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3,88

sur 557 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un NESBO de plus, mais ça change quoi ? Rien ! Une fois de plus, "L'étoile du diable" est l'histoire d'un flic qui boit trop. Un flic qui se retrouve seul parce qu'un ménage à trois, flic-boulot-compagne n'est pas possible. Un flic qui est dans la ligne de mire de ses supérieurs mais qui aura tout de même raison et regagnera leur confiance jusqu'au prochain épisode. Un flic qui doit se méfier de ses collègues car tous n'ont pas l'honnêteté souhaitée pour atteindre son niveau d'intégrité. Un flic dont les suspensions sont nombreuses, les retraits de son arme le mettant en danger aussi et qui, cette fois, voit son avenir dans la police définitivement anéanti. Quoique, un fois de plus, peut-être ... Jo NESBO, romancier à la production d'écriture bien orchestrée sait, dans les dernières pages, ouvrir une porte, laisser filtrer un espoir : les inconditionnels de Harry Hole, inspecteur fétiche, auront encore à se mettre quelque chose sous la dent, sous les yeux en tous cas.

L'histoire en elle-même, comme dans tout billet à propos d'un polar, n'est pas à raconter même si, je le reconnais, elle est racontable, tient assez bien la route et nous déverse son lot de suspects qui ne nous invitent qu'à une seule chose : ne pas trop y croire et cadrer un peu plus large pour élargir notre champ de vision.

Le style est, lui aussi, semblable à NESBO comme à tant d'autres. Découpé à souhait, léger à lire et, il faut le reconnaître à l'auteur, descriptif sans tomber dans une surenchère de la mise à plat des éléments qui chez certains composent un trash, souvent inutile et vulgaire (voir "Le livre sans nom", par exemple.

Bref, un bouquin qui se laisse lire mais dont l'absence n'appauvrirait pas le genre.
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Jo Nesbo nous livre un polar scandinave dans un Oslo sous la canicule.
Soyons clair(s) et ne boudons pas notre plaisir: le livre est prenant, le thriller policier dépasse l'intrigue comme le font maintenant tous les auteurs de policiers modernes.
Ses personnages ne sont pas particulièrement "Norvégiens" et j'ai moins la sensation de dépaysement que j'apprécie beaucoup chez le suedois Mankell ou l'islandais Idridason.
En revanche par rapport à ses collègues nordiques, Jo Nesbo est plus interessé par le sexe, et ses intrigues sont plus spectaculaires. Elles se rapprochent plus des romans américains comme ceux Connely.
La conséquence sont des situations ou des rebondissements haletants mais dont le réalisme souffre souvent.
Ses romans me marquent moins que ceux de ses pairs nordiques, mais l'histoire est plus haletante, la construction plus sophistiquée.
J'ai mis 3 étoiles parce qu'aujourd'hui je suis un peu snob.
J'aurais peu, un autre jour lui en mettre 4.
Souvent homme varie.


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Un polar qui démarre tranquillement, voire mollement, (il ne s'est pratiquement rien passé avant la centième page…) de manière presque trop convenue, à l'image de son inspecteur, personnage récurrent du flic, loser, alcoolique, paumé et en rupture d'amour et de hiérarchie.
Impression trompeuse des premiers chapitres, qui peu à peu s'affine.

Est-ce l'ambiance insolite de canicule sur pays scandinave, de moiteur physique et psychologique des personnages, abattus par la chaleur, de tensions étouffantes, de péripéties sanglantes et ésotériques, qui finit par intriguer et nous réveiller de notre propre torpeur ?

Peu à peu, l'attention et l'intérêt s'accrochent aux pages, aux rebondissements, à l'ambiguïté des héros improbables, partagés entre leurs propres difficultés et la recherche de la vérité.

Certes, l'intrigue est, somme toute, assez convenue, le coupable pas si surprenant, mais l'essentiel est ailleurs.
Ballotté entre certitudes et contre vérités, le lecteur se laisse mener sans lassitude, dans cette atmosphère étrange et originale…

Très agréable lecture, qui donne envie de découvrir les autres titres de J.Nesbo.
A lire sous un soleil de plomb et sans parasol !
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Le cinquième tome de la saga, L'étoile du diable (2003) n'est pas mal non plus avec quelques réserves: la trame est un peu surchargée, la première partie un peu lente, mais cela vaut la peine d'attendre la fin…. Harry Hole se remet très mal de la mort de sa collègue Ellen Gjelten assassinée en pleine rue (la tête éclatée, il y a trois ans) alors qu'ils traquaient des bandits. Harry a des problèmes plus que sérieux avec l'alcool et c'est très étonnant que la hiérarchie supporte des débordements pareils. de plus Harry Hole est persuadé que son collègue Tom Waaler est un ripou et il passera une bonne partie du roman à la recherche de preuves. le chef de la Police d'Oslo nommera ce Waaler chargé de l'enquête et Harry se verra proposer assez rapidement des affaires louches (dans le dessein de le compromettre ?).

