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Catherine Nay parle des figures politiques qu'elle a croisé lors de sa longue et belle carrière de journaliste, chez L'Express puis Europe1. Elle le fait avec style, avec simplicité, et en ayant le mot juste qui dénote le vécu. Gaulliste, elle l'est et elle n'en fait pas mystère. Il n'y a ici ni commérages de presse "people" ni révélations dramatiques, mais un regard calme et plutôt lucide sur ce qui a été.

De Gaulle, elle ne l' a pas connu comme journaliste. C'est une figure que l'histoire commence déja a rappeler à elle quand Catherine commence à exercer. Pompidou ? Un homme d'une intelligence vive, très pratique, avec une profonde connaissance des dossiers. Follement amoureux de sa femme, aimant la peinture moderne et les bons petits plats. Chaban-Delmas ? Un homme sympathique, aimant la vie, un peu trop sans doute, plus dilettante et charmeur qu'homme de dossiers, ce qui finira par lui coûter la campagne pour les présidentielles. " Chaban c'est magique" disait-il. Et bien non, justement.

Giscard - ah Giscard ! Surdoué, prétentieux et avare. En trois mots, le voilà. le vol stratosphérique du Concorde de Polytechnique finira dans la mare aux canards - il n'a pas su, pas pu, pas voulu comprendre que, justement, on avait compris. Et Chirac ? Jeune lieutenant des Dragons, marchant à l'instinct, cornaqué par Pierre Juillet et Marie-France Garaud, puis épaulé par mr.Ricard, il a triomphé de tout et de tous. Pour se retrouver, tout seul, la-haut, avec Bernadette. Et finir par avouer " en politique, on fait ce qu'on peut quand on peut, même pisser ...".

Mittérand clôt ce premier tome. Secret, ombrageux, manipulateur de pions que d'autres appellent hommes ou femmes, consommateur de femmes comme les gamins sont consommateurs de chocolats, cet homme totalement dénué d'états d'âme ou de scrupules semble avoir tout sacrifié à une ambition dévorante, un feu froid, une lumière pâle émanent de lui. de tous ceux qui ont passé la revue, c'est le plus inquiétant, le plus secret, le plus dangeureux. Un effet des sympathies gaullistes de Catherine ? Je ne sais pas. Mais ce qui est arrivé à Mauroy, à Beregovoy, ou à de Grossouvre me fait penser qu'elle n'a pas ou peu exagéré.

En somme, une bon travail de journaliste, non d'historienne, qui invite à lire le second volume.



