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Cycle d'Ogier d'Argouges tome 2 sur 7
EAN : 9782908650136
452 pages
Aubéron (01/01/1990)
4.24/5   106 notes
Résumé :
Ogier d'Argouges a maintenant 17 ans. Ces cinq années passées à Rechignac, auprès de son oncle Guillaume, de ses cousines Claresme et Tancrède, ont fait de lui un jeune homme. Au château, les saisons s'égrènent sur le calendrier d'une vie paisible.

Pourtant une seule idée échauffe le cœur d'Ogier : réparer l'affront fait naguère à son père et se venger de Robert de Blainville. Ogier prépare le voyage qui doit le ramener à Gratot, le château des Argoug... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Second tome du cycle "Ogier d'Argouges" qui en compte sept, "le granit et le feu" est tout aussi riche en action que son aîné.

Cinq ans ont passé depuis la sanglante bataille de l'Écluse. Ogier, notre chevaleresque héros, n'a qu'un seul dessein : laver l'honneur entaché de son père accusé de félonie.

1345, Périgord. En route pour Gratot, le domaine familial, une traîtrise contraint Ogier, alors écuyer, à prendre part au siège de la forteresse de Rechignac, au côté des assiégés. le "granit" désigne donc les remparts du château, seule protection dont bénéficient encore Ogier et les habitants de Rechignac, nobles, manants et soldats, pour échapper au "feu" de Robert Knolles, ce redoutable capitaine anglais qui ambitionne de faire sien ce château neuf.

Les femmes ne sont pas oubliées dans cet opus, loin de là, elles sont même très présentes. Parmi elles, la fière et frondeuse Tancrède que j'apprécie tout particulièrement même si j'aî dû faire un réel effort pour imaginer un tel esprit batailleur et une telle détermination chez une damoiselle mais, après tout, pourquoi pas ? des garçons manqués, il dut y en avoir à toutes les époques.

La vraie force de ce roman est l'exposé minutieux et angoissant d'un siège en bonne et due forme au XIVème siècle. Pierre Naudin, dont la documentation est pointilleuse et la plume talentueuse, entraîne son lecteur derrière les hauts remparts de la forteresse, aux côtés des assiégés, lui permettant de ressentir pleinement les craintes et les espoirs de chaque protagoniste.
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Sans contexte, Pierre Naudin est un superbe narrateur, un professeur d'histoire comme on rêvait d'en avoir un au collège.
Il a ce don d'écriture qui vous transporte au Moyen-âge et où vous vivez par le biais de son écriture cette époque sanglante de la guerre de cent ans.

Je viens donc, de finir ce tome deux où on retrouve Ogier d'Argouges toujours chez son oncle dans le château de Rechignac, encerclé par les Anglais qui veulent s'emparer de la forteresse. Dans ce deuxième opus deux thèmes : les armes de la Chevalerie et les femmes et leur vertue.
Ogier qui devient un homme, est donc dans les bras et les draps des jeunes pucelles habitant Rechignac, et, a une obsession : avoir une armure idem à celles des Espagnols de passage à Rechignac, qui reviennent de Soligen en Allemagne, capitale des armes de vénerie.

Dans ce deuxième opus on en apprend également beaucoup sur sa cousine Tancrède, dont il est amoureux. Un amour impossible pour deux raisons ; Tancrède est sa cousine par lien de sang direct et surtout, la jeune jouvencelle aime les femmes.
Pierre Naudin, l'auteur, nous explique les conditions de vie des femmes avec grandes précisions et le moyen-âge n'avait rien d'un eldorado pour elles.
Ogier apprendra aussi à connaître son oncle Guillaume, grande désillusion.
Puis il aura aussi à sauver le château de Rechignac aux prises des hommes de Knolles, l'anglais, où la bataille sera sanglante jusqu'à l'affrontement final au corps à corps, où Ogier deviendra un héros et donc sacré Chevalier afin de récupérer le blason des Lions diffamés.
Ainsi, on termine ce deuxième tome par le départ d'Ogier de Rechignac afin de rejoindre les siens à Gratot, en Normandie.

