Jo Nesbo avec Oslo, tout comme
Paul Cleave avec Christchurh, nous décrivent des villes à la limite du supportable, peut être est ce pour nous effrayer et nous empêcher d'aller y passer quelques temps ?
Pour ma part c'est raté, ce sont deux villes où je me sens bien et qui restent année après année aussi chère à mon coeur.... Y retourner reste un vrai espoir....
Merci à babelio et aux éditions Gallimard de m'avoir permis de passer quelques temps du côté d'Akerbrygge et de raviver mes souvenirs de vacances.
Oslo, la péninsule de Nesodden, le lac de Flaskebekktjernet, le fjord présent
partout avec ses accès à mer, ses couleurs, ses maisons, un charme incomparable...
Lire un livre où la ballade à Nesodden est une escale heureuse, le rayon de soleil du livre, et apprendre que ça s'appelait "le petit Berlin", qu'il y avait plein d'artistes qui y vivaient, les gens de là se serraient les coudes, c'était la vraie vie, il se passait toujours des choses...
Et puis entendre "Suzanne" chantonné par l'ami Léonard....
Alors vous imaginez bien, le plaisir qu'a été cette lecture.
Des pages qui font rêver avec des histoires d'amitiés, des souvenirs émouvants,
Des pages qui nous émeuvent avec l'amour, le grand amour, qui nous est expliqué, décortiqué, pour que nous en prenions toute la mesure,
Des pages qui font peur, vraiment très peur, comme lorsqu'on se retrouve "face à face avec le monstre qui le fixait, les yeux exorbités, la gueule grande ouverte sur de petites dents acérées. Un cabillaud, vraisemblablement.", mais en même temps ces pages qui font rire !
Des pages si gores, l'horreur absolue, décrite dans ces moindres détails,
Pas un seul instant, je n'ai recherché Harry, les personnages du roman prennent toutes leurs places dans l'histoire et n'appellent personne d'autres à la rescousse, ils se suffisent à eux mêmes et nous la jouent plutôt attachants, charmants, émouvants.
La morale s'embrouille un peu, les gentils sont ils vraiment gentils et les méchants vraiment méchants ?
À vous de voir !