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Splendide !
C'est au cours d'une conversation sur les carnets de Cerise que mon père en vient à me parler de cette BD. J'ai aussitôt été la chercher sur une des nombreuses étagères qui abritent les BD chez mes parents pour la feuilleter. On reconnait tout de suite l'auteur de Lou ! et comme j'adore les histoires de cette petite blonde je me suis empressée de lire cette BD. Grand bien m'a pris.
On découvre ici un univers très particulier dans un temps qui n'existe pas. Une histoire de cuisine, d'amitié et de complicité, de vie de tous les jours et des relations parfois difficile qu'on peut avoir avec les autres mais qui sont pour la plupart du temps très belles.
J'ai surtout apprécié la palette très colorée des nombreux personnages hétérogènes. le jeune compte un peu rêveur, le fidèle Biryani, la belle et caractérielle Alméria, l'impertubable Polpette, le sérieux Andrew, les étranges clients du Coq Vert, et surtout la communauté nuisibles (d'adorables furets farceurs).
La question est : toujours pas de tome 2 ?
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C'est un véritable petit bijou que ce titre ! C'est pourtant la première oeuvre d'Olivier Milhaud accompagné du dessinateur de Lou !. le talent est manifeste tant il éclate aux yeux.

En effet, l'auteur a su créer un univers bien particulier qui est un mélange de genres bien dosé. Tout d'abord, le cadre de cette auberge fortifiée dénommée le coq vert est véritablement enchanteur. On est dans un havre de paix où l'on rêve de vivre. Il y a une douceur inoubliable loin des tribulations de la ville industrielle et des bruits de guerre. J'ai littéralement adoré!

On va très vite s'attacher aux différents personnages qui composent cette communauté à commencer par Polpette le cuisinier. La cuisine va d'ailleurs occuper une place importante puisque des recettes seront parsemés ici et là. On a envie d'y gouter. le prego ou la fabada de Péréro n'auront plus aucun secret pour vous. Et puis, il y a le comte Fausto qui est un personnage hautement charismatique. On peut également succomber aux charmes de la ravissante et volcanique Alméria. Que du plaisir à la découverte de cette oeuvre!

Au-delà de ces aspect, il y a une véritable intrigue car le monde extérieur vient rattraper la vie de ces habitants. La noirceur est présente par petites touches. C'est une bd adulte sur une imagerie presque enfantine. Il ne faudra pas se fier aux apparences! Plongez-vous dans ce savoureux mélange culinaire d'humour et d'action, de poésie et de trahison! C'est une ode à l'amitié et à la simplicité.
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Un premier tome très sympathique et alléchant où se mélange recettes de cuisine et des histoires d'amitié, d'amour et de famille.
Les personnages sont attachants.
On y retrouve la patte du papa de Lou !
J'espère pouvoir découvrir la suite prochainement...
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Pays imaginaire, période indéterminée. Après avoir été cuistot dans l'armée en période de guerre, Polpette est entré au service du Comte Fausto, au domaine du Coq Vert, comme cuisinier - et accessoirement sorcier. le maître des lieux est un jeune homme fantaisiste, immature, mais somme toute bien sympathique. Il redoute la prochaine visite de son père, avec lequel il est en froid depuis plusieurs années.

Livre de cuisine ? bande dessinée ? pour adultes ou jeunes lecteurs ? Cet album a de quoi dérouter, surtout si on est fan de Julien Neel pour sa série "Lou !" et qu'on espère se retrouver dans le même registre - humour, tendresse, émotion. Si les dessins, couleurs et personnages m'ont séduite, j'ai globalement trouvé que le récit partait dans tous les sens, les recettes de cuisine me sont apparues comme du remplissage pénible à lire (a fortiori si on n'aime pas trop la viande), et je n'ai pas aimé la tournure 'aventures' prise subitement dans les dernières pages...

Un avis vraiment mitigé, donc.

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J'ai bien aimé. On ne sait pas trop à quelle époque on se trouve, mais ça n'a pas vraiment d'importance.

