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EAN : 9782081644229
306 pages
Flammarion (04/01/1999)
3.98/5   25 notes
Résumé :
À quinze ans, Collin s'ennuie ferme : les parents, l'école, même les copains ... Et voilà que son père l'emmène chez un vieux montagnard, loin de tout. Là, Collin se retrouve confronté à la vie, à sa dureté et à ses richesses.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
À quinze ans, Collin est lassé de tout : école, amis, ... Comme électro-choc, son père l'emmène chez un vieux montagnard, isolé de tout, avec lequel il devra vivre plusieurs mois. le confort y est extrêmement rudimentaire, et Collin découvre la vie à la dure : on coupe son bois pour se chauffer, on chasse le cerf et on découpe sa viande pour se nourrir, et on parcourt plusieurs kilomètres à pied pour obtenir les quelques denrées indispensables qu'on ne peut pas fabriquer soi-même.

Si Collin prend goût petit à petit à cette vie simple, les choses se gâtent avec l'arrivée de la neige qui bloquent les routes, des hordes de chiens sauvages affamés, et d'une maladie qui cloue le vieux montagnard au lit.

Bon petit roman jeunesse, qui raconte le passage à la vie adulte d'un jeune sans repère.
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Collin a quinze ans, l'âge où l'on sent l'enfance s'en aller et où la suite est bien floue, sans réel projet. Comme tous les ados de son âge, Collin pense que ses parents sont nés pour lui pourrir la vie, et comme tous les parents d'ados, Mr et Mme Pepper ne savent plus trop comment s'y prendre. Comme une dernière chance, le père décide d'emmener Collin dans le Vermont, chez le vieux Kirk qui vit chichement dans une cabane avec son chien. C'est l'heure pour Collin de se frotter à la dureté de la vie et de voir de quoi il est capable.

Roman initiatique dans toute sa splendeur. Bien entendu, la trame est complètement improbable. Et puis, la temporalité du récit souffre de quelques (grosses) faiblesses. Mais là n'est pas l'essentiel puisque ce roman s'adresse à un public qui n'en aura cure. L'important, c'est de se dire que chacun compte, que chacun est capable de faire de grandes choses s'il croit en lui et que parfois, revenir à l'essentiel reste la meilleure manière d'attaquer le reste de sa vie par le bon bout.

Comme un cliché, ce vieil homme et cet ado un peu rebelle et désabusé passeront sans doute les meilleures semaines de leur vie dans le froid d'une cabane, sans presque rien à manger, au fin fond de la forêt. Si cette lecture pourra peut-être rallumer quelques étincelles dans le regard torve de certains ados, les parents pourront prendre du plaisir à lire ce récit au parfum suranné.
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C ' est un des premiers bouquins que j ' ai eu l occasion de lire , on s 'attache assez rapidement à ce jeune garçon à qui les plus jeunes peuvents s 'identifié ( l 'ennui, l'isolement , la vie de famille etc..) ainsi qu' à ce vieil homme.
Belle histoire pour ce courageux garcon qui va devoir faire face à la vraie vie en surmontant pas mal d 'épreuves.
Livre très prenant pour ma part je l' ai dévorer j espère qu il vous plaira
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Je me suis plongée dans ce livre jeunesse en essayant d'oublier que je n'étais plus une enfant depuis longtemps et donc de laisser toutes les invraisemblances de côté pour savourer une belle histoire.
Aventure, amitié se côtoient avec pour décor la forêt et sa magnificence et la spartiate vie loin du monde mais où l'on retrouve les valeurs essentielles qui aide un garçon de 15 ans à se construire.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
« Une histoire de comment-fonctionne-le-corps. » Alors, il me parlait du cœur, par exemple. Du cœur qui n’est jamais qu’un muscle, un muscle particulièrement dur. Dur, parce qu’il travaille sans relâche, comme une pompe infatigable. Il me parlait des poumons – des sortes de pompes, eux aussi. Et puis de notre sang – un réseau d’approvisionnement – et de notre estomac – une usine à traiter les aliments. Il y avait encore les intestins – un réseau de plomberie, en quelque sorte.
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J’avais faim, et le seul fait d’avoir à manger m’inondait le cœur de reconnaissance. Pour la première fois de ma vie, j’avais envie de remercier le ciel pour un repas, pour le simple fait d’avoir quelque chose à me mettre sous la dent…
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La colère, ça ne sert absolument à rien. Par contre, une tête, c’est bien utile – à condition de la garder sur les épaules.
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Les bêtes n’ont pas toutes les mêmes réactions, tu sais. Il y en a qui ont de la mémoire, et d’autres qui oublient tout à la minute.
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C’est quand le travail est terminé qu’on s’arrête. Et pas avant. Ce n’est pas à la fatigue que se mesure le travail. Ce qui compte, c’est ce qui est fait. C’est tout.
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