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Comme l'indique le titre qui rappelle une chanson, C.Nay raconte et se raconte sur un ton léger non dépourvu d'ironie et de quelques rosseries délicieuses., (la pingrerie des présidents et des Giscard en particulier , Madame inclus ) Catherine a donc eu une enfance provinciale et bourgeoise heureuse. Puis elle part à Paris , elle veut être journaliste, atterrit , en 67 à L Express à la grande période JJSS, F.Giroud. Puis, plus tard, EuropeI l'a accueillie.
Envoyée à l'Assemblée pour scruter la droite, (Michelle Cotta, sa grande copine ,la gauche), elle apprend à connaître les dessous de la politique et ses artisans. Ne suivant pas les conseils de sa maman, elle tombe amoureuse d'Albin Chalandon, marié et bien marié. Elle ne l'épousera qu'en 96 après la mort de son épouse.
Et la grande Catherine traverse une grande partie de la Vième République, elle raconte Pompidou, Giscard-Chirac, Mitterrand, Balladur-Chirac, et tous les requins qui accompagnaient ces batailles féroces avec l'esprit mordant qu'on lui connaît , chez Y.Calvi entre autres.Elle y ajoute ses souvenirs de journaliste invitée à suivre avec ses collègues les déplacements des "Grands Hommes"et pas toujours dans des conditions confortables.C'est très drôle et mélancolique parfois. Faisant partie du -monde d'avant- j'ai retrouvé avec plaisir les personnages flamboyants ou de l'ombre, féroces certes , forts en gueule pour certains, politiques ou journalistes , mais dont aucun nom ne m'était inconnu.
Lu sur Kindle.
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« Les Français sont un peuple sans mémoire. » disait François Mitterrand. Il avait bien raison puisque ceux-ci ne lui ont jamais tenu rigueur de ses anciennes amitiés et de ses volte-faces. Catherine Nay en fait l'un des principaux personnages de ses souvenirs de journaliste politique avec en vedette aussi Giscard et Chirac, naturellement …
Avec Catherine Nay, c'est toute ma génération qui défile. Comme Catherine Deneuve, elle est née en 1943. Comme elle, elle est une star dans sa partie. Elle a inauguré un type de journalisme nouveau en France : une escouade de jolies femmes envoyées à l'assaut des politiques pour leur soutirer des infos, des traits d'humour, des vacheries … Une idée lumineuse des ré-inventeurs de L'Express, le New's magazine à la française conçu par l'équipe de Jean-Jacques Servan-Schreiber et François Giroud au début des années 60, où elle commence sa carrière avec Michèle Cotta, Josette Alia …
Issue d'une famille bourgeoise et catholique de province, Catherine Nay se voit confier le suivi des politiques de droite. Cela lui va comme un gant : grande, svelte, toujours tirée à quatre épingles, toujours la même coiffure … On dirait qu'elle ne vieillit pas. C'est une adepte de la constance : l'amour de sa vie, Albin Chalandon – qui fêtera ses cent ans au mois de juin prochain – la rencontre en 1968 et l'épouse en 2006, peu après la disparition de son épouse. Dans ces familles-là, Monsieur, on ne divorce pas …
Voici donc la chronique des vicissitudes de la vie politique française vue à travers le prisme des petitesses des hommes de pouvoir, ou d'opposition, selon l'alternance. Ce n'est pas très brillant, de mon point de vue, cela remet bien des souvenirs et des idées reçues en place … En fait, j'avais lu dès sa parution en 1984 le deuxième livre de Catherine Nay « le Noir et le Rouge » et tout y était déjà … Cela n'a pas découragé la majorité des français de réélire Tonton en 1988. Va comprendre, Charles !
C'est vache, souvent croustillant, les portraits sont ressemblants, les saillies cocasses. Peu de bienveillance, sauf peut-être à l'égard de Pierre Mauroy ou Ghislain de Bénouville … Je crois entendre la voix traînante de Catherine au micro d'Europe 1. J'attends avec gourmandise le second tome qui commencera avec l'élection de Jacques Chirac.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Pourquoi 2** avec ce qui va suivre? Parce que j'aime la journaliste et malgré la déception suite à la lecture de ce livre, elle reste selon moi une grande journaliste, "l'une des grandes voix" comme Michèle Cotta.
