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sur 569 notes
Dans La saison des feux, critique sociale intelligente, Celeste Ng explore avec finesse l'hypocrisie qui fait la cohésion factice d'une société, et sa fragilité face à des éléments perturbateurs. Mais si elle dénonce une société rigide, sûre d'elle-même et intransigeante, elle le fait sans fustiger les choix des individus qui sont par essence aussi subjectifs que souverains.

De la même manière, dans ce récit bien construit et vertigineux, Celeste Ng aborde les secrets de famille, les relations mères-filles, la maternité, le racisme et l'adoption, en se mettant du point de vue de ses personnages — des femmes pour la plupart — ce qui évite l'écueil de la généralisation. Ainsi, elle analyse le désir et la difficulté d'être mère, d'être fille, d'être femme, sans jugement mais en mettant en garde contre le conformisme qui serait le plus mauvais choix.

Dans un monde parfaitement ordonné, dans une ville où tout le monde s'entend bien et obéit aux règles, Mia et Pearl, en ayant le courage d'être elles-mêmes, ont ouvert une porte qui ne saurait être refermée — celle de la liberté.
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Un terrible incendie, en ce matin estival, ravage entièrement la maison des Richardson. Personne ne doute de la culpabilité de la plus jeune de la fratrie, Izzy. Qu'est-ce qu'il a bien pu lui passer par la tête pour provoquer cet incendie ?
Des mois auparavant... À Shaker Heights, une banlieue chic et paisible de Cleveland, la vie s'écoule gentiment et sereinement. Notamment chez les Richardson, où Elena, journaliste au sein du quotidien local, et Bill, avocat associé dans un grand cabinet, élèvent leur quatre enfants, Lexie, Trip, Moody et Izzy, âgés de 17 à 14 ans. Quatre adolescents au caractère bien différent. Propriétaire d'une maison à louer ayant appartenu à ses parents aujourd'hui décédés, Elena ne se pose pas trop de questions lorsque Mia, artiste-photographe bohème, et sa fille adolescente, Pearl, emménagent. Visiblement, elle aurait dû car l'arrivée de cette famille mono-parentale va quelque peu chambouler la petite vie tranquille, voire étriquée, de Shaker Heights...


À Shaker Heights, rien ne dépasse, tout est lisse et les vies de famille bien rangées. Un peu à l'image des Richardson. En apparence, tout du moins... Car, dès qu'un petit grain de sable, en la personne de Mia et Pearl, vient enrayer leur quotidien si parfait, l'image de la famille modèle va devenir floue, s'écorner. Notamment les enfants qui vont se révéler et se découvrir. Dans ce roman à l'apparence tranquille, Celeste Ng aborde intelligemment divers thèmes tels que l'adolescence, la sexualité, le désir d'enfant, la maternité, les mères porteuses, l'avortement, les relations mère/fille, les secrets de famille, les origines... Elle dépeint finement toute une galerie de personnages marquants, que ce soit Izzy, adolescente excentrique et en décalage avec la fratrie, Lexie, son ainée qui devra traverser une terrible épreuve, Pearl qui va découvrir un tout autre monde que celui qu'elle connaissait ou encore Elena Richardson, une femme droite et conventionnelle. Autant de personnages que Celeste Ng prend le temps de présenter. Agrémenté de flash-backs, ce roman social se révèle tout aussi intrigant que passionnant...
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C'est une histoire de feux qui se transforment en coup de foudre d'une lectrice …
Dans le sud de la France , on sait ce qu'un tout petit rien, un minuscule mégot de cigarette peut faire comme dégâts. Un rien et tout s'embrase, le paysage est dévasté, lunaire .
L'été : la saison des feux…
C'est l'histoire que nous propose Celeste Ng : comment de toutes petites choses ( mensonges , non-dits , secrets ) , dans chaque foyer, dévastent tout sur leur passage. Comme un puzzle , comme différentes strates qui s'ajoutent les unes aux autres pour former quelque chose d'explosif , une fois tous les protagonistes réunis. Pris individuellement, personne n'est mauvais, tous pensent agir pour le mieux , souvent le mieux pour eux ! Mais une toute petite intervention de rien du tout peut faire énormément de dégâts.
Cette histoire débute par l'incendie d'une maison, on saura tout de suite que cet incendie a été perpétré par Izzy, la benjamine de la fratrie Richardson , une famille comme il faut . Leur maison est détruite et Izzy est introuvable ...
Retour en arrière : on est dans une banlieue calme et prospère, une sorte de bulle idéale et Elena Richardson ( journaliste , mère de quatre enfants) se targue de louer sa deuxième maison à des gens pauvres mais respectables ..
C'est Mia , photographe bohème et sa fille Pearl qui y élisent domicile, à l'étage . Et très vite, Pearl fréquentera les adolescents Richardson, elle sera fascinée par l'ordre , le côté bourgeois qu'il y a chez eux, et certains d'entre eux seront fascinés par la liberté, l'art qui règnent chez elle.
"On ne choisit pas sa famille" , chantait l'autre . Peut-on préférer un autre foyer au sien ? Peut-on préférer une autre mère à la sienne ?
C'est l'autre interrogation de ce roman : "qu'est ce qui faisait de quelqu'un une mère ?"
Celeste Ng nous parle du ventre des femmes: ceux qui sont désespérément vides, ceux qui aimeraient l'être… Toutes les façons d'être mère .
Peut-on couper un enfant de ses origines culturelles en cas d'adoption? Une famille de "blancs riches", adoptant une petite fille chinoise la rendront-ils plus heureuse que sa mère biologique , pauvre et célibataire?
Comment Izzy, adolescente tourmentée , lucide et rebelle en viendra , à mettre le feu à sa maison ? Il parait que sous les cendres, après, tout peut repartir , tout peut renaître .
Parce que c'était les éditions Sonatine, je m'attendais à un roman bien noir, il n'en ait rien. Pas de meurtres, pas de morts, juste des secrets, des non-dits, et un roman lumineux , subtil et riche de mille et une interrogations.
Le regard que porte Celeste Ng , jeune femme d'origine asiatique sur la société américaine des années 90, est original , pertinent et rafraîchissant dans la littérature américaine . Un point de vue qui manquait , une très jolie plume et des questionnements qui résonnent encore longtemps après ….

