Les mauvaises habitudes ne disparaissaient pas si vite !
Un animal, ça s'apprivoise.
Une exclamation de joie et quelques larmes de bonheur étant la meilleure réponse à ses yeux. Mais il se contenterait d'un petit oui.
En couple, quel mot étrange.
Au fond, tout ce qu'elle désirait, c'était garder sa propre liberté. Si le soir elle pouvait retrouver ses bras puissants et réconfortants, tant mieux. Ce n'était que du bonus !
Il ne s'était pas méfié des femmes pour autant, les aimants pour leurs charmes et l'affection qu'elles voulaient bien lui donner. En mal de tendresse, il n'avait jamais refusé celle qu'on lui offrait, prenant sans hésiter la tendresse là où elle se trouvait.
Les légendes sont toujours une base, une vérité, même un simple souffle...
Inutile de s'attacher à une servante et de lui faire croire qu'elle avait des chances de devenir princesse ! Dans sa chambre, il avait seulement besoin de chaleur sous ses draps, rien de plus. C'était pour cette raison qu'il se retenait de caresser la femme présente en cet instant dans son lit. Ils avaient passé ensemble une merveilleuse nuit. Chaude, épuisante et plus qu'intéressante. Maintenant, la dame devait partir et le laisser à sa vie de prince. Il avait autre chose à faire que de créer des liens inutiles et par la même occasion des problèmes. Oui, une femme apportait forcément des problèmes !
Elle n'aimait pas tuer. Elle avait beau être un chat sauvage, on ne lui demandait pas de tuer des mulots...
Tuer un autre être humain n'était pas chose aisée. Et les cauchemars qui allaient avec étaient tout aussi difficiles à vivre.
Devenir un jour une femme libre.
Un jour...
En attendant, elle devait obéir. Obéir aux hommes qui la jugeaient, lui donnaient des ordres et la payaient. Obéir a ses supérieurs et maîtres. Et surtout : ne pas se plaindre. Jamais.
Devenir fille de joie aurait été chose aisée ˗ d'une certaine façon ˗ et toujours mieux que la rue et ses dangers tout aussi grands. Quitte à satisfaire un homme, autant le faire dans un lit et payée dans une maison de passe, plutôt qu'au fond d'une ruelle sombre où personne ne pourra vous défendre et vous aider.