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Critique de Philolivres


« GRAPHZINE GRAPHZONE par Xavier-Gilles Néret (éd. le Dernier Cri et éd. du Sandre). 160 pages richement illustrées sur la scène « graphzine » depuis les années 70. On y rencontre Bruno Richard, Vale, Gary Panter, Kiki Picasso, Ichiba, Pakito Bolino, Savage Pencil, et des dizaines d'autres héros de cet art libre d'autocensure et des circuits commerciaux. » (Willem, CHARLIE HEBDO)

« Graphzine, voilà un mot qui fleure bon les années 1970. Explosion des Bazookas (Kiki et Loulou Picasso, Olivia Clavel, Lulu Larsen), surgissement de Elles Sont de Sortie (Pascal Doury, Bruno Richard). Il ne s'agissait pas de faire la révolution dans la société, il s'agissait de foutre le bordel dans l'imagerie. le bouquin de Xavier-Gilles Néret en donne l'histoire et l'illustration. » (Delfeil de Ton, L'OBS)

« du graphzine élevé au rang des beaux-arts. En relatant l'histoire foisonnante des publications underground autoéditées, le livre de Xavier-Gilles Néret milite pour leur reconnaissance. GRAPHZINE GRAPHZONE fera date. […] Toute cette saga méconnue est magnifiquement racontée dans GRAPHZINE GRAPHZONE, publié conjointement par le Dernier Cri et les Éditions du Sandre. » (Philippe Ducat, THE ART NEWSPAPER)

« Il était attendu dans le microcosme des graphzineurs, il est là, pile à l'heure. […] un livre sérieux. Un livre de recherche universitaire, son auteur étant professeur agrégé de philosophie encanaillé vers l'histoire de l'art, et pas n'importe laquelle, celle de la marge. […] L'auteur prévient : tout le monde n'y sera pas, dans GRAPHZINE GRAPHZONE. Ben oui, ce n'est pas une encyclopédie des dessinateurs "underground", juste une sélection orientée par les affects de l'auteur. Ce qui n'empêche pas la rigueur, et un balayage quand même assez large, avec beaucoup de noms cités, et pas mal d'illustrations […]. Dans le premier chapitre, Néret remet les pendules à l'heure, explore le concept même de graphzine, recadre les définitions existantes, et propose la sienne. Cela méritait d'être fait depuis longtemps, ses définitions sont pertinentes et pourront faire jurisprudence. […] Indispensable aussi : établir la distinction entre fanzines et graphzines. Deux mondes parallèles, aux objectifs totalement différents, mais qui ont pu parfois se mélanger […]. Ensuite, Néret démarre sur Bazooka, le seul "groupe" de graphistes un tant soit peu connu institutionnellement […], mais assez vite il embraye sur la seconde génération de graphzines, ceux d'ESDS, du Dernier Cri et d'Infrarot notamment. […] Néret - soulignons-le - sait se mettre en retrait, c'est un Restany discret : il a interviewé, échangé, corrigé en fonction des réponses ses informations, et ses citations des propos des uns et des autres sont passionnantes […]. Par exemple, Bruno Richard (Elles Sont de Sortie) donnant du graphisme des 80/90's cette savoureuse définition : "les hippies faisaient des dessins ronds, nous on ne fait pas des dessins ronds, on fait des dessins méchants". […] Quoi d'autre ? Un chapitre sur le rapport graphzine/politique […]. le problème des originaux est abordé […]. Et puis quoi ? Je voulais faire court, mais impossible d'expédier comme cela l'ouvrage tant le propos est vaste et ouvre des pistes ; déjà, pour une fois que l'on tient un "critique" d'art qui s'intéresse à nos petites productions, on ne va pas le laisser filer comme cela. J'ai déjà dit que son bouquin était réellement excellent ? […] Alors, merci cher Xavier-Gilles, et persévérez, creusez, vous le faites avec honnêteté et talent ! » (Dominique Leblanc, MODEL-PELTEX ARTWORKS)

« Dans le récent essai GRAPHZINE GRAPHZONE, Xavier-Gilles Néret rend hommage à ces « héros de l'époque contemporaine ». […] L'enjeu crucial est ce réveil à la vie, un « art brutal » contre la moraline, dans un ouragan obsessionnel « de toutes les images, sans exclusion a priori, qu'elles soient trouvées, détournées, recomposées par montage, inventées de toutes pièces, des plus mièvres ou conventionnelles aux plus étonnantes et choquantes ». Ce sursaut porte le livre de Néret, expression éloquente d'un collectionneur emporté par la fascination des graphzines, puissant antidote au conditionnement à la société marchande, à ce « trop de réalité » dénoncé par Annie le Brun depuis deux décennies et qui poursuit l'extermination de la poésie, de « tout ce qui n'a pas de prix ». […] Néret voit, dans ce bouillonnement transgressif, un nouvel âge d'or des avant-gardes, complétant LIPSTICK TRACES. HISTOIRE SECRETE DU 20e SIECLE de Greil Markus, pour qui le punk succédait au mouvement Dada, au lettrisme et au situationnisme, mais sans prétendre à aucune théorie, en tout cas pas ouvertement. […] Néret considère les imprimés et les originaux comme complémentaires, rendant compte de variations subtiles, sans hiérarchie. La photocopie par exemple n'est plus perçue comme une dégradation mais recèle, pour qui sait jouer de ses potentialités, une autre beauté. » (Christophe Bier, ARTPRESS)
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