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Citations sur Prendre Lily (27)

- Jim... Quand tu étais ado, où tu planquais tes revues porno ?
Ma question eut comme conséquence l'étranglement explosif de mon ami. Il se reprit, jeta vers Daphné un regard embarrassé et épongea les projections de bière atterries sur son menton.
- Quoi, je t'ai déjà parlé de...
- Mais non, enfin. On a tous été ados et on a tous eu des revues planquées quelque part. Ne serait-ce que la page centrale du 'Sun'.
Daphné nous écoutait avec amusement.
- Pas la peine de rougir, les gars. Moi-même, je m'étais acheté une fois un numéro d'une revue gay. Pour... vous comprenez... enfin, pour... avoir une idée précise d'un certain appendice... Mauvaise idée, mauvaise idée ! Le jour où enfin j'en ai eu un à moi, j'ai été très déçue par les proportions ! Bref. Je l'ai gardée pendant des années, cette revue. Et pour ne pas que mes parents tombent dessus, je l'avais cachée au dos d'un cadre accroché dans ma chambre. Un cadre avec une photo de chevaux galopant dans la lande. Et vous savez quoi ? Eh bien chaque fois que... eh bien, je pense à ces chevaux.
On était estomaqués. Daphné avait parlé avec un tel naturel qu'on se sentait comme deux puceaux qui transpirent en lisant le mot 'cul' sur un graffiti.
(p. 297-298)
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Toute personne ayant lu un roman policier écrit ces dix dernières années sait pertinemment que la Javel détruit l'ADN, rendant impossible son extraction même si une présence de sang ou de sperme se révélait au Luminol.
(p. 54)
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- Ne te fous pas de moi ! Qu'est-ce qui se passera, au terme du procès, [... quand] tout votre boulot se sera cassé la gueule ? Tu te rends compte de ce qui se dressera entre nous ?
- Mais ça fait longtemps que c'est dressé, ma princesse. Depuis notre première rencontre. Tu m'as allumé en connaissance de cause, non ? Et ça ne nous empêche pas de nous aimer... D'ailleurs, tiens, c'est dressé, là, maintenant. Tu veux tâter ? Ecureuil de mes rêves ?
Et j'en arrivais à me demander par quel miracle de l'aveuglement elle ne décelait pas, dans mes mots d'une stupidité abyssale, le cynisme féroce de celui qui n'aime pas, ne respecte pas, n'admire pas, même pas un tout petit peu, même pas par pitié, par devoir ou par faiblesse.
(p. 521-522)
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'Je n'ai pas la main verte pour la vie."
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[...] il y a des morts pour lesquelles je n'éprouve aucune compassion, celle des véliplanchistes qui partent dans la tempête ou celle des alpinistes qui disparaissent au sommet de l'Annapurna. Quand tu décides de te placer à la marge, à titiller des tarés avec des flingues et des ours voraces, tu as déjà pactisé avec la mort. Si tu tiens à tes os, tu restes sur ton canapé. Et d'ailleurs, en ce qui me concerne, j'ai toujours clamé autour de moi que je refusais qu'on pleure sur ma tombe si je devais laisser ma peau en service. En abandonnant à vingt ans mes études de droit pour devenir flic, j'ai moi aussi signé le pacte.
(p. 155)
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On attend. On est comme des soldats, coincés dans une forteresse, qui scrutent le désert en espérant qu'enfin une armée ennemie hérisse l'horizon, mais l'horizon demeure lisse et rond comme un cul d'adolescente. Solivo, en liberté surveillée, ressemble lui aussi à ce cul. Rien à lui reprocher. Même pas un pet de travers. Du marbre blanc poli au galet.
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[après quelques mauvaises nuits]
Il faut dire que c'était gratiné, mes yeux d'ordinaire plutôt renversants bordés d'une paire de couilles de zébu, ma peau grise et ma barbe de presque trois jours [...].
(p. 85)
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Pendant un moment , j'avais cru que je pouvais me rasséréner. Et , pour me rien gâcher je n'avais pas le souvenir de lui avoir jamais parler d'amour. J'était peu être un flic sacrément malin , je n'en demeurais pas moins un con.
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Ed Gein ["célèbre" serial killer] décorait sa maison avec des lambeaux de chair : on avait même retrouvé, en guise de tirette de store, une paire de lèvres humaines. Jeffrey Dahmer mettait sa petite boucherie au congélateur et se faisait le plaisir, de temps en temps, de s'en cuisiner une petite tranche. C'était l'incarnation de l'enfer, du mal absolu. En amont, il y avait le viol, la torture, les mains de bête sauvage dépeçant des proies.
(p. 374)
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La ville de B Lance un appel à la collecte pour alléger autant que faire se peut le premier noël de ma dit est jaune sans leur mère.
Alléger le noël des deux petites. Conscient que bien sûr que ça partait d'un bon sentiment, j'ai trouvé l'expression d'une obscénité qui m'aurait fait dégueuler. Des sous pour compenser la disparition d'une mère sous un couteau de boucher, pour mettre du baume sur deux cœurs qui ne battaient plus au rythme de ce corps dépecé dans la baignoire familiale. Jingle bells… alléger leur Noël… je me suis saoulé pour faire passer la pilule.
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