Alexander Sutherland Neill
Un nuage vert passe dans le ciel, transformant l'humanité en statue de pierre.
Une horde d'enfants, échappée à la catastrophe, découvre, effarée, ses maîtres pétrifiés sous cette gangue minérale.
Violente, cynique et innocente, la bande parcourt le monde, s'arme jusqu'aux dents, joue à la guerre, conduit des navires et chahute, irrespectueuse, les figures fossiles des institutions.
De ce jeu sauvage, pas un ne sor... >Voir plus
EAN : SIE212123_276
O.C.D.L. (30/11/-1)
/5
15 notes
O.C.D.L. (30/11/-1)
Résumé :
Un nuage vert passe dans le ciel, transformant l'humanité en statue de pierre.
Une horde d'enfants, échappée à la catastrophe, découvre, effarée, ses maîtres pétrifiés sous cette gangue minérale.
Violente, cynique et innocente, la bande parcourt le monde, s'arme jusqu'aux dents, joue à la guerre, conduit des navires et chahute, irrespectueuse, les figures fossiles des institutions.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Le narrateur est A.S. Neil directeur d'une fondation pour enfant. Un groupe d’élèves s'ennuyant, il décide de leur raconter une histoire dont ils sont les héros.
La trame : un nuage vert bizarre pétrifie l'ensemble de l'humanité. Les héros y échappent, car ils faisaient un voyage en ballon. Ils profitent de la situation, s'ennuient, font le tour du monde, et s'ennuient encore. Finalement l'auteur-narrateur tue tout le monde, sauf son personnage, par lassitude et vengeance contre son jeune public. Ce public est furieux mais content.
Le livre alterne chapitres de l'histoire et commentaires des enfants sur ce qu'on vient de leur raconter. Ces commentaires influent beaucoup sur le déroulé de l'histoire.
Dans l'avant-propos, l'auteur précise qu'il s'agissait d'expurger les tendances violentes des enfants. Mais pour moi, le narrateur et les enfants ont juste voulu se raconter une histoire d'aventures dont ils étaient les héros.
L''originalité du livre doit beaucoup à l'apparition de personnages négatifs contemporains des années 1930 : gangsters de Chicago, Nazis, Fasciste italien, Nationalistes espagnols... L'auteur et les enfants auditeurs du récit s'inventent ainsi des adversaires très réels.
L'humour est constant, le conteur et narrateur essaye toujours de ridiculiser ses jeunes auditeurs; il est tout autant rendu ridicule par les commentaires de ceux-ci. Malgré cela le fonds du livre est sombre, mais constamment excitant.
La trame : un nuage vert bizarre pétrifie l'ensemble de l'humanité. Les héros y échappent, car ils faisaient un voyage en ballon. Ils profitent de la situation, s'ennuient, font le tour du monde, et s'ennuient encore. Finalement l'auteur-narrateur tue tout le monde, sauf son personnage, par lassitude et vengeance contre son jeune public. Ce public est furieux mais content.
Le livre alterne chapitres de l'histoire et commentaires des enfants sur ce qu'on vient de leur raconter. Ces commentaires influent beaucoup sur le déroulé de l'histoire.
Dans l'avant-propos, l'auteur précise qu'il s'agissait d'expurger les tendances violentes des enfants. Mais pour moi, le narrateur et les enfants ont juste voulu se raconter une histoire d'aventures dont ils étaient les héros.
L''originalité du livre doit beaucoup à l'apparition de personnages négatifs contemporains des années 1930 : gangsters de Chicago, Nazis, Fasciste italien, Nationalistes espagnols... L'auteur et les enfants auditeurs du récit s'inventent ainsi des adversaires très réels.
L'humour est constant, le conteur et narrateur essaye toujours de ridiculiser ses jeunes auditeurs; il est tout autant rendu ridicule par les commentaires de ceux-ci. Malgré cela le fonds du livre est sombre, mais constamment excitant.
Citations et extraits (2)
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Ils arrivèrent au-dessus de Moscou et virent que le nuage était passé lors d'un grand défilé de l'Armée rouge. Staline saluait toujours, et un million d'hommes restaient figés en pleine marche. Robert voulait atterrir et les pousser par-derrière pour voir un million de gens s'écrouler les uns sur les autres comme des cartes, mais Michael dit que ce serait d'un vandalisme inqualifiable.
- Ils son tous morts !
- Quoi ?
- Raides morts. Le coup de téléphone ne mentait pas.
- Michael aussi ? demanda David.
- Tous les trois.
- C'est affreux, dit, David, il me devait dix billes et un chewing-gum.
- Je les ai apportés, dit Robert, et il lui rendit son dû, mais David lui reprocha d'avoir mâché le chewing-gum sur le chemin du retour.
- Quoi ?
- Raides morts. Le coup de téléphone ne mentait pas.
- Michael aussi ? demanda David.
- Tous les trois.
- C'est affreux, dit, David, il me devait dix billes et un chewing-gum.
- Je les ai apportés, dit Robert, et il lui rendit son dû, mais David lui reprocha d'avoir mâché le chewing-gum sur le chemin du retour.
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