Ce tome concerne des crimes perpétrés avec un rituel diabolique par un assassin en série lors d'un été torride à Oslo quand la police criminelle manque d'effectifs pour les filatures et autres actions. C'est en raison de ce manque d'effectifs que Hole est toléré dans le Service.

La vie privée de Hole est un chaos perpétuel et les beuveries se succèdent. Sa compagne Rakel l'a largué malgré l'attachement que Harry profère au jeune enfant de sa compagne, le petit Oleg.

Le suspense et l'action sont débridés. Par moments cela sonne peu crédible, par moments l'action s'étire un peu trop avec moult explications. Les titres des chapitres m'ont paru superflus et difficiles à interpréter, déjà qu'avec tous les noms propres norvégiens c'est très difficile pour le lecteur non scandinave.

J'ai trouvé que la scène finale dans l'ascenseur (grandiose !) avec la présence du petit Oleg est surréaliste: voici un enfant qui est présent à l'occasion d'un acte de violence inouï et les choses se passent comme s'il n'avait rien vu, sans explications ni aide psychologique.

Jo Nesbø sait créer le suspense et garde une dose d'humour noir tout le long du récit, ce qui est déjà une originalité dans la cohorte d'inspecteurs imbibés et anti-héros (Wallander, Bosch, Rebus…).
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Fin de la trêve donc pour Harry Hole qui replonge plus bas que jamais, et nous lecteur/spectateur de sa déchéance sommes partagé entre la compassion et la colère ; et oui on a envie de lui mettre des claques à notre flic préféré quand on voit avec quel acharnement il détruit tout ce pour quoi il vivait ! Soit dit en passant toute la première partie du bouquin traîne quelques longueurs à force de s'étaler sur les états d'âme de Hole. Heureusement au fur et à mesure que les choses se mettent en place le roman retrouve son côté addictif jusqu'à un final explosif (on lit les 150 dernières pages d'une traite, presque sans respirer).
Certes pas la meilleure des enquêtes de Harry Hole (la partie de l'intrigue relative au tueur en série est sous exploitée, elle n'est que prétexte à la confrontation Hole/Waaler) mais on en ressort tout de même satisfait, la boucle est enfin bouclée ; reste à savoir ce qu'il va advenir de Harry…
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Ce n'est pas le meilleur roman de la série impliquant l'inspecteur Harry Hole.
Lors de ma lecture, je me sentais très souvent perdu dans l'histoire. J'avais l'impression que même l'auteur ne savais pas trop où il allait lors de l'écriture.
Diriger deux intrigues dont une qui traîne depuis déjà trois romans n'est pas une réussite. Pourtant, l'intrigue avec Waaler aurait, à elle-même, pu être mieux exploitée.
Ce qui m'a incité à poursuivre la lecture de ce roman, c'est l'intérêt que j'avais de voir la fin de l'intrigue concernant l'inspecteur Tom Waaler. Pour ce qui est de l'intrigue principale, j'avais peu d'intérêt.
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Jo Nesbo est un écrivain norvégien de romans policiers né en 1960 à Oslo. Il a d'abord été journaliste économique puis s'est dirigé vers la musique. Il est connu pour sa participation essentielle dans le groupe de pop di Derre, l'un des plus célèbres en Norvège de 1993 à 1998. Son premier roman, L'Homme chauve-souris (1997), a tout de suite remporté un grand succès. Il a obtenu l'année suivante le prix du meilleur roman policier scandinave de l'année, ce qui l'a propulsé sur le devant de la scène littéraire du polar scandinave. le bruit court que son roman, le Bonhomme de neige, devrait être porté à l'écran par Martin Scorsese lui-même ! Son bouquin, L'Etoile du diable, est paru en 2006 chez nous.
Eté de canicule à Oslo. Des cadavres de femmes sont retrouvés mutilés selon un rituel invariable, un doigt sectionné et à proximité, un diamant rouge taillé en forme d'étoile et un pentagramme, un symbole occulte connu sous le nom d'« Etoile du diable ». Un tueur en série se balade dans les rues de la capitale norvégienne, du moins est-ce la piste suivie dans un premier temps par la police.
Les auteurs de polars se créent souvent un héros, personnage qui reviendra dans tous leurs romans, créant un intérêt et une empathie avec les lecteurs, chaque bouquin devenant l'épisode indépendant ou pas, d'une série policière comme à la télé. Jo Nesbo n'échappe pas à cette règle convenue et son héros se nomme Harry Hole, inspecteur de police. Autres paradoxes étonnants de ce genre littéraire, tous les polars sont construits de la même manière, tous les héros récurrents se trimballent les mêmes défauts ou tares psychologiques, les intrigues sont même parfois très approchantes, et pourtant nous lecteurs arrivons à distinguer de bons et de mauvais auteurs ! Un mystère digne du polar ou du thriller qui n'a pas encore été écrit…
