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Critique de Ziliz


Bourgeoisie vs bohème.
Aisance socio-culturelle et sentiment de supériorité vs précarité matérielle et modestie…

Lizzie, 14 ans, a mis le feu à la maison familiale. D'aucuns pensent que cette gamine a toujours 'eu un problème'. De fait, elle semble moins se couler dans le moule que sa sœur et ses frères. En réalité, elle est plus honnête, plus entière.
L'auteur rembobine et nous présente une histoire de famille, de voisinage, et d'amitié(s) aux multiples ramifications.

J'avais admiré la subtilité du premier roman de Celeste Ng 'Tout ce qu'on ne s'est jamais dit'. Mêmes thématiques ici - zoom sur les relations parents-enfants, en particulier à l'adolescence.
Mais l'intrigue se disperse trop, cette fois. Et les personnages sont plus caricaturaux, notamment Elena Richardson, la quadra frustrée bouffie de certitudes, qui se mêle des affaires des autres et joue les redresseuses de torts, au lieu de balayer devant sa porte. L'emmerdeuse toxique, sous ses airs BCBG et altruistes.

Ai-je idéalisé le premier ? L'éditeur a-t-il posé des exigences pour que l'intrigue soit plus formatée, donc plus 'bankable' (avec l'optique d'une adaptation ciné) ? Ai-je trouvé trop de ressemblances avec les romans de Liane Moriarty lus entre-temps ? Est-ce que je sature avec le folklore lycéen/étudiant américain ? Ah, et les surnoms chez les Anglo-saxons ! Ta fille est enregistrée à l'état civil avec le prénom Isabelle, tu ne l'appelles que Izzy ; l'autre, Alexandra, devient Lexie…

Quoi qu'il en soit, j'ai été déçue.
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