L'ambiance, les personnages, le décors sont très plaisants. Fausto, un aristo gentiment mégalo est le propriétaire du Coq vert, pension de famille pour personnages délurés. Accompagné de Polpette le cuisinier un peu psy sur les bords, Fausto c'est réinventé une famille.

Le petit truc en plus de cette BD : c'est également un livre de cuisine.

Au détour des pages, les auteurs nous proposent les recettes des plats et des cocktails que nos personnages savourent matin et soir. D'ailleurs entre les bulles, Fausto et les autres s'amusent à les commenter, c'est plutôt amusant.

L'histoire est un peu trop rapide à mon goût, mais on prend plaisir à faire parti de la bande du Coq Vert. Je suis curieuse de découvrir le tome 2.
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Après avoir officié comme cuistot dans l'armée pendant la guerre, Polpette échoue un peu par hasard à l'auberge du coq Vert. Dans cet établissement isolé au pied des montagnes, ses talents font de lui un cuisinier renommé. La vie s'écoule paisiblement au sein de la petite communauté présente dans l'auberge. Son propriétaire, le comte Fausto de Scaramandra, est un personnage fantasque, épicurien dans l'âme. Mais l'annonce de l'arrivée prochaine de son père, vieux chef militaire qu'il n'a pas revu depuis des années, semble le préoccuper au plus haut point…

Le viandier de Polpette, c'est de la fantasy pas héroïque du tout. Pas d'elfes ni d'orcs, pas de nains, de dragons ou de sorciers. Juste des amis dont le but premier est de profiter des petits plaisirs qu'offre l'existence. S'il y avait une comparaison à faire, il faudrait regarder du coté du village d'Astérix ou de celui des schtroumpfs. Un endroit où le lecteur se sent bien, où la simplicité des relations fait plaisir à voir. Les enjeux humains sont à l'évidence le coeur du récit. D'ailleurs, les fans de Julien Neel retrouveront la thématique de la filiation qui est déjà fortement présente dans sa série Lou ! Autre élément fondamental, la nourriture. Les auteurs avouent qu'ils ont voulu donner faim à leurs lecteurs. L'histoire est parsemée de recettes illustrées et décrites avec précision. Au-delà de l'aspect purement culinaire, c'est un moyen originale de rythmer l'album.

Graphiquement, les amateurs de Lou ! ne seront pas dépaysés. Ils retrouveront ces bouilles que l'on reconnaît au premier coup d'oeil, ces couleurs pastel et ce découpage varié mais finalement très classique. Petit reproche, certaines cases de grande taille apparaissent un peu pauvres en terme de décors.

Au final, d'aucuns qualifieront le scénario de simplet, un brin naïf et manquant singulièrement d'épaisseur. C'est un fait. Pour ma part, je vois dans cet album une ode à l'amitié et à la simplicité, un contre pied aux séries dont l'action à tout prix est la seule raison d'être. J'ai beaucoup aimé ce parti pris narratif qui peut, à quelques égards, être comparé au travail de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp sur leur Magasin général.

Le Viandier de Polpette devrait compter en tout trois volumes. Inutile de vous dire que je suis partant pour la suite !


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Dans un cadre bucolique, au sein de l'auberge du Coq vert, on va à la rencontre de personnages hauts en couleur que cela soit le cuisinier, la réparatrice de chaudière, le serveur, une femme de ménage... et bien entendu le baron. Un homme qui a fuit la montée de la guerre pour rester isoler loin de la réalité du monde.

Tout pourrait être tranquille dans le meilleur des mondes mais une ombre arrive pour perturber l'équilibre. le père de Fausto qu'il n'a pas revu depuis que ce dernier l'a envoyé dans ce lieu reculé avec un précepteur. L'enfer va t'il débarquer à la porte? Et bien non. Une surprise d'ailleurs, l'amour d'un papa, véritable sera le cadeau. Je ne peux pas tout vous dévoiler mais c'est simple tout en étant passionnant et palpitant.