Comme pour le premier tome, j'ai passé de grands moments. Batailles, trahisons, assassinas et sexe rythment les pages du roman.
Petite critique : quelques pages d'une grande longueur lors de l'attente de l'attaque des Anglais.

Allez, un petit break sur l'histoire puis j'attaque le tome 3.
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Le granit et le feu, tome 2 du cycle d'Ogier d'Argouges.
Nous suivons Ogier qui est chez son oncle à Rechignac, coincé dans ce château qui est assiégée par les anglais qui ont comme chef Robert Knolles.
Nous suivons le quotidien de ces assiégés où ils doivent constamment surveiller l'extérieur du château. Noble et manant sont les uns sur les autres au quotidien. Les hommes sont là pour la guerre et les femmes sont là pour les aider, soigner les blessés, les nourrir. Ogier va devoir mûrir pendant ce siège pour devenir un homme. Nous avons le baron égal à lui-même, son Sénéchal et bien sûr Clararesme et Tancrède les filles du baron. Tout ce petit monde va devoir être fort.
L'auteur arrive à nous faire vivre au quotidien ce siège qui se passe au Moyen-Âge, on s'y croit, on suit tous ses protagonistes au fil de l'histoire.
Nous sommes de tout coeur avec le héros Ogier d'Argouges qui est bloquer pour l'instant dans sa vengeance contre Blainville.
Bon livre, et toujours aussi bien documenté sur le moyen-âge.
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Avec son second tome palpitant, le cycle Ogier d'Argouges ferre définitivement son lecteur. Ici on vit au coeur d'un vrais château fort, l'éducation d'un futur chevalier. Et surtout, dans un vrais voyage temporel, on assiste à un une attaque et un siège des anglais comme si on y était.
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Une matière historique surabondante, une pénétration des us de l'époque rare ne sauraient compenser le coté filandreux et interminable des relations des personnages.
Ouvrage plus que pesant à lire. Sentiment de gâchis de ce qui aurait pu faire un livre exceptionnel
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il n'existait aucun remède à cette gangrène de l'âme, aussi sournoise et virulente qu'une maladie contagieuse. Pâquerette ne devait pas être la seule à douter de l'heureuse issue d'un affrontement inégal. Plus que les hommes du chemin de ronde occupés à surveiller l'ennemi, le doute , conséquences de l'oisiveté, empoignait ceux d'en bas. Par la parole ou simplement l'attitude, l'angoisse de l'un devait incidemment se transmettre un autre, indemne jusque-là , et s'échauffer dans son crâne jusqu'à si convertir en frayeur– une frayeur dont le malheureux croyait naïvement se soulager en la révélant à autrui. Mais avouer habilement ou non sa peur à quelque compagnon solide et confiant d'apparence, ce n'était ni la partager ni s'en guérir ; c'était l'alourdir d'un inutile poids de vergogne.
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– Elle a raison et elle a tort. Ce n'est pas vêtues et armées qu'il faudrait nous placer aux créneaux. C'est toutes nues... Certes, il y en aurait pour tous les goûts, mais c'est pas l'arme à la main que vous verriez accourir les malandrins de Canole. Et par mon pucelage et mon premier blanchet, ils s'entre-tueraient pour avoir les plus belles... qui sans doute ne seraient pas les meilleurs.
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— Moult d’entre eux sont armés de haches danoises !
Et comme il avait manié celles de Guillaume, il vit et toucha de mémoire ces armes épouvantables : un fer large, relevé à son sommet pour fournir des estocades ; un manche oblique grâce auquel on augmentait la force du coup. Et il frémit en imaginant les brèches que les tranchants pourraient ouvrir avant peu.
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Le véritable amour, fut-il tenté de lui répondre.
J’attends la fille qui me rendra fou, perplexe et humble.
Celle devant laquelle j'aurai vergogne, la première
fois, d'être nu.
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