Pour en revenir un peu plus à ce témoignage, une fois que l'on a compris, et compte tenu des répétitions ce n'est pas très difficile..., que Catherine Nay pense pis que pendre de Cohn-Bendit, que Pompidou restera le Président l'ayant la plus marquée, que le couple VGE-Chirac n'a jamais fonctionné, qu'elle n'a pas une très haute estime de Mitterand et qu'Albin Chalandon est et restera l'homme de sa vie... et bien nous avons fait le tour du livre. Mais tout valait-il un livre?
Un certain ennui, voire un ennui certain gagne vite le lecteur; certes sa connaissance du monde politique est indéniable mais cette femme de caractère avait-elle véritablement besoin de sortir Souvenirs souvenirs.... pour nous convaincre de qui elle était?
Parenthèse, ce n'est pas la première fois que j'éprouve une vraie déception entre les talents de journalistes de certains et certaines, de gauche comme de droite, et leur talent d'écrivain!
Il va falloir que je finisse par m'en rapppeler!!!
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Ce n'est pas un roman, et pourtant le récit de cette journaliste politique, d'opinion se lit comme un roman, celui de la cinquième république de De Gaulle à l'élection de Jacques Chirac en 1995. Elle nous promet un deuxième tome pour la suite. Qui a vu où entendu Catherine Nay dans ses participations aux émissions de débat à la télévision où à la radio n'est pas dépaysé, on y retrouve sa verve, ses réflexions à l'emporte-pièce et ses jugements sans concessions pour ceux qui ne sont pas de sa sensibilité, où bien, tout simplement ceux qui ne lui sont pas sympathiques, mais aussi ses analyses souvent très pertinentes. Son livre ne donne pas forcément une bonne image des hommes politiques, du moins ceux qui nous ont gouvernés, présidents, premier ministres, ministres, chefs de partis. Elle montre à quelques exceptions prés, des hommes assoiffés de pouvoir, prêts à toutes les manipulations, tous les reniements, toutes les entour-loupes pour atteindre le Graal : L'Elyssée. Mais c'est un livre fait de ses souvenirs, au-delà de la politique elle nous fait aussi partager sa vie, sa détermination toute jeune à devenir journaliste, ses années à L Express, avec Françoise Giroud et Jean Jacques Servan Schreiber, son passage à Jours de France à l'époque de Marcel Dassault, et enfin ses nombreuses années qui durent toujours à Europe1, sans oublier, sa liaison avec l'homme politique et dirigeant d'entreprise (Elf) Albin Chalandon. Pour revenir aux hommes politiques, il y a celui qu'elle respecte: De Gaulle, celui qu'elle a admiré, Georges Pompidou, ceux à qui elle taille des costumes: Jacques Chaban Delmas, Valéry Giscard D'estaing, François Mitterand, Laurent Fabius, et surtout Daniel Cohn Bendit qu'elle ne supportait pas du moins à la période de mai 68, ceux qu'elle égratigne sans les descendre: Edouard Balladur, Jacques Chirac, dont elle montre bien comment des amis de trente ans deviennent avec la soif du pouvoir, des ennemis à couteaux tirés, et enfin ceux, peu nombreux qui l'ont émue tel que Pierre Maurois.
Franchement, pour ceux qui comme moi, sont suffisamment âgés pour avoir vécu cette période de l'histoire contemporaine de notre pays, c'est un livre très plaisant qui vous apprend encore quelques événements qui étaient peut-être passés inaperçus.
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Catherine Nay entre à L Express en 1964, y travaille plusieurs décennies avant d'entrer à Europe 1. Elles est chargée du service politique et avec elle, défile toute la Vème République de 1958 à 1995 (élection de Chirac). Elle dresse de très nombreux portraits d'hommes politiques qu'elle côtoie lors d'interviews ou de soirées mondaines. Elle vit même avec l'un d'entre eux (Albin Chalandon) pendant plus de 50 ans jusqu'à sa mort en 2020 à l'âge de 100 ans.
Des portraits humains avec une grande part de psychologie, des petites anecdotes aussi sur les grands ministres et politiciens de la Vème République de 1958 à 1995 (tome 2 à paraitre).