A côté de l'histoire, la cuisine tient un rôle très important. Je dirais même que c'est le coeur de l'histoire. Polpette passionné de cuisine confectionne une grande variété de plats et donne même les recettes. Pas simplement une liste d'ingrédients, mais des conseils, des astuces avec des sublimes illustrations. le magnifique graphisme que j'avais découvert dans la bd Lou est un vrai régal pour mes yeux. Un gros bonus qui rend l'ouvrage très agréable à lire que cela soit par la qualité du dessin ou pour la gestion des couleurs.
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« le viandier de Polpette » est une histoire hors du temps, mêlant références moyenâgeuses, détails contemporains ainsi qu'un soupçon de fantasy. Un assortiment aussi original que déroutant, pourtant, impossible de ne pas succomber au charme du cadre bucolique crée par les auteurs qui nous transportent dans un décor idyllique, isolé au coeur de la campagne, où vit une petite communauté aux personnalités hétéroclites.

Fausto est le propriétaire du domaine du Coq Vert où il vit depuis son enfance, sur décision de son père. En effet, alors qu'il s'apprêtait à partir pour une nouvelle guerre et afin de protéger son fils et d'honorer ainsi la promesse qu'il avait faite à sa défunte épouse, le comte de Scaramanda, prit la décision de confier Fausto aux bons soins de monsieur Biryani et de l'envoyer au Coq Vert, un endroit aussi sûr que reculé. Des années plus tard, le jeune Fausto, devenu un homme est donc le propriétaire de ce bastion qui compte désormais de nouveaux habitants. Fausto est un personnage aussi vif qu'excentrique. En dépit de son âge, il a le comportement et l'insouciance d'un petit garçon. Personnage central de ce premier tome, il occupe toute la scène et éclipse les autres protagonistes. Malgré sa naïveté et son égocentrisme, il demeure cependant un protagoniste très attachant et fondamentalement bon dont les lubies et les excentricités prêtent souvent à sourire.
Polpette, cuisinier « officiel » du Coq Vert, apparaît comme l'antithèse du comte aussi bien dans le caractère que dans le dessin. Aussi peu loquace et taciturne que Fausto est excentrique et exubérant, c'est un personnage serein et discret (ne vous fiez d'ailleurs pas au titre de la saga, car Polpette tient finalement un rôle bien marginal dans ce premier tome). A l'inverse de Fausto, il n'a pas toujours vécu en ermite, à l'abri de la vie réelle et a bien connu la guerre. Autant d'épreuves qui ont probablement influencé son caractère. Ces différences se retrouvent également dans le trait adopté pour les dessiner. Polpette est carré et costaud alors que Fausto est frêle et a le visage plus arrondi.
Au service du comte Fausto, il y a monsieur Biryani, qui fut son précepteur durant son enfance et qui tient lieu à la fois de conseiller et de majordome. D'une loyauté inébranlable, monsieur Biryani a consacré sa vie à Fausto dont il s'est occupé comme un père de substitution.
Parmi les autres habitants, on trouve également la belle Alméria, au caractère aussi flamboyant que sa chevelure. Responsable des bains de l'établissement, elle se déplace toujours entourée d'une multitude de furets. On sait très peu de choses de ce personnage.

Comme faisant écho au lieu enchanteur où ils vivent, les personnages passent leur temps à fuir la réalité. Il y a d'ailleurs, à plusieurs reprises, diverses allusions à ce débordement d'insouciance (à travers notamment les références à une menace de guerre par une certaine Tantaranive au nord du pays).

Cette innocence se ressent jusque dans le scénario, qui m'a paru trop lisse et édulcoré, manquant de tension et de véritables enjeux. S'il y a bien une volonté d'explorer certains thèmes, tels que la relation père-fils ou le sens de l'amitié, cela est fait de façon trop superficielle pour être réellement percutant.

Car si j'ai eu un véritable coup de foudre pour le cadre, j'ai en revanche été moins convaincue par le scénario de ce premier tome. En dépit de ses 150 pages, l'intrigue, manquant d'aspérités, évolue trop rapidement et on en apprend finalement peu sur les différents personnages qui ne sont, pour la plupart, qu'effleurés. En effet, si les auteurs nous livrent bien quelques éléments relatifs aux passés respectifs de Polpette et du comte, peu de détails filtrent en revanche quant aux autres protagonistes. Et le nombre limité de planches qui leur sont consacrées ne nous en apprend guère davantage sur eux. Espérons donc que le prochain tome répare cet impair.

