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Chronique de Tramorée tome 1 sur 6

Christophe Josse (Traducteur)
EAN : 9782841722983
503 pages
L’Atalante (25/03/2005)
3.84/5   45 notes
Résumé :
"Tariman, le dieu forgeron, descendit vers le feu éternel du Pratès, les abysses de l'enfer. Là, en secret, il forgea Zémal, l'Epée de Feu. Il invoqua les pouvoirs de la terre et du ciel, le feu des comètes, la lumière des étoiles, et les enferma tous dans une lame éblouissante par son éclat." Telle est l'origine de Zémal, nous dit le mythe des Ages. Or, à la veille de l'an mil, alors que des forces obscures oeuvrent à rallumer la guerre entre les hommes et les dieu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Le dernier détenteur de l'épée de feu est mort. de retour entre les mains de ses impénétrables gardiens, l'arme forgée par le dieu forgeron doit à présent choisir un nouveau porteur. Partout les maîtres de l'épée se tiennent prêts : pas question de laisser passer cette chance de devenir le tahédoran le plus redouté et le plus puissant de Tramorée. Au final, ils seront sept à concourir pour l'épée, mais le chemin jusqu'à elle est semée d'embûches... Auteur espagnol réputé dans le domaine des littératures de l'imaginaire, Javier Negrete est bien connu pour son attrait pour la période antique et ses mythes qui lui inspireront notamment sa fameuse uchronie « Alexandre le Grand et les aigles de Rome » ou encore l'excellent « Seigneurs de l'Olympe ». Mais on lui doit aussi une grande série de fantasy dont « Zémal, l'épée de feu » est le premier tome. Un premier opus qui peut paraître au premier abord très classique mais qui se révèle extrêmement dense et ô combien accrocheur. Si les différents éléments de l'intrigue sont un peu longs à se mettre en place, le récit se fait franchement passionnant une fois que nos compagnons sont véritablement lancés dans cette quête qui les poussera à traverser une bonne partie de la Tramorée. Magicien, guerrier, artefact, civilisations disparues, créatures maléfiques dotées de sombres pouvoirs... : tous les éléments traditionnels de la fantasy sont là, seulement l'auteur parvient à s'affranchir des clichés habituels du genre pour nous proposer quelque chose de plus ambitieux.

L'univers, d'abord, est incroyablement fourni et travaillé. Negrete a opté pour une ambiance fortement imprégnée de certaines civilisations asiatiques, que ce soit au niveau des paysages ou des techniques de combat propres aux thahédorans, ainsi que de la période antique. On voyage beaucoup tout au long de ce premier tome qui nous permet d'appréhender la diversité des régions qui composent la Tramorée dont on arpente bien entendu les plus grandes et plus puissantes cités mais aussi les endroits les moins fréquentables : forêts tropicales, marécages, steppes sauvages, îles maudites... le dépaysement est garanti, d'autant plus que l'auteur prend la peine de chaque fois agrémenter la description des lieux de détails concernant les légendes qui lui sont associées, la flore qui y pousse, les créatures étonnantes et souvent peu amicales qu'on y trouve... Javier Negrete remercie à la fin de l'ouvrage J. R. R. Tolkien et Peter Jackson pour leur travail, et on comprend sans mal pourquoi : on retrouve chez les trois la même capacité à complètement immerger le lecteur/spectateur dans leur monde et à donner à celui-ci suffisamment de corps pour le rendre cohérent. La force du roman tient aussi à ses personnages, l'auteur ayant travaillé avec un soin égal la psychologie de ses deux jeunes protagonistes et celles de personnages plus secondaires à l'image du fier guerrier Kratos ou encore du mage Linar. le style est lui aussi parfaitement maîtrisé et, comme dans ses autres romans, c'est avant tout lors des passages vraiment épiques qu'il donne la pleine mesure de son talent.

Avec ce premier tome de « Chronique de Tramorée », Javier Negrete signe un roman qui concentre tout ce qu'on attend d'un bon ouvrage de fantasy : un univers consistant et d'une telle richesse qu'on a bien conscience de n'en avoir aperçu qu'une infime partie ; des protagonistes attachants et à la personnalité complexe ; des seconds rôles bien campés ; un bestiaire fourni ; des scènes épiques à souhait ; des références à diverses civilisations et à leurs mythes ... Bref, un gros coup de coeur pour une série qui s'annonce TRÈS prometteuse.
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Une belle écriture, mais un premier tome un peu creux (bien que prometteur)

- Univers

L'aspect martial de l'univers rappelle le Japon ancien (le Tahédo n'est qu'un synonyme pour le Bushido), La septième épée de Dave Duncan et les Bene Gesserit de Dune. Les épéistes portent un bracelet avec un certain nombre de marques (comprenez de Dan) en fonction de leur degré d'expertise. Il y a des initiés, des apprentis et des maîtres (sept marques ou plus). Ces derniers sont appelés Tahédorans, et seul un candidat sur 5000 parvient à ce niveau.

