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Commissaire van Veeteren tome 1 sur 5
EAN : 9782757828397
312 pages
Points (06/09/2012)
3.31/5   36 notes
Résumé :
«Je ne me souviens pas de l’avoir tuée…donc je ne l’ai pas tuée.» Qui choisirait un tel argument pour se défendre sur le banc des accusés ? Un certain Janek Mitter. Le genre d’homme qui met en route sa machine à laver alors que son épouse gît, sans vie, dans la baignoire. Imbécile ou suspect ? Le commissaire Van Veeteren est prêt à le croire innocent. Trop tard. Mitter est à son tour assassiné.

«Dans dix-neuf cas sur vingt, il était sûr de lui.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman de Håkan Nesser, le premier qui a été traduit en français, se déroule dans un pays européen qui ressemble aux Pays-Bas et dans des villes que nous ne trouverons sur aucune carte. L'enquêteur est le commissaire van Veeteren dont la manie est de sucer et mâchouiller des cure-dents et dont le péché mignon, dans lequel il entraîne un de ses adjoints, est le badminton. L'enquête qu'il doit mener n'est pas simple, le principal suspect n'a aucun souvenir, est-ce lui qui aurait tué sa femme, il l'ignore. Une enquête bien menée, par un commissaire atypique, qui réserve bien des surprises.
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Oui ou non, Janek Mitter a-t-il noyé sa femme dans la baignoire ? Il ne garde aucun souvenir de cette soirée en amoureux - soirée bien arrosée de partout - mais il aurait tendance à penser qu'il est incapable de faire une chose pareille. le commissaire van Veeteren aurait tendance à penser que c'est bien lui l'assassin, par contre. Mais ce flic est plutôt bourrin, du genre à n'aimer ni son prochain ni son boulot. le lecteur aurait donc tendance à penser que ce saligaud feignasse ne se foule pas pour l'enquête et que l'affaire est plus compliquée qu'il veut le faire croire.

L'idée de départ est classique (problèmes conjugaux + meurtre = embrouillamini maxi) mais on échappe finalement aux ressorts rouillés de ce genre d'intrigue. Il faut dire que le roman a été écrit au début des années 90, les recettes n'étaient pas les mêmes. le récit est centré sur les doutes de l'accusé, les interrogatoires des témoins et les échanges entre les parties lors du procès. Pas de sang, pas d'autopsie, pas de rebondissements extravagants, pas d'action avec courses effrénées étourdissantes. Cette atmosphère paisible rend la lecture agréable... jusqu'au dernier tiers qui semble bâclé. Des raccourcis grossiers agacent, certains comportements ne sont guère crédibles et l'intrigue part dans tous les sens. On comprend que le commissaire van Veeteren ait envie de plaquer tout ce bazar pour s'envoler vers l'Australie, on abandonnerait volontiers l'affaire aussi. L'auteur semble soudain pressé de nous fourguer les clefs de l'énigme pour partir lui aussi. Mais ouf, la fin est surprenante et sordide, on a bien fait de rester.

