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EAN : 9782850252587
15 pages
Fernand Hazan (30/11/-1)
4.58/5   6 notes
Résumé :
Valparaiso, published by Editions Hazan in 1991 is another of the major works that is nearly impossible to find. This beautifully produced title contains most of the photographs of his home country that we may be familiar with. Started in 1957 while traveling with Pablo Nerduda for Du Magazine (published in 1965), it was a project that Larrain would work on for several years. As reflected in the earlier vagabond street children series he originally established his v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Enfin, il y a Valparaiso, à une centaine de kilomètres de Santiago, où Pablo Neruda avait une maison, assez biscornue, il est vrai, située tout en haut du « Cerro Florida », une des collines qui entourent la ville. Maison toute en couleurs, comme les autres maisons, tout au moins, celles dans le haut de la ville. Sur la colline d'à coté « Cerro Alegre », il y a cette bizarre église anglicane Saint Paul, où je suis allé écouter du J.S. Bach à l'orgue, moment assez spécial dans ce lieu.
«Valparaíso, sur ta poitrine australe sont tatoués la lutte, l'espérance, la solidarité et la joie. Comme des ancres qui résistent aux vagues de la terre» et encore «Valparaíso renaît à travers les catastrophes. Les cerros sont des montagnes russes comme l'histoire de la ville». Sûr que la grande époque de la ville est passée, avec l'ouverture du canal de Panama. Ce qui faisait un port enfin calme, après avoir contourné la Cap Horn, est devenu une escale, avant port de Santiago. « Depuis Valparaiso par la mer / Pacifique dur chemin de couteaux / Soleil qui meurt ciel en dérive / Et le bateau insecte sec porté par l'eau / Chaque jour est un feu une couronne / La nuit éteint disperse dissémine / Oh! jour oh! Nuit / Navires / de l'ombre et la lumière navires gémeaux / Oh! temps sillage brisé de bateau / Lentement vers Panama glisse le vent / Oh! mer fleur couchée du repos / Ce n'est ni aller ni venir / Et nous ne savons rien / Les yeux fermés nous existons. »

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Depuis Valparaiso par la mer / Pacifique dur chemin de couteaux / Soleil qui meurt ciel en dérive / Et le bateau insecte sec porté par l’eau / Chaque jour est un feu une couronne / La nuit éteint disperse dissémine / Oh! jour oh! Nuit / Navires / De l’ombre et la lumière navires gémeaux / Oh! temps sillage brisé de bateau / Lentement vers Panama glisse le vent / Oh! mer fleur couchée du repos / Ce n’est ni aller ni venir / Et nous ne savons rien / Les yeux fermés nous existons.
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Valparaíso, sur ta poitrine australe sont tatoués la lutte, l'espérance, la solidarité et la joie. Comme des ancres qui résistent aux vagues de la terre» et encore «Valparaíso renaît à travers les catastrophes. Les cerros sont des montagnes russes comme l'histoire de la ville
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Videos de Pablo Neruda (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pablo Neruda
« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.)
« […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.)
« Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado)
0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique
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