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Critique de Lanto_Onirina


J'ai lu ce livre plusieurs fois avant de devenir mère, entre 17 et 25 ans et j'en avais une très haute opinion. Tout me séduisait et m'avait conquise, les principes, les idées, les exemples de pédagogie et d'activités proposées aux élèves de ce système. Et bien entendu, je m'étais jurée que si je pouvais, mes enfants, si j'en avais, bénéficieraient de ce type d'enseignement où l'épanouissement personnel prend plus d'importance que l'apprentissage "magistral". Pour moi, un système où l'enseignement reposait sur deux notions fondamentales (la liberté des élèves ainsi que l'auto-responsabilité) ne pouvait qu'être le must de toute pédagogie. J'ai eu ma fille assez tôt et effectivement je me suis longuement documentée sur les méthodes d'enseignement alternatives et j'ai longtemps recherché un système d'enseignement différent. Elle a d'ailleurs suivi une petite part de sa scolarité dans un système légèrement différent et bilingue.
C'est avec le recul de l'âge que j'ai pris conscience de la portée "culpabilisatrice" du texte. Tout le monde en prend plein la figure : les parents comme les pédagogues oeuvrant dans le système classique. L'auteur condamne nos "comportements totalitaires", ou plus simplement dit la discipline imposée aux enfants.
Aujourd'hui, si j'ai pris beaucoup de distance par rapport à ce texte, concernant les méthodes d'éducation proposées, je choisis de le considérer comme un plaidoyer pour le bonheur et la liberté de chacun, plus qu'une méthode idéale pour élever ses enfants. Parce que dans la société actuelle finalement, c'est bien ce qui pose le plus question, la recherche du bonheur, quelle que soit la définition que chacun y donne. Qu'on soit enfant, parent ou éducateur, comment conserver sa part de liberté dans une société de plus en plus encadrée et codée. le livre de Neill ne donne pas de réponses à cela. Mais c'est la lecture que j'en fais, après deux décennies de réflexion sur le sujet.
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