retour en Gaule de Rutilius Namatianus est un court poème écrit en 417 et redécouvert au XVème siècle
L'auteur, un haut-fonctionnaire romain est rappelé dans son pays d'origine la Gaule pour y effectuer une mission. La Gaule est alors en proie à de nombreux conflits entre les différents peuples qui se côtoient sur ces terres.
Une longue introduction, nous permet de bien comprendre le contexte dans lequel a été écrit ce poème, la situation de l'époque et nous donne une idée de l'identité des différents personnages mentionnés.
Le livre est constitué de deux parties, la première étant proportionnellement bien plus développée. On sent à la lecture de ces pages et tout particulièrement dans la première partie quel déchirement ce fut pour Rutilius Namatianus de quitter sa ville tant aimée de Rome, une bonne partie des premiers vers constituent une ode à la grandeur et à la beauté de cette ville. Dieux et légendes sont largement mentionnés tout au long du texte et tout semble ramener l'auteur à l'image de Rome qu'il quitte à regret mais pour accomplir son devoir.
Le voyage se fait en bateau, le long des côtes, le poète nous décrit les différents paysages qu'il rencontre mais livre aussi parfois à des anecdotes sur certains peuples, sur certaines façons de vivre, parfois un peu moqueuses d'ailleurs.
Il faut également souligner la forme très poétique de l'écriture, des images utilisées, le renvoi régulier aux dieux, à la mythologie qui donnent tout son charme à ce texte.
Cependant, et malgré le titre, de Gaule il n'est pas vraiment question puisque le voyage s'arrête avant. La deuxième partie semble avoir été écourtée, la suite ayant peut-être été perdue.
Ce texte reste toutefois un beau témoignage de ces temps lointains dont la redécouverte est toujours un bonheur.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Là le soleil paraît sans interruption, et il n'est pas jusqu'au jour que Rome crée pour elle, qui ne semble plus pur. Plus d'une fois mon oreille sous le charme perçoit l'écho des jeux du Cirque ; les acclamations qui redoublent annoncent que les théâtres sont pleins. Des cris familiers frappent les airs qui me les renvoient, soit qu'ils me parviennent en effet, soit que mon amour me fasse illusion.
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Contre nous se lève Borée ; mais nous aussi, l’aviron en main, nous nous dressons avec ardeur contre lui, quand le jour éclipse les astres. Tout près de nous Populonia ouvre son rivage sûr, là où une baie naturelle se creuse dans les terres. Ici point de phare élevant dans les airs une construction massive et attirant les regards par un nocturne flambeau ; mais les anciens ont choisi comme poste d’observation un puissant rocher et à l’endroit où la cime escarpée domine et repousse le flot vaincu, ils ont fondé pour l’homme un château à deux fins : pour défendre la terre et pour envoyer des signaux en mer. On ne peut plus reconnaître les monuments des âges passés ; le temps, qui dévore tout, a détruit les murs grandioses. Il ne reste que des vestiges, une ligne de remparts effondrés çà et là ; sous de vastes décombres les toits gisent ensevelis. Ne nous indignons pas si les corps des mortels ont une fin : des exemples nous font voir que les villes peuvent mourir.
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Comme nous avançons dans la haute mer, voici que surgit Capraria, île repoussante toute remplie de ces hommes qui fuient la lumière. Eux-mêmes ils se donnent le nom grec de moines, parce qu’ils veulent vivre seuls, sans témoin. Ils redoutent les faveurs de la fortune, tout en en craignant les revers. Se peut-il qu’on se rende volontairement malheureux, par peur de le devenir ? Quelle est cette rage stupide de cervelles à l’envers ? À force de craindre les disgrâces, ne pouvoir souffrir non plus le bonheur ! Peut-être s’infligent-ils, vrais forçats, le châtiment qu’ils méritent par leurs crimes ; peut-être leur sombre cœur est-il gonflé d’un fiel noir. Ainsi un morbide excès de bile est la cause assignée par Homère aux désespoirs de Bellérophon ; car ce jeune homme ayant senti les traits d’une douleur cruelle était malade, lorsqu’il prit en haine, dit-on, le genre humain.
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Qu'il me soit donné de finir mes jours sur la terre de mes pères ou que tu doives un jour être rendue à mes yeux, je vivrais heureux et ma félicité passerait tous mes vœux, si tu daignais garder toujours mon souvenir.
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Ecoute, ô reine si belle d’un monde qui t’appartient, ô Rome, admise parmi les astres du ciel ! Écoute, mère des hommes, mère des Dieux, tu nous rapproches du ciel par tes temples. C’est toi que je chante, que toujours, aussi longtemps que le permettrons les destins, je chanterai ; personne ne peut rester vivant et perdre ton souvenir.
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