Les seules autres tribus dite " non contactées" dont nous connaissons l'existence, en dehors de l'Amazonie, vivent dans la brousse du Chaco, au Paraguay, ainsi que dans les îles Andaman, dans l'océan Indien, et en Nouvelle-Guinée occidentale, en Indonésie. Les effectifs de ces groupes peuvent sembler infimes. Mais, soulignent les défenseurs des peuples autochtones, l'enjeu va bien au-delà des chiffres : il s'agit de préserver les derniers vestiges d'un mode de vie qui a quasiment disparu de la planète, et qui a survécu à l'écart de notre économie industrielles. "Quand une ethnie ou un groupe humain disparaît (...), la perte est immense, déplore Sydney Possuelo, militant des droits des peuples autochtones. Le visage de l'humanité s'en trouve plus homogène, et l'humanité elle-même, plus appauvries".
La nature a souvent de bonnes raisons de faire la tête aux humains - mais, parfois, elle lui arrive malgré tout de leur sourire.