Harry Hole n'échappe pas à la règle, et s'il s'en distinguait je parie que nous serions déçus. Quand le roman débute, il est au fond du gouffre, ravagé par la mort récente d'une collègue, Hole picole comme un trou (Ah ! Ah ! Ah !). Quasiment au bord du delirium tremens avec des cauchemars perpétuels où se croisent sa collègue, sa mère morte ou sa soeur atteinte d'une maladie grave. Son amie Rakel s'est éloignée, il rumine un contentieux sérieux avec l'un de ses alter-ego qu'il soupçonne d'être un ripoux responsable de la mort de sa collègue et de trafics en tout genre, ses supérieurs ont préparé sa lettre de licenciement, bref l'inspecteur Harry porte sa croix comme les autres.
Pour en revenir à ce roman proprement dit, l'hypothèse du serial killer est toujours un sujet porteur et fascinant et Jo Nesbo inclut dans son texte un long passage instructif sur la typologie de ce genre de criminels. de même pour les références sataniques avec le pentagramme, ça titille agréablement l'imagination du lecteur. Ceci dit, Jo Nesbo sait aussi embarquer ses clients sur de fausses pistes crédibles, « le mensonge doit apparaître comme suffisamment vrai pour que la réalité semble perdre toute sa vraisemblance », et truffe son bouquin de digressions que certains pourront trouver pénibles car nous éloignant de l'intrigue mais que pour ma part j'ai appréciées, donnant de l'épaisseur (dans tous les sens du terme) à ce gros roman.
Les défauts du bouquin, au début du livre l'alcoolisme d'Harry Hole est réellement pénible à suppoorter. J'ai aussi été étonné de constater que tous les bruits étaient qualifiés par un verbe unique, « claquer », que ce soient les feuilles du journal ou les portes… problème de traduction ? Intrigue à tiroirs, l'explication des meurtres est un peu faible car tarabiscotée (la découverte des lettres dans le mur !!!), quant au second final, je suppose qu'il fait encore débat parmi les lecteurs, entre le Grand Guignol et le suspense haletant…
Pour résumer, à mon avis il s'agit globalement d'un polar tout à fait honorable, qui m'a un peu agacé au début, que j'ai beaucoup apprécié durant les quatre cents pages suivantes mais dont les quarante dernières peuvent éventuellement décevoir. Quant à Jo Nesbo, sur ce roman il ne se distingue guère de ses confrères d'un niveau honnête, encore que j'aie cru déceler ( ?) à travers ses digressions, un talent d'écrivain bridé par le formatage convenu de ce type de roman…
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Harry Hole est au bord du gouffre et sur le point de démissionner. Il n'a pas pu élucider la mort de sa co-équipière assassinée et cet échec l'a détruit peu à peu. C'est alors, au milieu d'un été caniculaire, qu'un tueur en série se met à œuvrer à Oslo. A la demande de son supérieur Harry reprend du service. L'intrigue est bien menée et le suspens dure jusqu'à la fin du livre. Les scènes finales sont assez horribles.
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Suite des aventures de l'inspecteur Hole qu'on ne retrouve pas au mieux de sa forme. Harry est toujours obnubilé par la mort de sa collègue Ellen et sa relation avec Rakel n'est pas au beau fixe. Pour couronner le tout, il recommence à boire plus que de raison. Une grosse descente aux enfers. Même si l'enquête au sujet d'un mystérieux serial killer est prenante, c'est surtout la vie personnelle de Harry qui est mise en avant dans ce cinquième tome. Un excellent thriller et un personnage qui me plaît beaucoup.
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A Oslo, le cadavre de Camilla Loen est retrouvé dans son appartement, l'index gauche sectionné et un diamant rouge en forme d'étoile à cinq branches est découvert par les enquêteurs. Mais ce crime n'est que le début d'une série et bientôt, sous une chaleur écrasante, Oslo est la proie d'un serial killer.

Jusqu'à maintenant, j'avoue avoir eu du mal avec Jo Nesbo. J'ai lu L'homme chauve-souris dont je me rappelle absolument rien. Par contre, j'ai beaucoup apprécié la série Occupied dont il est le scénariste. J'ai donc plusieurs fois différé ma lecture de L'étoile du diable.
Et bien j'ai toujours un peu de mal avec cet auteur... Son écriture est lente et certaines descriptions m'ont paru bizarres, de plus je me rends compte que je n'apprécie pas beaucoup Harry Hole, inspecteur et héros des romans de Nesbo. D'autant plus que dans cet opus, Harry a été largué par sa copine, est en passe de perdre son boulot à cause d'une histoire passée et se noie dans l'alcool. Tout ceci aurait pu faire naître de l'empathie chez moi, mais non, c'était plutôt de la colère face au désespoir et au lâcher prise dont il fait preuve. Mais bon, il s'accroche et l'histoire déroule. Sous une violente canicule qui ralentit la population, Harry réussit à mener une enquête que j'ai finalement lu assez vite. L'histoire était bien, mais je crois que le style de l'auteur n'est pas pour moi. A confirmer avec les deux que je possède encore : Les cafards et le léopard.
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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