AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de andman


Dans ce septième opus de la série policière commencée en 1997, l'écrivain Jo Nesbø n'y va pas de main morte avec son héros.

En ce premier mardi de novembre, alors que tourbillonnent dans le ciel de la capitale norvégienne les premiers flocons de neige, Harry Hole se réveille en petite forme.
Fraîchement séparé de sa compagne Rakel, seul dans un appartement où règne une odeur de moisissure, abstinent malgré une bouteille de Jim Beam cachée sous l'évier, l'inspecteur principal de la Brigade criminelle d'Oslo semble accuser le contrecoup de sa dernière enquête mouvementée.

Vingt jours plus tard, les aspergillus sont en voie de disparition mais la bouteille de bourbon est vide et la main droite d'Harry compte seulement quatre doigts : “Le bonhomme de neige” est passé par là.

Le premier tueur en série répertorié en Norvège a sévi par le passé à Bergen et s'en prend maintenant aux jeunes mères de famille d'Oslo. La cruauté de ce psychopathe sanguinaire et machiavélique n'a d'égal que son sens de la mise en scène macabre.
Point de trolls ni d'elfes dans ce policier scandinave aux rebondissements incessants mais d'horribles bonshommes de neige qui glaceront d'effroi les lecteurs les plus endurcis. Heureusement, l'inspecteur Harry Hole est lui aussi pas mal givré !

Musicien à ses heures, Jo Nesbø laisse une fois encore résonner sa longue mélodie oppressante, exempte de la moindre fausse note.
Commenter  J’apprécie          1004



Ont apprécié cette critique (81)voir plus




{* *}