PS : la série TV ( Little fires everywhere ) est disponible, sur Amazon , produite par Reese Whiterspoon (qu'on ne présente plus, car c'est une actrice qui lit beaucoup ), avec Reese W (Elena), Kerry Washington (Mia).
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Critique sans concession de notre société occidentale, société qui ne vit que dans le "paraître". Chacun croit être dans son droit, chacun croit avoir la bonne façon de vivre et de voir les choses. En fait, chacun voit surtout par soi et pour soi. Au final, on ne connaît absolument pas l'autre, les autres... On ne connaît pas son passé, sa façon d'être, de voir les choses. Et là est toute la difficulté, vivre sa vie mais ne pas s'imaginer celle des autres, ne pas vouloir diriger la vie des autres.
J'ai failli abandonner la lecture de ce roman pendant toute la 1ère partir. Je n'arrivai pas à accrocher aux personnages et à l'histoire. Une fois ils me semblaient sympathiques, et peu de temps après, je n'arrivais pas à les cerner. Puis, à mi-parcours, les pages se sont mises à défiler et je me suis retrouvée dans la tourmente des personnages.
Au final, je qualifierai ce roman d'extrêmement intéressant, car au-delà de l'histoire en elle-même et de l'envers du décor que le lecteur découvre, la psychologie des personnages est finement décrite par l'auteur. La complexité de l'être humain, et dans ce livre, la complexité des héroïnes me semble très proche de la réalité.
Quant à la fin, la porte laissée ouverte est le miroir même de nos vies...
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Quand le voile des apparences ne peut être déchiré, il faut parfois y mettre le feu ... ce magnifique roman s'ouvre ainsi sur l'incendie ( volontaire - on apprend très vite l'identité de la pyromane ) d'une maison de la banlieue huppée de Cleveland, début des années 1990. Dès le deuxième chapitre, l'auteur nous plonge dans les mois qui ont précédé cet incident.
De fait, l'intrigue prend rapidement l'allure d'un thriller, on est avide de découvrir le fil des événements. Cette aura mystérieuse qui nimbe chaque personnage, le/ les drames qui couvent, le soin apporté aux personnages féminins m'ont évoqué les romans de Laura Kasischke que j'affectionne tant.
Que de beaux portraits de femmes ! Cela fait longtemps que je n'en avais pas rencontré de si riches et puissants :
- Mme Richardson, toute imprégnée de sa classe sociale favorisée, élevée pour suivre les règles, les ayant scrupuleusement suivi selon un plan pragmatiquement mis en oeuvre ( lycée, université, petit ami, mariage, emploi, emprunt immobilier, enfants )
- Izzie, le coeur d'une radicale mais l'expérience d'une adolescente de 14 ans née dans une banlieue chic
- Mia, l'artiste bohème, décalée dans ce quartier puisqu'elle se fiche du regard des autres, ce qui la rend d'autant plus dangereuse aux yeux des autres
- Pearl, sa fille, irrésistiblement attirée par cet autre monde qu'elle découvre après une vie nomade
Sur un sujet somme toute assez banal, dynamiter la trompeuse apparence qui règne dans des suburbs où tout le monde cache des secrets savamment enfouis, Céleste Ng dresse un portrait d'une rare acuité sur les relations familiales sur fond de lutte des classes. Elle prend le temps de poser le décor puis de déployer son intrigue avec finesse, complexité et évidence.
Bref, coup de coeur !
Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour la découverte de cette auteure.
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Voici un roman que j'ai bien du mal à étiqueter. Certainement pas un thriller. Peut-être une saga féminine mettant en avant plusieurs portraits de femmes et d'adolescentes.
La famille Richarson a quatre enfants adolescents. Famille aisée, rodée par le rythme de journées bien remplies, tout brille pour eux. C'est un peu différent pour Mia, une mère célibataire, artiste, bohème promenant ses casseroles et ses deux couverts de maison en maison. Avec sa fille Pearl, elles se fixent dans la maison louée par la famille Richardson. Pearl, 15 ans va très vite être subjuguée par cette famille bourgeoise qui ne ressemble en rien à ce qu'elle a toujours connu.

