Imaginez l'intérieur de la couverture qui se déplie en deux temps, et vous vous retrouvez avec un grand tableau quatre fois comme le format du livre.
Sur ce tableau, des choses inquiétantes, un homme au regard empli de malice. Une corde, une funambule, une chimère, des musiciens. Et vous commencez la lecture... c'est la nuit, une nuit particulière, où tout est possible dans ce cirque de l'imaginaire.
Et quand vous tournez les pages, vous voyez que certains éléments dessinés sur cette page concordent avec le grand tableau que vous avez déplié au début de la lecture. Et c'est de ces éléments que parle le texte sur la page.
Puis à mi-lecture, on vous demande de déplier la troisième de couverture... Et derechef, vous voilà avec un second tableau, qui connecte avec le premier, et avec les pages que vous ouvrez. le fil conducteur, si je puis dire, c'est la corde sur laquelle marche la funambule.
L'objet est beau, quelle trouvaille, déplier deux tableaux et voir s'entre-connecter les pages et ces deux tableaux...
Et l'histoire... quelle histoire? On a un tout au plus un lacis d'émotions, d'impressions, qui suscitent l'émerveillement bien davantage que le frisson. Titre à revoir, texte à resserrer... pour davantage de magie (présente mais insuffisamment).
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Un album plongeant le lecteur dans un rêve étrange peuplé d'une citrouille, de personnages divers et parfois étranges, etc.
Il était dans le rayon de la médiathèque consacré aux sorcières, monstres, Halloween, mais il ne s'en rapproche que de très loin et ne donne pas de "grands frissons" !
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