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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un récit autobiographique assorti de témoignages : des histoires de réfugiés qu'elle a rencontré après son arrivée, son assimilation, sa réussite aux US.
Dina Nayeri est né à Ispahan en 1979, son père est dentiste , il est musulman et, sa maman médecin : elle mène une vie confortable avec son frère Khosrou et ses grands mères Moti et Masi.
Mais au retour d'un séjour à Londres pour voir Moti qui a déja fui l'Iran, sa mère se convertit à la religion chrétienne.
Elle va être menacée par le régime islamiste et décidera de fuir avec ses 2 enfants. Ils vont vivre clandestinement à Dubaï, Khosrou va se prénommer Daniel, ils vont ensuite intégrer un centre d'accueil de migrants à l'hôtel Barba en Italie et, c''est là qu'ils commencent leur vie de réfugiés en attendant d'obtenir l'asile aux USA.
Dina a 10 ans et elle commence une autre vie dans l'Oklahoma ! Elle veut s'intégrer par tous les moyens : physiques, sportifs : elle s'inscrit au taekwondo, apprend l'anglais, et travaille bien en classe car elle sent qu'elle a besoin de faire la preuve qu'elle peut arriver même en étant étrangère, sans ressources, sans repères. Elle va se faire refaire le nez, s'américaniser et ensuite réussir à intégrer Princeton ! Elle va se marier avec Philip, puis s'en séparer et refaire sa vie à Londres avec Sam avec qui elle aura une petite fille.
Mais, elle ressent toujours le vide de sa vie et décide de devenir écrivain et d'aller à la rencontre des réfugiés en Grèce, en Angleterre, au Pays Bas.
Elle va écouter les histoires de ceux qui comme elle, ont du fuir leur pays pour des raisons de religion, d'homosexualité, d'opposition au régime islamiste, ces réfugiés qui vivent leur exil dans la difficulté car les fonctionnaires qui accordent l'asile veulent savoir s' ils ont des raisons sérieuses d'être accueillis, s'ils sont sincères ! Elle va les aider à mener cette " vie de caméléon" aidée par des organismes spécialisés et par des bénévoles comme Ahmed Pouri, qui leur apprend comment fonctionne le système, les aide à tout moment de leur parcours pour la demande d'asile.
Elle a été émue par Kambiz qui n'ayant pas été écouté et cru va s'immoler par le feu à 36 ans, par Kameh : militant Kurde qui réussit à devenir avocat des réfugiés et bien d'autres..Valid, Taara, Minoo...
Ce récit est divisé en 4 parties : la fuite, les camps, l'asile, l'assimilation, mais le 5° chapitre qu'elle nomme : le rapatriement culturel sera l'occasion pour Dina Nayeri de revenir sur son parcours , ses origines et les motivations de son intérêt pour les réfugiés. Elle est européenne, a tout réussi sur le plan professionnel, sentimental mais elle, qui avait des tics, une perpétuelle démangeaison, des principes rigoureux , elle ne peut pas oublier l'Iran qui est ancré dans son coeur pour toujours ! Quand elle va à la rencontre des réfugiés, de ceux qui ont eu les mêmes difficultés qu'elle, voire pire car elle, venait d'un milieu privilégié : elle se sent toujours impuissante à les aider et, son écriture devient un moyen de retourner à son pays, de se rapatrier..." les recherches sont l'histoire " !
Ces histoires sont touchantes, d'autant que le sort des réfugiés est loin d'être réglé et, le combat de Dina n'est pas terminé !
Le récit présente des longueurs, des répétitions mais surtout, venant d'une écrivaine aussi diplômée une narration désordonnée ! Elle a voulu certainement concentrer trop d'histoires, de détails dans ces 453 pages mais, trop d'infos tuent l'info !
Merci à babelio et aux éditions 10-18 pour ce livre de la Masse Critique de septembre 2021.
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Convertie au christianisme, la mère de Dina est harcelée par la police. Risquant la prison, elle décide de fuir l'Iran avec ses deux enfants. Ce parcours d'exil va à jamais marquer l'auteure, qui va enquêter sur des histoires similaires à la sienne, comme une sorte d'exorcisme de ce qui leur est arrivé. Telles une remise en question constante, ses pensées sont une fuite en avant. Par là, pourra-t-elle trouver un certain apaisement, voire la résilience ? Son exil a généré une souffrance que sa recherche d'autres récits d'immigration ne parvient pas à atténuer. Lorsque des pensées parfois obsédantes, des ruminations constantes envahissent la psyché, il est sans doute salutaire de les coucher sur papier. C'est probablement le but de ce livre-témoignage qui permet aux lecteurs de comprendre le cheminement, les difficultés, les souffrances des exilés politiques. Pourtant, je ne suis jamais parvenue à m'immerger complètement dans le récit que j'ai ressenti comme trop intellectualisé avec une certaine mise à distance des émotions. Avis mitigé.
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J'en ai beaucoup parlé sur les réseaux sociaux de ce livre témoignage lu dans le cadre du #grandprixdeslectriceselle2021. J'ai eu beaucoup de difficultés à en venir à bout. Rien à voir avec la qualité de l'écriture mais plutôt le sujet. « Faiseurs d'histoires » relate plusieurs histoires de migrants dont celle de son auteur, iranienne, arrivée aux Etats-Unis à l'âge de 10 ans. Habitée par son histoire, elle est allée dans les camps surtout européens pour glaner les histoires de ces migrants parachutés. J'ai beaucoup pleuré face à la durete de ces témoignages. Il est impossible de lire ce livre sans reprendre sa respiration à plusieurs reprises. Si ce sujet vous intéresse il faut que vous le lisiez. Il est extrêmement bien documenté, très précis et aborde le sujet sous un angle sociologique
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Nous suivons le récit d'exil de l'auteur qui est entrecoupé de ceux d'autres personnes demandant l'asile et dont elle a collecté l'histoire.
Une narration à deux niveaux qui n'est pas tout le temps aisée à suivre et qui est parfois confuse avec des répétitions.
Les témoignages recueillis par l'auteur et retranscrits avec une certaine sincérité sont passionnants. Ils permettent de mieux saisir les épreuves traversées par les personnes abandonnant leur vie derrière eux pour un inconnu qui est souvent idéalisé.
Le récit de l'auteur, originaire d'Iran, est aussi intéressant.
L'autre attrait de l'ouvrage enfin l'imbrication des interrogations de l'auteur en tant qu'écrivain et les récits des réfugiés devant recréer un récit mêlant réalité et fiction pour convaincre les administrations de les laisser accéder à une nouvelle vie.
En dehors de ces éléments, le point de vue de l'auteur sur l'intégration est américain, ce qui n'est pas étonnant comme il s'agit de son pays d'accueil et je ne partage pas son avis. En outre les propos tenus sur la question de la dignité des réfugiés, qui sont tout à fait compréhensibles, sont parfois très manichéens. Il y a un procès d'intention formulé à l'encontre des natifs qui a priori ne se comporteront jamais comme ils devraient le faire.
Elle semble oublier qu'être déraciné ne signifie pas seulement le fait de quitter son pays et que la bienveillance ne peut pas toujours être balayée d'un revers de main.
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