Un des protagonistes, Kratos (clairement modelé sur la divinité grecque du même nom, ce qui, vu la qualité de professeur de grec ancien de l'auteur et sa passion pour ce panthéon, n'étonnera personne) est un des seuls à arborer neuf marques et à maîtriser le troisième niveau d'Accélération (pensez à un surboost des fonctions métaboliques pour atteindre une vitesse de déplacement, une perception et des réflexes super-humains) avec le maître du site d'entraînement (qui possède également un dixième rang honorifique). Les autres Tahédorans ne maîtrisent que la seconde accélération et l'écrasante majorité ne dépasse pas la huitième marque.

Les relations entre épéistes sont très ritualisées, tout comme l'est le rapport à l'épée : clairement modelées sur les Katana, ces dernières possèdent toutes un nom. La plus célèbre est Zémal, car elle a été forgée dans les feux de l'enfer par le Dieu Forgeron en personne. Pensez à une arme conférant le pouvoir politique à son porteur à la manière d'Excalibur et possédant la puissance d'un sabre-laser, et vous aurez une bonne idée de la chose. le porteur de Zémal est appelé le Zémalnit : à sa mort, les candidats, tous Tahédorans, s'affrontent pour avoir le droit de la brandir. Cette fois, ils sont au nombre de sept, six hommes et une femme.

Lorsque l'histoire commence, cet univers approche de son an Mil, sur fond de problèmes politiques, militaires et religieux : le porteur de Zémal vient de mourir (et pas de façon naturelle…), alors que dans le sud, l'Envoyé est à la tête d'une croisade qui cherche à imposer par le fer et le feu le monothéisme dans un monde caractérisé jusque là par la coexistence harmonieuse de panthéons divers et variés, et que dans le nord, le Prince Togul Barok se fait de plus en plus ambitieux, ce qui pose un problème vu qu'il est un des Tahédorans pouvant prétendre à la possession de l'épée mythique. S'il venait à l'obtenir, ce seigneur de la guerre mettrait le monde à genoux…

L'aspect magique est à la fois riche et original : à la mort de son maître, un des protagonistes hérite de sa Syfron, sorte de repli de l'espace et du temps contenant la mémoire de ses précédents porteurs, ainsi que pouvoirs et sortilèges. Si un mage est tué, sa Syfron implose, provoquant l'équivalent d'une petite explosion nucléaire. Les mages sont très peu nombreux, sept pour être précis (comme dans le livre de Dave Duncan, ce chiffre est omniprésent et possède de fortes connotations mystiques). Les combats entre mages sont très bien rendus et d'une puissance assez apocalyptique.


En tout cas, sur le volet purement Fantasy, l'ambiance gréco-japonaise (les deux influences se mariant parfaitement) est vraiment très plaisante.

- Un style magistral…

La structure est classique (linéaire) lors des 250 premières pages environ, avant de se faire plus ambitieuse : elle entrelace alors flash-forward, scènes dans le présent et flash-back. L'auteur maîtrise son sujet, on ne se sent (presque) jamais dérouté.

Ce qui frappe avant tout, c'est la qualité de la plume de Javier Negrete (et celle du traducteur, d'ailleurs) : il se révèle être un conteur assez exceptionnel, capable de descriptions très évocatrices de paysages, de villes cosmopolites, de forêts enchanteresses ou de créatures tour à tour merveilleuses ou terrifiantes. Ce roman est avant tout un voyage, et la Tramorée est tangible, vivante, sous le regard du lecteur. de plus, rares sont les auteurs aussi à l'aise dans le registre du merveilleux que dans celui du sang et tripes (sans que ce livre n'appartienne, même de loin, au grim & gritty), dans la description des pratiques arcanes autant que dans celle des passes d'armes des maîtres de l'épée, dans le registre humoristique autant que dans l'art de brosser une scène épique ou horrifique. Mine de rien, être à l'aise et intéressant dans autant de registres, ce n'est pas donné à tout le monde.

Bref, l'auteur maîtrise son sujet sur ces plans, là n'est pas le problème.