• Polar suédois de 1993, traduit et publié en France en 1997, à l'époque où l'on découvrait Henning Mankell, avant les débuts de la "grande distribution" des polars nordiques boostée par la série "Millenium".
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Janek Mitter se réveille un matin et appelle la police, sa femme gît dans la baignoire, il ne se souvient de rien, normal il a beaucoup bu la veille, trop de vin fait perdre la mémoire. Celle-ci est morte qui a fait ça lui ou quelqu'un d'autre. le commissaire van Veeteren va devoir mener l'enquête avec ses collaborateurs. Pour s'aider a réfléchir notre commissaire a la passion de mâchonner des cures dent.
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A son réveil, Janek Mitter ne put même se rappeler où il était. Quelques bouteilles vides sur le sol témoignaient d'une soirée arrosée. Progressivement, la mémoire lui revint : cet appartement, c'était le sien! le parcourant, il se rendit compte que la porte de la salle de bain était fermée de l'intérieur. Personne ne répondit à ses appels, il se résolut donc à forcer l'entrée, pour finir par découvrir, allongée dans la baignoire, sa femme, assassinée. le temps de faire un peu de ménage et de mettre une machine à laver en route, il se décida à appeler la police. C'est le commissaire van Veeteren qui est chargé de l'enquête et, bien que tout indique que Mitter soit le coupable, le policier est prêt à le croire lorsqu'il affirme ne plus se rappeler de rien. Drôle d'oiseau, ce Mitter, qui, loin de se déclarer innocent, se contente de s'interroger : l'ai-je tuée ou pas?
Première enquête du commissaire van Veeteren, héros récurrent du suédois Hakan Nesser, « Le vingt et unième cas » date de 1993 (première publication française en 1995) mais se voit republié en poche chez Points, alors que d'autres enquêtes (dont le formidable « Mur du silence »), chronologiquement postérieures à elle figurent depuis un moment au catalogue de cet éditeur. On comprend la démarche : lancer un héros sur base de cette première apparition de van Veeteren n'aurait sans doute pas marqué les foules. Bourru, peu amène et peu causant, le personnage ne marque pas les esprits et ne suscite aucune sympathie. Que l'on se rassure : les autres opus révéleront sa personnalité, assez classique certes mais sauvée par un humour suffisamment pince-sans-rire pour provoquer l'adhésion. de même, les intrigues vont-elles gagner en consistance et faire appel à quelques seconds rôles qui rempliront pleinement leur tâche de faire-valoir du commissaire. Car ici, l'intrigue prend un tour très psychologique et l'on y sent (trop) l'influence des thrillers hitchokiens. Elle avance par la voix de quelques personnages ayant chacun une vision limitée des évènements et se conclut par une synthèse qui ne marque pas la mémoire. Une curiosité donc, qui ne donne pas une vision représentative de la suite de ce cycle de haute tenue.
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Et une nouvelle fois, j'exprime toute ma gratitude à une éminente société de transport ferroviaire qui assure à ses voyageurs un temps de lecture appréciable, à la faveur de retards inexpliqués, m'ayant ainsi permis de dévorer ce bon polar dans la journée.
Un policier expérimenté et un meurtre trop facilement expliqué: un joli point de départ, l'ombre d'un doute qui plane puis un doute qui grandit, une enquête dans un pays tout inventé, des rebondissements... C'est bien ficelé, bien écrit, prenant: un bon polar, qui donne envie de se précipiter sur les autres opus de Hakan Nesser.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
– Un roman, une pièce ou un film, Münster, ce n'est rien d'autre que la vie encadrée. De la vie capturée et encadrée pour que nous puissions facilement la contempler en sortant du présent et en la regardant à distance ...
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Il y eut quelques secondes de silence au cours duquel on n'entendit que le bruit produits par la pipe de Reinhart et les rotations du bracelet-montre du chef.
Est - que Mitter était innocent ?
P 163
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La salle d’audience était comble. […] Il y avait le jury, composé de quatre hommes et de deux femmes, assis un peu à l’écart, à la droite du juge. […] Il y avait aussi une grosse mouche bleue. La plupart du temps, elle restait tout en haut du plafond, exactement au dessus de la table du procureur, mais il lui arrivait de faire quelques excursions dans la salle, essentiellement en direction de l’une des deux femmes du jury, celle qui était assise à droite de l’homme aux sourcils froncés. A plusieurs reprises, la mouche s’élança vers le nez de cette femme qui la chassa énergiquement, mais la bestiole revenait à la charge avec autant d’obstination que d’énergie. Au cours de ces raids, la mouche faisait entendre un bourdonnement sourd qui contrastait agréablement avec la voix plutôt aiguë du procureur… On aurait dit un duo entre un violoncelle et un clavecin, ce qui devenait frappant dès que le procureur faisant une pause pour reprendre haleine. Dans l’ensemble, ce fut une journée bien ennuyeuse. [...] Sur la question de savoir qui avait tué Eva Ringmar, tout le monde en savait à peu près autant que la mouche bleue.
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Certain, il l’était neuf fois sur dix et même plus souvent, pour être tout à fait honnête. Dix-neuf fois sur vingt, Van Veeteren était parfaitement capable de dire s’il avait devant lui le coupable ou non. Ce n’était pas la peine d’y aller par quatre chemins. Il existait toujours une multitude de petits signes qui allaient dans un sens ou dans l’autre… et, au fil des ans, il avait appris à interpréter ces signes. Non pas qu’il les analysât un par un et peu importait, d’ailleurs. L’essentiel était qu’il distinguait le dessin, qu’il devinait l’image. Ce n’était pas très difficile et il n’avait pas besoin de se forcer. Autre chose était de trouver des preuves et de construire une accusation susceptibles de convaincre une cour.
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La douleur dans les orbites s'accentua. Peut-être était - ce parce qu'il avait fait l'effort de penser. P14
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