Sur la forme, j'ai trouvé que la cadence de ce premier opus était un peu saccadée. Des scènes débordant d'action succèdent à d'autres plus contemplatives, aboutissant à un récit au rythme en dents de scie. Qui plus est, le fil de l'intrigue est régulièrement interrompu par différentes recettes intercalées tout au long de l'histoire, empêchant le lecteur de se concentrer sur le scénario et cassant inévitablement le rythme. Je regrette d'ailleurs ce choix des auteurs, à mon sens maladroit. Il aurait été d'après moi beaucoup plus judicieux de regrouper toutes ces recettes sous la forme d'une simple annexe à la fin de l'ouvrage. D'ailleurs, j'aurais aimé trouvé de la même manière, des fiches de présentation des différents protagonistes, ce qui aurait permis de pallier au manque d'informations les concernant. J'ai en revanche beaucoup apprécié le plan du Coq Vert figurant dans les dernières pages.

Malgré ces défauts, j'ai tout de même pris beaucoup de plaisir durant cette lecture, pleine de charme. le décor et les personnages mis en place ont un vrai potentiel et c'est avec une pointe de regret que l'on quitte l'atmosphère du Coq Vert. Je lirai donc la suite avec plaisir, en espérant que le scénario du deuxième tome se révèle toutefois plus convaincant et nous permette d'en apprendre davantage sur les autres protagonistes.

Si Julien Neel m'a conquise par son coup de crayon si caractéristique et le cadre idyllique qu'il a imaginé, le scénario de ce premier tome m'a, en revanche, moins convaincue. Sur le fond, l'intrigue trop innocente et édulcorée, manque cruellement d'aspérité et d'intensité pour véritablement nous captiver. Sur la forme, elle pâtit d'un rythme en dents de scie où se succèdent scènes contemplatives et d'autres, à l'inverse, beaucoup trop rapides. Les personnages, à l'image de l'histoire, évoluent dans leur voile d'insouciance et, bien qu'ils soient tous attachants, ils auraient gagné à être davantage développés. En dépit de ces défauts (d'ailleurs souvent inhérents à des « premiers tomes » de saga), « le viandier de Polpette » reste une lecture très agréable et pleine de charme, à l'univers et aux personnages prometteurs. Je lirai d'ailleurs le deuxième opus avec plaisir, en espérant que le scénario se révèlera cette fois plus convaincant et avec l'espoir d'en apprendre davantage sur les personnages.
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Une joyeuse ambiance se dégage de l'auberge du Col Vert où officient Polpette le cuistot, Fausto le baron propriétaire, Alméria et quelques furets au caractère affirmé. L'arrivée prochaine du père de Fausto, que celui ci n'a pas vu depuis ses 7 ans, troublera-t-elle leur quiétude ?
On s'attache très vite aux personnages de cette série prometteuse. Au détour des pages une recette de cuisine ou de cocktail (d'où le nom « viandier » : livre de recettes) viennent souligner l'amour commun des deux auteurs pour la gastronomie. L'intrigue dans un lieu et une époque indéterminés, et le dessin délicat forment un ensemble bien équilibré, plein d'humanité que petits et plus grands auront plaisir à découvrir.
Joëlle J.
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J'ai trouvé cette histoire sympathique, racontée par Polpette lui-même, le cuisinier de l'auberge du Coq Vert qui présente quelques-unes de ses recettes au fil du récit.
Le Viandier de Polpette. L'ail des ours

C'est en fait l'histoire d'un comte fantasque, héritier d'un célèbre militaire impliqué dans une guerre qui menace son pays. Ce comte a donc été envoyé dans une résidence secondaire oubliée et perdue au fond de la forêt avec un précepteur pour échapper au danger. Et l'on découvre comment il a su créer à partir de ces ruines un espace de liberté dans lequel il a développé ses passions entouré de personnel qui sont devenus ses amis, sa famille.


Mais après des années de silence, son père lui annonce sa visite...
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