- … des personnages, un rythme et une intrigue qui le sont moins

J'ai trouvé les personnages très stéréotypés et relativement pauvres (sans que ce soit catastrophique) pour la plupart. Je veux dire, le vieux maître Samouraï (ou équivalent) bourru et buriné, le quasi-Gandalf, le gentil qui est l'élu des dieux (et qui s'est vu injustement renvoyer de son école sous un prétexte fallacieux…), l'apprenti-sorcier qui a le potentiel pour devenir le plus redoutable sorcier de tous les temps, le méchant qui est le parent caché d'un des personnages, c'est du mille fois vu et revu, hein. Et c'est la même chose pour l'intrigue, qui est très (trop ?) classique (attention : si l'intrigue l'est, le contexte l'est beaucoup moins, comme j'ai déjà eu l'occasion de l'évoquer). Et pour couronner le tout, oui il se passe des choses, mais il y a une espèce de faux-rythme (ou de rythme fluctuant) qui fait que parfois, on lit un peu en diagonale.

En conclusion

Les trois gros atouts de ce roman sont son riche univers, son ambiance gréco-japonaise épique, et surtout le style extrêmement agréable de l'auteur espagnol. Ses défauts sont (dans ce premier tome, du moins) des personnages et une intrigue un peu faibles. Mais au final, c'est un bon livre de fantasy, avec lequel on passe tout de même de forts agréables moments.


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Avec la réédition en poche de Zémal aux éditions L'Atalante, je découvre la plume fabuleuse de Javier Negrete, un auteur espagnol que je ne connaissais pas.

Lire de la fantasy hispanique étant une première pour moi, j'étais très curieuse - il faut bien l'avouer - de voir comment le genre pouvait être réapproprié par nos voisins méditerranéens.
Forgée au coeur des abysses de l'enfer par le dieu forgeron Tariman, Zémal n'est pas une épée ordinaire. Surnommée L'Épée de Feu, elle est une lame très convoitée. Alors que la guerre menace d'être rallumée entre les hommes et les dieux, son dernier détenteur décède. Les candidats prêts à prendre la relève sont nombreux mais seul un vrai maître de l'épée pourra se l'approprier. Parmi eux, on suit un certain Derguin Gorion, un jeune homme qui se pense être là par hasard mais dont le destin pourrait le détromper et même le surprendre. le voici donc sur les routes, lancé dans une quête où l'avenir même de la Tramorée est en jeu.

Zémal nous ouvre la porte sur une grande épopée de fantasy où l'on suit un jeune héros qui se découvre un destin annoncé par une prophétie.

Pour donner toute la légitimité à son récit de fantasy, Javier Negrete a vu les choses en grand en commençant par imaginer un univers cohérent et richement détaillé. Ainsi, la Tramorée bénéficie d'une cartographie précise nous permettant de suivre les pérégrinations des personnages. A l'instar de la Terre du Milieu, on découvre de vastes territoires, marqués par un relief précis et peuplés de populations différentes parlant des langues et pratiquant des cultes propres. La genèse de la Tramorée prend donc racine dans la mythologie car les dieux sont omniprésents dans ce récit. L'auteur les a imaginés variés en s'inspirant sans doute du panthéon grecque. La Tramorée donne naissance à une cosmogonie très réaliste qui témoigne d'un vrai soucis du détail dont a pu faire preuve l'auteur ici.

En outre, les créatures oniriques ne manquent pas entre ces lignes. Aussi, les héros se confrontent autant aux nymphes qu'à des êtres ailés ressemblant à s'y méprendre aux dragons. La magie se dispute au fracas des épées dans ce premier tome pour offrir aux lecteurs une grande aventure et une bouffée d'air.

De même, ce premier volet entretient un rapport très fort à l'épée. Pour preuve, la formation alliant techniques de combats et formules magiques pour devenir un maître de l'épée accompli, un Tahédoran. En marchant dans les pas de Derguin, on découvre donc un monde très ritualisé et cérémonieux, donnant à ce texte son caractère mordant mêlant férocité et élégance. D'autre part, Zémal est l'enjeu de cette quête car qui la possédera déterminera l'avenir de la Tramorée. C'est un enjeu qui n'est pas des moindres, mais pour Derguin Gorion qui est un jeune héros, il s'agira aussi de trouver sa place en prenant pleinement conscience de sa destinée. On peut donc également parler de quête initiatique chère à la fantasy.