Quand une serveuse asiatique avec laquelle travaille Mia abandonne son bébé, c'est tout l'univers de Mia et des Richardson qui en vient à tanguer.
Secrets, non-dits, soupçons, méfiance, voici l'univers dans la saison des feux. Avec une jeunesse en proie aux crises identitaires, un regard naïf sur le monde des grands, et des grands pas toujours à l'aise avec leurs idées et de la voie à suivre.

Je crois être totalement passée à côté de ce roman. J'ai peiné tout le long, ne voyant pas trop le fil conducteur du roman. L'auteure brasse un portrait de chacun avec moults détails parfois anodins et rien ne m'a fait décoller. Beaucoup d'ennui donc. Je pense ne pas avoir trop d'affinités avec Céleste Ng dont son premier roman ne m'avait guère séduite non plus.
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« Tout, en viendrait-elle à comprendre, c'était comme l'infini. » Un livre d'amour. Mia... un personnage inoubliable.

Je ne connaissais pas Celeste Ng et j'ai découvert un auteur de talent grâce à Babélio et aux Éditions Sonatine qui m'ont offert La saison des feux dans le cadre d'une masse critique. Je les en remercie sincèrement car je me suis régalée pendant toute cette lecture. Merci également pour le carnet de Sonatine qui est devenu le carnet d'Ambages pour des prises de notes, très utile ainsi que votre petit mot qui fait vraiment plaisir et dont je partage le contenu, je continuerais également à suivre Celeste Ng.

Tout se déroule dans la ville de Shaker Heights. « Les règlements et l'ordre étaient nécessaires, affirmaient les habitants, afin que leur communauté demeure unifiée et splendide. »

C'est un livre dur -enfin pour moi, parce que le thème des enfants m'est cher- mais c'est écrit avec une telle finesse que j'ai suivi la narration sans lourdeur. J'avoue que ce qui m'a le plus enchanté c'est la trame. La manière dont l'auteur a déroulé l'histoire la rend encore plus superbe. C'est un drame et pourtant je reste, in fine, avec une lueur d'espoir en refermant ce roman. Celeste Ng décrit la société américaine avec justesse et elle évoque, au travers de différentes familles, le thème de la maternité sous divers angles de vue, comme des photographies toutes reliées par l'enfant. L'enfant né, à naître -ou pas-, le sien mais aussi celui des autres qu'on reçoit, qu'on prend, qu'on adopte ou qui vous choisit. Elle laisse le lecteur avec ses interrogations, sans jugement. C'est un très beau livre. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai pensé à John Irving en lisant ce roman. Une filiation possible des mots, des sensations, des visions de la société américaine
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Il m'a fallu beaucoup de temps pour me sentir impliquée dans cette histoire qui m'a pendant toute la première partie parue être une histoire d'adolescents pour adolescents et donc je me suis ennuyée. A partir du moment où le regard se porte sur la vie de Mia, j'ai apprécié et ai même pu avoir un regard un peu moins sévère sur la première partie.
Le climat inquiétant qui est censé être instauré dès les premières pages, je ne l'ai pas trouvé !! Certes, il y a un incendie qui éclate dans un quartier huppé chez les Richardson mais je n'y ai pas ressenti d'angoisse d'autant plus que les soupçons se dirigent vite chez la plus jeune de cette famille. Bref, le début est pour moi décevant et ce roman n'a trouvé grâce à mes yeux qu'une fois que le thème de la filiation est vraiment au coeur du livre. le questionnement sur ce qu'est être une « bonne » mère », sur la différence et les droits d'une mère biologique et d'une mère de substitution, adoptive n'est pas nouveau et n'apporte pas grand-chose. Toutefois l'histoire de Mia, jeune femme artiste bohème, est touchante et elle nous embarque d'emblée avec elle, dans ses pensées, dans ses tourments et ses choix de vie. C'est donc Mia, moins coincée, plus ouverte d'esprit, plus libre dans sa façon de vivre, de penser qui va être le bonbon de ce roman, c'est grâce à elle que j'ai continué ma lecture et que j'en garderai quelques souvenirs.
Son premier livre m'avait plus convaincue, cela ne peut pas marcher à tous les coups…

