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L'Escalier de cristal tome 1 sur 2
EAN : 9782906254169
160 pages
Marpa (30/11/-1)
4.67/5   3 notes
Résumé :
Le Dzogtchèn est la méditation ultime, la “grande perfection”. Elle s’adresse directement à l’essentiel, de la façon la plus nue. Comment donc en parler ? Comment, avec les simples mots du langage ordinaire, évoquer ce qui, par nature, est inexprimable ?

T1 : Le premier volume situe tout d’abord le Dzogtchèn par rapport aux autres manières possibles de méditer, puis aborde la méditation dans sa pratique. Et, magie de la bodhicitta, il parvient à faire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'essence du Dzogchen dans des enseignements limpides !

Le Dzogtchèn est la méditation ultime, la “grande perfection”. Elle s'adresse directement à l'essentiel, de la façon la plus nue. Comment donc en parler ? Comment, avec les simples mots du langage ordinaire, évoquer ce qui, par nature, est inexprimable ?

T1 : le premier volume situe tout d'abord le Dzogtchèn par rapport aux autres manières possibles de méditer, puis aborde la méditation dans sa pratique. Et, magie de la bodhicitta, il parvient à faire passer la profondeur de l'espace premier.
T2 : Ce second volume approfondit la vue, permettant au lecteur d'accéder au coeur même des trois maximes fondamentales du Dzogtchèn, guidé et soutenu par la chaude parole, toujours précise et utile, de l'auteur.
T3 : Dans le troisième volume, le Bouddha primordial “lui-même” (Kuntouzangpo), le Totalement Bon, fait entendre la voix de l'éveil primordial et formule ses souhaits bienfaisants pour le bien de tous les êtres. S'adressant à des auditeurs d'aujourd'hui avec le désir de faire comprendre, Gangteng Rimpotché « fait passer » le message de ce texte de la tradition du Dzogtchèn.

Gangteng Tulku Rimpoche, né en 1955 au Bhoutan, est un des grands lamas et maîtres Dzogchen de la tradition bouddhiste Nyingmapa. Il est la neuvième incarnation de Pema Tinley, émanation du Corps du grand Roi-Tertön (découvreur de trésors spirituels) Pema Lingpa (1450-1521), lui-même manifestation principale de l'omniscient Longchenpa (1308-1363).
Son monastère principal est Gangteng Gompa, mais il dirige également environ 35 monastères, temples et centres de retraite au Bhoutan.
Rimpoche a étudié au Bhoutan, dans le sud de l'Inde et au Népal, auprès des plus grands maîtres, dont les plus importants furent Dudjom Rimpoche, Dilgo Khyentsé Rimpoche, Chatral Rimpoche, Penor Rimpoche, Kyabje Kentchen, et Je-Khenpo Tenzin Döndrup, le 68ème chef spirituel du Bhoutan.
Rimpoche a passé 11 ans de sa vie en retraite. Ses enseignements portent principalement sur la vue et la pratique du Dzogchen. Il enseigne chaque année dans différents pays d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie, où des centres Yeshe Khorlo ont été fondés sous sa direction spirituelle. Son principal centre européen, Pema Yang Dzong, se trouve en France, à Blye, dans le Jura.


L'essence du Dzogchen dans des enseignements limpides !



J'ai mis des années avant de tomber d'un coup, sur les trois tomes de « L'Escalier de Cristal » de Kunzang Péma Namgyèl (alias Gangteng Rimpotché, ou le neuvième Gangteng Tulkou Kunzang Rigzin Péma Namgyal, né en 1955 dans la région de Trongsa, dans le centre du Bhoutan).
J'avais vu ces livres (illustrées de photos N&B) chez une pratiquante du Dzogchen il y a bien des années, et ils m'avaient intrigué, ces petits formats.
Malheureusement ils sont épuisés depuis 20 ans, car comme bien souvent, les pratiquants francophones du bouddhisme tibétain ne rééditent jamais, surtout quand une maison d'édition met la clé sous la porte, ce qui est courant dans le bouddhisme tibétain francophone. Ainsi si vous loupez une sortie d'un livre sur le bouddhisme tibétain, tant pis pour vous, vous êtes implicitement sanctionné, vous n'aviez qu'à faire attention et acheter au bon moment – c'est injuste mais c'est comme ça ! Pourtant, une réédition en un volume de « L'escalier de cristal » serait plus que bienvenue !

Donc, quand je les ai reçu, puis lus, quelle ne fut pas ma joie ! Ils sont absolument limpides, comme l'eau pure des sources himalayennes ! Etant pratiquant du Zen Sôtô, je suis évidemment très intéressé par le Dzogchen, qui en est une forme tibétaine plus développée… mais proche tout de même !

