D'après la préface, on avait retrouvé la première partie de l'histoire, dactylographiée par son mari mais
Irène Némirovsky a été arrêtée en 1942 par la gendarmerie française et envoyée à Auschwitz, laissant l'histoire apparemment inachevée. Mais ses brouillons ont été trouvés et Chaleur de sang a pu prendre fin.
Ca commence doucement, on découvre les personnages, le narrateur surnommé Silvio, François et Hélène et leur fille Colette… Silvio nous raconte leur histoire, restant en retrait : les amours interdites, les morts et les rumeurs qui vont bon train.
Tout se conclut un peu rapidement, on est déjà au dénouement (et quel dénouement !). Et on réfléchit, alors c'est ça cette chaleur de sang qui bouillonne dans les veines des jeunes du pays. Est-ce de l'amour ? de la passion ? Je ne sais pas, je me sens un peu embrouillée par cette fin qui me semble un peu précipitée, mais c'est sans doute le but ?
Dans un coin de ma tête, je me demande si
Irène Némirovsky n'aurait pas modifié ses brouillons, conclu plus en douceur si elle avait pu ? En tout cas, je la relirai, j'ai bien aimé son écriture, je lirai d'autres ouvrages d'elle.
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