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Ce que j'ai ressenti:…Instantané de féminité…

Clic! L'air ambiant est saturé de monoxyde de carbone, et une chaleur suspecte se fait sentir dans la petite ville de Shaker Heights. le départ de ce feu est une incohérence dans ces lieux idylliques. Ça ne cadre pas avec l'atmosphère si pleine de disciplines et de réglementations utopistes des Shakers. Il est grand temps de déblayer les cendres et les secrets enfouis sous les décombres nés de la saison des feux. L'objectif fait une mise au point, et nous passons en mode zoom pour mettre plus de profondeur à cette scène de désastre carbonisé, grâce à la plume émotionnelle de Celeste Ng. Et nos coeurs de brûler, avec ses instantanés perdus aux flammes…Mais que se passe t-il vraiment dans cette ville où tout y est planifié jusqu'aux moindres détails?

« Toute sa vie elle avait appris que la passion, comme le feu, était une chose dangereuse. Elle devenait si facilement incontrôlable. Elle escaladait les murs et bondissait par-dessus les tranchées. »

Clic! Intime et féminin, rien ne laissait paraître que ce roman noir partirait vers ses eaux instables des relations Mère/Fille, et j'ai donc été agréablement surprise parce que c'est un thème que j'aime particulièrement retrouvé en lecture. Au fur et à mesure, les dames prennent les rennes de cette intrigue, et nous emmène à repenser les différentes formes d'éducation, de filiation, d'amour, de schéma familial. le pouvoir de donner la vie, le devoir de donner de l'affection viennent attiser les feux des liens du sang et c'est toute une couche de mensonges et de sombres mystères que, nous lecteurs, devront observer avec pudeur, derrière les fenêtres de ces maisons à l'apparence si tranquilles…Mères, filles, amantes, amies, voisines, soeurs dans un tourbillon de sentiments souvent déstructuré et volubile, parasite ou fusionnel. Chacune d'entre elles chamboulant la cellule de l'autre, pour donner d'autres vents terribles qui animeront avec plus de force, les passions…

(On en revenait, encore et encore, à la question suivante: qu'est-ce qu'il faisait de quelqu'un une mère? Etait-ce la biologie seule, ou était-ce l'amour?).

Clic! Il y a toute une dualité électrisante dans La Saison des Feux qui est, comme une braise ardente sur le point de s'embraser… Des pôles d'énergies contraires qui se disputent les regards, entre richesse et pauvreté, liberté et contrôle, entraide et indifférence, superficialité et compassion. Tant de différences, de divergences, de cultures qui se racontent dans les sangs, dans l'oeil de l'artiste, dans les lignes de ce roman noir aux rougeoyantes étincelles de ses phénomènes de sociétés délicats. Celeste Ng, tout comme Mia, aime à toucher aux clichés et les transformer de manière artistique, pour nous faire monter les larmes aux yeux…

"Ils ne gâchaient rien, surtout pas leur temps."



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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Bourgeoisie vs bohème.
Aisance socio-culturelle et sentiment de supériorité vs précarité matérielle et modestie…

Lizzie, 14 ans, a mis le feu à la maison familiale. D'aucuns pensent que cette gamine a toujours 'eu un problème'. De fait, elle semble moins se couler dans le moule que sa sœur et ses frères. En réalité, elle est plus honnête, plus entière.
L'auteur rembobine et nous présente une histoire de famille, de voisinage, et d'amitié(s) aux multiples ramifications.

J'avais admiré la subtilité du premier roman de Celeste Ng 'Tout ce qu'on ne s'est jamais dit'. Mêmes thématiques ici - zoom sur les relations parents-enfants, en particulier à l'adolescence.
Mais l'intrigue se disperse trop, cette fois. Et les personnages sont plus caricaturaux, notamment Elena Richardson, la quadra frustrée bouffie de certitudes, qui se mêle des affaires des autres et joue les redresseuses de torts, au lieu de balayer devant sa porte. L'emmerdeuse toxique, sous ses airs BCBG et altruistes.

Ai-je idéalisé le premier ? L'éditeur a-t-il posé des exigences pour que l'intrigue soit plus formatée, donc plus 'bankable' (avec l'optique d'une adaptation ciné) ? Ai-je trouvé trop de ressemblances avec les romans de Liane Moriarty lus entre-temps ? Est-ce que je sature avec le folklore lycéen/étudiant américain ? Ah, et les surnoms chez les Anglo-saxons ! Ta fille est enregistrée à l'état civil avec le prénom Isabelle, tu ne l'appelles que Izzy ; l'autre, Alexandra, devient Lexie…

Quoi qu'il en soit, j'ai été déçue.
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