Dans Chronique de Tramorée, Javier Negrete explore tout un spectre de personnages entretenant des relations complexes et conflictuelles. Au-delà de Derguin Gorion qui est l'archétype de l'apprenti héros, il y a son pendant mage, Mikhon Tiq, son meilleur ami. Alors que le premier apprend le maniement de l'épée, le second, lui, cherche à maîtriser la magie. Pour les former entrent en scène Kratos May, un grand maître de l'épée et Linar, un mage puissant. Énigmatiques et orgueilleux, ils se montrent souvent intransigeants et sans concession avec leur disciple. Comme toujours en littérature fantasy, le mal s'incarne dans des personnages taillés à sa mesure. Et ce n'est pas le portrait de Togul Barok qui nous dissuadera du contraire. Sanguinaire, hautain et cruel, le fils de l'empereur personnifie à merveille les couleurs du malin et sa soif de pouvoir n'augure rien de bon pour l'avenir de la Tramorée.

Récompensé à multiples reprises, Zémal cumule toutes les qualités d'un grand récit de fantasy : univers détaillé, magie, mythes, lutte entre le Bien et le Mal, quête initiatique et prophétie. Tout y est pour ensorceler les amateurs à la recherche d'aventure et de frissons. Immersif !

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Je viens de m'immerger dans ces deux tomes des "Chronique de tramorée" et je vais emprunté la suite car j'ai pris un immense plaisir a lire cet auteur Espagnol très bien traduit par Christophe Josse.
Comme dans beaucoup de roman il s'agit d'une quête, la c'est une Épée.
beaucoup de personnages important et des milliers de second rôle qui, avec humour, se battent contre les Dieu Démons.
Il me tarde de lire la suite superbement traduite par Christophe Josse que je tiens a remercier.
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On se plonge dans la prose de Javier Negrete avec grand plaisir. En tout cas en ce qui me concerne j'ai été ravi de trouver ce tome chez mon libraire, tant la lecture de Negrete m'avait plu, notamment "le regard des Furies", et "Alexandre le Grand et les aigles de Rome".

Le vrai point positif de cet ouvrage, à mes yeux, c'est la construction de l'univers et sa mythologie vivante.

On se retrouve ici dans un roman d'heroic fantasy assez classique, avec des personnages sympathiques et une intrigue convenue qui ne surprend pas vraiment.
Au final les personnages évoluent sans vraiment rencontrer de grands obstacles, comme si la quête pour Zémal était finalement une balade de santé... C'est dommage.
Mais ça n'enlève rien au plaisir de lire cet opus tant son écriture est fluide. Cet opus qui constitue probablement une grosse introduction aux Chroniques de Tramorée. Donc j'attends la suite avec impatience...
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critiques presse (2)
Elbakin.net
25 juin 2021
Une fois dévorées ces 500 pages, une certaine nostalgie s’empare presque aussitôt du lecteur, comme si, le temps de quelques heures, il avait justement levé le voile sur un monde et ses héros oubliés dans les limbes du temps, eux qui pourtant nous semblaient si réels et enchanteurs à la fois…
Vivement la suite !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
SciFiUniverse
28 février 2013
On ressent dans ces récits tout l'amour du romancier pour les grands personnages historiques comme Alexandre le Grand, sa passion pour les civilisations de l'Antiquité, leurs mythes et leurs légendes. Avec talent, il retranscrit merveilleusement ces épopées épiques au travers du volet initial de ces Chronique de Tramorée.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Nombreux étaient les hommes qui couraient dans la nuit après des femmes mystérieuses et qui se perdaient à jamais sous le couvert des bois, dévorés à la fin par des bêtes sans nom ; et beaucoup se penchaient sur de sombres étangs, distinguant dans leur propre reflet des lèvres fraîches et des bras chauds, mais quand ils se jetaient à l'eau, ils n'y trouvaient que la mortelle étreinte des algues et le froid éternel des profondeurs. Nymphes, dryades ou hamadryades, fées, naïades, ondines ou niryiin : des appellations différentes pour les femelles de l'ancien peuple, une engeance qui suivait son propre chemin depuis la nuit des temps et qui aimait à jouer avec les appétits masculins.
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Je ne suis pas Linar qui, lui, est persuadé que tout allait mieux au bon vieux temps. N'as-tu pas entendu son histoire ? D'abord, il y eut l'Age d'or où les hommes étaient heureux. Puis l'Age d'argent, où ils étaient encore heureux, mais un peu moins. Après c'est quoi ? L'Age de merde ?
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L’esprit de l’art doit imprégner le tahédoran. Les mouvements, c’est de l’air qui vous siffle aux oreilles s’ils ne recréent pas la vie insufflée par les maîtres d’antan.
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La vérité reste la vérité, même si personne y croit. Le nombre importe peu.
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Il n’est jamais trop tard pour le disciple quand il a un bon maître.
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Bande-annonce espagnol du dernier tome du cycle (science-)fantasy "Les Chroniques de Tramorée"
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