Catherine Nay est juge et partie et ses portraits sont parfois peu amènes et surtout peu distanciés. Il s'agit davantage de souvenirs personnels ( le titre l'indique) que d'une oeuvre d'historien. Catherine Nay dépeint également un âge d'or du journalisme radio et presse écrite.
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Le seul intérêt de ce genre de livre (le terme est-il vraiment approprié ?) réside dans les très nombreuses anecdotes relatives à des personnages publics de tous bords. Sinon, les mémoires de Catherine NAY ne sont pas passionnantes, peut-être parce qu'elle ne livre pas grand chose d'elle.
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Catherine Nay est née de Tours en 1943 mais elle a fait ses études à Périgueux. Unique fille dans une fratrie de cinq enfants, elle décide très tôt qu'elle sera journaliste. Une vraie passion qui jamais ne s'éteindra.
Catherine Nay est l'une des rares femmes dans le milieu de la presse à avoir fait son trou dès les années 60. Elle a commencé à L'Express, dirigé par les célèbres et médiatiques Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud. Elle partira ensuite, dès le milieu des années 70, à Europe 1. Elle travaillera aussi à Jours de France.
Ce que Catherine Nay raconte, dans le premier tome de ses mémoires, ce n'est pas tant sa vie personnelle – sur laquelle elle est assez pudique car seuls quelques éléments nous sont offerts – mais plutôt professionnelle. C'est encore le temps du journaliste à l'ancienne, sans les réseaux sociaux. C'est un temps, pas si lointain, mais déjà passé où les journalistes étaient l'intermédiaire incontournable pour être entendu. La presse écrite misait sur le fond et pas uniquement sur le sensationnel.
Le journalisme représentait la liberté. La profession était exercée avec intégrité. C'est tout cela que raconte Catherine Nay : elle ne cache pas son ancrage à droite – là où sa collègue de L'Express, Michèle Cotta, était à gauche. Jusqu'en 1981, Catherine Nay a eu relativement de la chance, la France était à droite. En 1981, c'est un chamboulement et elle doit se réinventer. C'est presque un nouveau monde pour elle. Avec le retour de Chirac en 1995, elle sera davantage dans son élément. Mais cela, ce sera dans le second tome.
Evidemment, comme tout livre politique qui se respecte, l'autrice donne son opinion sur les personnages qu'elle a croisé. Acerbe avec certains, tendre avec d'autres, son sens de l'observation est en tout cas toujours en éveil et sa plume demeure alerte tout au long des quelques trois cent cinquante pages. Que l'on soit d'accord ou non avec elle, on peut au moins lui reconnaître le talent des formules. Ce qu'elle écrit n'engage qu'elle, mais tout cela, elle l'a connu de l'intérieur, et son témoignage est précieux.
Quant à sa vie privée, elle en parle peu. Juste assez pour contextualiser, pas trop pour ne pas tomber dans le voyeurisme. Elle a rencontré Albin Chalandon, de vingt-trois ans son aîné, dans la fin des années 70. alors ministre, marié et père de trois garçons, il ne divorcera jamais mais vivra avec Catherine Nay une longue histoire d'amour de plus de cinquante ans. Lui aussi a été un témoin privilégié du XXème siècle, tour à tour ministre sous De Gaulle, Pompidou puis Mitterrand (pendant la première cohabitation), il fut aussi député du Nord. Une fois veuf, en 2016, il a épousé Catherine Nay avant de décéder en 2020 à l'âge de 100 ans.
A eux deux, elle la journaliste, lui l'homme politique, ce sont deux témoins extraordinaires de la Cinquième République.
La lecture de ces Souvenirs, souvenirs, se relève drôle et rapide.
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Catherine Nay est une journaliste qui ne m'a jamais fait vibrer. Je la trouve froide, hautaine, distante, tellement peu chaleureuse qu'on peut la suspecter de misanthropie... Mais il est vrai qu'elle a évolué depuis le milieu des années 60 dans le milieu le plus macho qui soit, celui de la politique dont les acteurs - quasi tous des hommes - sont tiraillés par une libido délirante. Il y a donc dans la retenue de cette journaliste sûrement de l'auto-défense car elle a côtoyé de sacrés cocos.

