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Critique de santorin


La guerre d'Algérie ?
Un tabou pour tous les appelés qui en reviennent ; c'est ce que ressent leur entourage proche.
Des jeunes gens de 20 ans qui n'ont pas demandé à y aller "pour défendre les intérêts du gouvernement Français" et qui reviennent le visage fermé et incapables de raconter ce qu'ils ont vécus ou faits.
Des familles des deux côtés de la méditerranée qui ont soufferts ou ont été dévastées.
Jean-Baptiste Naudet décrit bien dans son livre, avec des passages très durs et crus, les ravages de cette guerre ; on pourrait dire de toutes les guerres d'ailleurs car il sait de quoi il parle ayant été reporter dans plusieurs pays en guerre.
Dans ce roman il raconte un drame intime, la mort de Robert le premier amour de sa mère, à la guerre d'Algérie.
Celle-ci, quand ses souvenirs reviennent, s'enfonce de plus en plus dans la douleur devant un fils qui assiste impuissant à la déchéance de sa mère ne comprenant pas ce qui lui arrive.
Jean-Baptiste à son tour perd bien et se retrouve en Hôpital Psychiatrique quand son père, pour essayer de le sauver, lui confie la correspondance entre Robert et sa mère.
Après la lecture de leurs lettres il recherche et trouve le demi-frère De Robert à qui il se confie "Je lui raconte mon histoire, la quête de son frère, ma mère, sa folie, ma folie, l'amour, la mort et la guerre. C'était un peu confus parce que je ne comprend pas vraiment tout moi-même, encore aujourd'hui".
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