Un doux pardon

Tant que tu n’aura pas mis en lumière ce qui te condamne à la pénombre, tu seras irrémédiablement perdue…

J’ai toujours envisagé la vie comme une pièce sombre et caverneuse emplie de bougies. Quand on naît, la moitié des bougies est allumée. À chacune de nos bonnes actions, une flamme jaillit et crée une lumière supplémentaire. Mais tout au long de notre chemin, des flammes sont éteintes par notre égoïsme et notre cruauté. Vois tu, nous allumons des bougies et en soufflons d’autres. Au final, nous pouvons simplement espérer avoir créer plus de lumière que d’obscurité dans ce monde.

Chacun de nous est un être humain avec ses défauts, ses peurs, son besoin désespéré d'amour.

Derrière cette trappe se cachent nos secrets les plus sombres. Nous gardons la trappe solidement verrouillée, nous essayons de nous mentir à nous-mêmes, de croire que ces secrets n'existent pas. Les plus chanceux d'entre nous y parviennent.

Tu ne découvriras pas ton avenir tant que tu ne te seras pas réconciliée avec ton passé.

Vous savez, dit-il en me dévisageant, parfois il vaut mieux se laisser tomber. C'est quand on résiste, quand on essaie d'amortir sa chute qu'on se blesse.

Tu ne découvriras pas ton avenir tant que tu ne te seras pas réconciliée avec ton passé.

Le vide est pire que la douleur.

J'étais en révolte contre le monde entier. J'étais blessée. Et les gens blessés blessent souvent en retour.

Pardonner n'implique pas toujours d'oublier. Sauf que, dans mon cas, je pense que c'est indissociable.