Son livre de souvenirs est passionnant. Surtout quand son récit correspond aux années où l'on a soi-même éveillé sa conscience politique au contact de l'actualité des années 70 et 80. le livre nous replonge dans ces années-là avec une aisance incroyable. le récit est fluide, instructif, amusant. Il fourmille d'anecdotes. Mme Nay était au coeur de l'actualité qui se faisait au quotidien, très proche de la droite notamment, puisqu'elle s'était partagé l'échiquier politique avec Michelle Cotta qui couvrait davantage la gauche dans les équipes de l'Express, puis d'Europe n°1.

C'est assurément une femme de droite, mais ses opinions sur les uns et les autres ne sont pas manichéennes. Elle encense ici ( à droite, Chaban-Delmas, Pompidou ) et là ( à gauche, Pierre Mauroy, Maurice Faure ), et quand elle use de la crécelle urticante de la critique, c'est toujours sur la base de comportements et de faits dont elle a été témoin. On peut considérer que ce sont des événements futiles, mais d'un autre côté, elle a eu l'immense privilège d'approcher ces monstres de la politique dans leur intimité. Cela permet sans doute de se faire une vraie opinion de la personnalité des uns et des autres, loin du prisme déformant des médias, des passions politiques et de l'idéologie.

Cela donne un récit assez jouissif qui relate dans le détail les petits calculs de la vie politique, et remet en situation le débat politique d'une époque riche où l'affrontement droite/gauche était brutal, ainsi que celui au sein d'un même camp. le plus intéressant est assurément la galerie de portraits qui s'en dégage : Olivier Guichard ( dont la carrière a été bloquée par Yvonne de Gaulle pour cause de vie personnelle trop dissolue ) ; Jacques Chirac qui ne sort pas totalement grandi du récit, et VGE qui s'en sort à peine mieux ; Marcel Dassault, personnage surprenant qui est un roman à lui-seul ; Jean-Louis-Servan-Schreiber, chevalier anti-gaulliste acharné qui s'est abîmé ensuite dans des dérives don-quichottesques ; Louis Joxe qui se fait tailler un costard haute-couture dans quelques souvenirs délicieusement assaisonnés, et enfin François Mitterrand qui se fait déboulonner du piédestal de l'histoire par son comportement de monarque, affreusement calculateur, ne méritant guère l'idolâtre qu'il a suscité. J'avoue avoir vibré à ces passages qui correspondaient bien à la vision que j'avais déjà, à l'époque, du personnage.

Mais les souvenirs de Mme Nay sont très loin de se résumer à cette charge anti-mitterrandienne. L'histoire des médias, du journalisme politique, et les aventures entrepreneuriales de l'Express et d'Europe n°1 apportent une forte densité à cette rétrospective politique. C'est comme si un projecteur s'éclairait dans votre mémoire sur une organisation de la société qui vous était familière, mais que vous aviez oubliée. Un petit retour dans le passé au goût de nostalgie, raconté par une grande dame qui mérite sans doute mieux que l'image rapide qu'on a d'elle... Un livre qui mérite le détour...

Lien : http://calembredaines.fr
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C'est mon premier livre de Mme Nay et ce ne sera pas le dernier ! Quelle écriture, limpide, directe sans fioritures ! Evidement ça ne peut intéresser la génération Z, la politique française de 1965 à 1995 n'a pas trop d'intérêt pour ces nouveaux nés. Et puis il faut être passionné par la politique ! Quand on a réuni ces deux critères, la passion et être de la génération Y ou antérieure alors on aime : et c'est mon cas.
Sous forme de petits articles, toujours très courts, la grande Catherine nous raconte ses débuts de vie à Périgueux déjà comme une grande gigue et puis ses années à l'Express puis à Europe 1. Spécialisée des partis de droite et grande amoureuse d'un ministre, l'amour de sa vie, on comprend si on ne le savait pas de quelle bord elle est. Ce n'est pas fait pour me déplaire.
La liste est longue des hommes et femmes qu'elle a fréquenté : JJSS, Giroud, Lagardère, Dassault. Et puis beaucoup de journalistes toujours en fonction. Enfin les politiques les 4 présidents de cette période et plein d'autres bêtes politiques. J'oubliais les petites histoires d'alcôve de tout ce petit monde.
Vivement la période suivante pour de nouvelles aventures avec la Catherine.
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