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Après avoir quitté hier Olav, le protagoniste principal du Sang sur la glace, j'ai embrayé avec Soleil de nuit, le second tome. Qui peut se lire indépendamment du premier sans aucun problème. On suit à l'aveuglette un certain Jon dans une fuite en avant qui le mène dans un hameau perdu du Finnmark, au septentrion de la Norvège, en territoire same. Il y débarque avec un pistolet et une sacoche banane remplie de billets. Et une épaule très douloureuse. Ledit Jon est un dealer à la petite semaine qui, à la suite d'un imbroglio, se retrouve à travailler pour le Pêcheur. Chargé du recouvrement peu amiable au besoin des dettes, il est également désigné comme expéditeur des personnes qui oseraient poser problème au Pêcheur. Mais voilà, Jon opte pour se tirer avec une grosse somme d'argent pour se planquer et espérer se faire oublier du caïd d'Oslo. Pas besoin d'être un génie pour deviner que ses plans ne vont pas forcément marcher comme sur des roulettes. Entre-temps, il fait la connaissance de quelques Sames de Kåsund, dont Lea et son fils Knut. Âgé de dix ans, ce petit rouquin aussi bavard qu'espiègle va s'attacher au pas d'un Jon désormais dénommé Ulf. Comme pour du sang sur la glace, on n'est pas là face à un roman inoubliable. J'ai apprécié le voyage en Laponie. Joïk, læstadianisme et rennes m'ont rappelé la série d'Olivier Truc, même si Jo Nesbø ne s'étend pas trop sur la culture et les pratiques sames, en dehors des rappels constants au risque de brûler en enfer des luthériens ardents disciplines de Læstadius. Le volume fait environ 200 pages qui se lisent vite, sans déplaisir ni enthousiasme débordant. + Lire la suite |