Ces livres sont, comme bien souvent, des retranscriptions d'enseignements, ici donnés au « siège » même des Editions Marpa, c'est-à-dire à Dashang Kagyu Ling (fondé en 1974 par Didier de Plaige), avec son magnifique et bouthanais « Temple des Mille Bouddhas » inauguré en 1987, rebaptisé depuis « Paldenshangpa La Boulaye ». Que nous dit-on à leur sujet ?
Tome 1 : « Ce premier volume de l'Escalier de Cristal reproduit une première partie des enseignements donnés par Ganteng Rimpotché, à Kagyu ling, en 1996 et 1997. Les auditeurs gardent le souvenir d'un Maître d'une grande générosité, soucieux d'offrir le maximum de contenu à tous ceux qui souhaitent vraiment pratiquer la méditation. le lecteur doit donc être prévenu qu'il aborde un texte dense, profond, toujours orienté vers l'essentiel, où le souci, si commun aujourd'hui, de séduire en allégeant ou en simplifiant apparaît totalement incongru tant la matière est cruciale. Un texte plein de sens à méditer, riche de perles à découvrir« .
Tome 2 : « Dans ces souhaits de Kuntouzangpo, c'est le bouddha primordial [Samanthabhadra] lui-même qui s'exprime. Il expose le déroulement de l'éveil primordial et l'activité éveillée qui l'accompagne, ainsi que les voies de l'égarement ordinaire et la méthode unique de libération du Dzogtchèn. Ce texte est également une pratique de souhaits pour le bien de tous les êtres que chacun peut réciter et cultiver. Gangteng Rimpotché commenta ces souhaits en détail, à Kagyu Ling, en juillet 1997« .
Tome 3 : « Au départ, les trois maximes sont un enseignement de Garab Dorjé, à l'origine même du Dzogtchèn, en Inde, dans les premiers siècles de notre ère. Puis, dans le Tibet du XIXème siècle, le grand maître Patrül Rimpotché écrit un texte inspiré, bref, expliquant toute la vue du Dzogtchèn à partir de ces trois maximes. A la demande de ses disciples, Patrül Rimpotché rédigea un auto-commentaire de son texte-racine. Puis à Kagyu ling, pendant une semaine de juillet 1997, Gangteng Rimpotché enseigna les trois maximes sur la base de ces textes« .

Voilà donc toute l'essence du Dzogchen, exposée clairement par Kunzang Péma Namgyèl/Gangteng Tulku Rimpotché : d'abord la méditation spécifique du Dzogchen (Trèktcheu ou Trekchö), une fois resituée dans le contexte des Neuf véhicules bouddhiques selon la classification tibétaine.
Ensuite, la réflexion sur la base textuelle du Dzogchen, soit les Trois Maximes révélées par le fondateur du Dzogchen, Garab Dorjé. Cette réflexion ou méditation intérieure doit conduire à : 1) Apercevoir la vérité elle-même, 2) Acquérir la conviction unique, 3) Atteindre l'assurance dans la libération.
Enfin, « L'Escalier de Cristal » se clôt sur les Souhaits de Kuntouzangpo, un texte-racine capital étudié et commenté par Gangteng Rimpotché d'une manière resplendissante : c'est pour moi le point crucial de ces trois tomes. Il permet de rassembler les idées précédentes de deux autres volumes en une synthèse de l'enseignement Dzogchen.
Pour terminer, il faut noter qu'il est remarquable que de tels enseignements en français soient « disponibles », bien qu'aujourd'hui il ne soit pas aisé de retrouver ces trois tomes de « l'Escalier de Cristal ». Il n'est pas évident de trouver des enseignements traitant de Trekchö, des Trois Maximes et des Souhaits – à moins d'avoir accès en interne, d'être initié au Dzogchen, et d'étudier les textes en tibétain.

Personnellement, ces petits livres, de poche, sont très précieux en ce qui me concerne, aussi je ne peux que vous souhaiter de les trouver. Lisez-les, relisez-les et laissez vous transcender.

Zuihô
Lien : https://livresbouddhistes.co..
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Un petit livre clair qui explique de façon simple ce qu'est le Dzogchen du bouddhisme tibétain, avec des questions, réponses pour clarifier la compréhension. Vraiment bien
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Rien ... c'est saisissant,

Stupéfiant, omnipénétrant,

Omniprésent, inexprimable.

Reconnaissez cette lucidité du corps absolu!

A ce moment l'esprit est dépourvu de toute nécessité d'identifier, le lieu de la libération se manifeste,

Rien ... c 'est saisissant,

Dans ce corps absolu dépourvu de toute telle préoccupation, règne, telle qu'elle est, la sagesse qui transcende l'esprit ordinaire, la dimension de lucidité nue et totale :

Stupéfiant, omnipénétrant,

Cette omniprésence est au-delà des extrêmes, par exemple au-delà d'un début et d'une fin, d'un être ou d'un néant. Au-delà de toute recherche intellectuelle ou verbale, elle est le point crucial de la sagesse en elle-même, au-­delà des mots,

Omniprésent, inexprimable.

Ce point absolument crucial est le corps absolu, la lucidité qui repose en la base, la véritable vue immaculée, originelle, la voie, le yoga. Tant qu'il n'est pas reconnu, vue et méditation demeurent intellectuelles et fabri­quées, et les pratiques de méditation, quelles qu 'elles soient, sont aussi éloignées de la grande perfection naturelle que le sol est éloigné du ciel. Le point crucial du cycle de la claire lumière, la non-méditation, n 'est pas atteint. C 'est donc la seule chose d'importance à reconnaître au départ.

Reconnaissez cette lucidité du corps absolu!
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L'enseignement du dzogtchèn s'adresse aux esprits fins, il est un peu difficile pour les débutants, car il faut y reconnaître que toutes choses sont éveil de toute origine. Quand on dit toutes choses cela signifie toutes choses et phénomènes du samsara et du nirvana, toutes les pensées et impressions qui passent dans l'esprit ainsi que la part de l'esprit qui les suscite et les perçoit. Elles n'ont jamais connu de début ni de fin. Elles n'ont jamais été égarées ni libérées et ne requièrent pas de libération. Pour les débutants, de tels propos ne sont pas faciles à comprendre...
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La frontière qui sépare égarement et absence d'égarement est la reconnaissance de la base : l'ignorer c'est s'égarer, la reconnaître c'est mettre fin à tout errement.
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