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La revanche des Orcs tome 3 sur 3
EAN : 9782352946137
384 pages
Bragelonne (23/11/2012)
2.85/5   10 notes
Résumé :
A l'aide des instrumentalités, mystérieux artefacts, les Renards se lancent dans un périple interdimensionnel pour libérer leurs congénères et se venger de leur vieille ennemie, Jennesta. Mais, encombrés par une demi-douzaine de novices et deux humains déloyaux, poursuivis par un groupe qui convoite leur trésor, les Renards ont la vie dure ! Confrontés à des obstacles insurmontables, assaillis par de nouveaux adversaires, ils sont sur le point de livrer leur plus gr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dans ce dernier tome de la trilogie "La revanche des orcs", les Renards du capitaine Stryke sont toujours actifs afin de libérer Thirzazz et de se venger de la maléfique Jennesta.

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Un tome en deux parties. Dans la première, qui se déroule sur le monde parsemé d'îles, les orcs vont tout faire pour rattraper le navire de Jennesta et, ce faisant, ils vont tomber de Charybde en Scylla, de Gobelins aux pouvoirs magiques en Faunes apparemment amicaux. Cette première partie s'achève (à mon sens) avec la rencontre de Dynahla, changeur (autrement dit "changelin" "métamorphe" ou "doppelgänger") énigmatique mais d'importance capitale puisque c'est lui (elle ? ;)) qui parvient à canaliser les instrumentalités corrompues. La première apparition de ce"changeur" fait écho avec une de mes lectures récentes (L'heure des elfes de Jean-Louis Fetjaine) où une tactique employée par l'un des personnages est justement de prendre l'apparence de son ennemi afin de lui ôter toute envie de combat.
La seconde partie va donc se dérouler non plus dans un monde mais entre des mondes, avec une poursuite Renards-Jennesta assez longuette, sans autre intérêt que celui de nous offrir un aperçu de l'imagination de Stan Nicholls. Cela dit, ça n'est pas mauvais (le coup de la compagnie d'orcs aspirés dans un monde moderne avec ses gratte-ciels et ses bagnoles fait sourire) mais on se demande pourquoi Jennesta erre ainsi dans des mondes qui ne lui servent à rien (il n'est pas dit clairement si elle compte semer les Renards, les faire périr, ou si elle recrute à chaque monde).
Concernant ces "recrutements/enlèvements" on pouvait espérer en lire plus, surtout du côté d'Acurial. Ça semble un peu bâclé ou fini à la hâte.

Côté personnages, on reste sur la même trempe, avec des orcs très humanisés, même si la relation Coila-Pepperdine tente de nous prouver le contraire.
Le bestiaire s'enrichit, chose très intéressante (des faunes, des anges, des insectes gigantesques, etc.). le gros point fort reste le changeur qui parvient tout du long à conserver une attitude énigmatique.
Jennesta est toujours aussi détestable. Mais étant donné sa puissance et la grandeur de ses pouvoirs magiques, on se demande comment elle peut ne pas parvenir à ses fins...

L'écriture reste toujours aussi facile d'accès, très fluide avec toujours ces mêmes longueurs lors des combats. le problème c'est qu'à force de toujours s'en sortir, les Renards deviennent quasiment invincibles (2 morts par tome ? Quel ratio !) il n'y a quasiment plus aucun suspense lors des batailles et diverses confrontations.

Le dévoilage de traitre(s) au dernier chapitre est assez surprenant, plutôt décevant car il n'explique quasiment rien. Mais, comme chaque camp compte ses transfuges inutiles, balle au centre. Ça en rajoute simplement encore un peu à l'effet brouillon / bâclé.

La nouveauté de ce tome est l'ajout d'un point de vue supplémentaire puisqu'on passe également par les yeux de Jennesta. Dommage que sa fin (puisque cette trilogie ne pouvait pas se terminer sans qu'elle ne meure) n'utilise pas ce nouveau mécanisme et soit assez dérisoire, sans un bruit, sans qu'on n'ait le malin plaisir de savoir ce qui lui est passé par la tête au dernier moment. C'est un peu décevant et expéditif.

La résolution de la relation pour laquelle j'étais perplexe qui réussit à me chiffonner. Quelle triste fin.

Pour conclure, je dirais simplement que, comme les deux premiers tomes, on est là face à du défouloir de easy-fantasy (si tant est que ce terme existe) qui remplit son rôle mais laisse le lecteur sur sa faim. Un 3/5 pour l'ensemble de la trilogie qui ne rend pas hommage à sa grande soeur.
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Pour cette conclusion de la seconde trilogie des Orcs, on continu dans la même veine. Les Renards voyagent d'île en île, découvrent de nouvelles créatures plus ou moins sympathiques, et en plus de Jennesta, ils doivent aussi compter sur la brigade des Portails pour leur mettre des bâtons dans les roues. Et ils sont loin d'avoir tout compris en ce qui concerne les Instrumentalités...

Dans la droite ligne de la série, encore un tome direct et efficace. Ça bouge dans tous les sens, ça cogne, ça fonce, pas une seconde de répit. Jusqu'à la toute fin on reprend la même recette que pour la première trilogie et c'est sans doute ce qui m'a un peu lassé, j'aime bien le style mais j'aurais quand même souhaité un peu d'originalité pour éviter cette impression de déjà-lu.

Au final je dirais que cette seconde trilogie est à conseiller aux grands fans de la première et à éviter pour les autres.
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Au final une grosse déception que ce tome, je pensais que une fois de plus Elbakin en faisait des tonnes avec leur critique, forcer de constater qu'ils sont dans le vrai. Mais étant fan de plusieurs cycles de l'auteur je n'ose mettre une trop mauvaise note. Je dirais que Stan Nicholls à eu un gros passage avide lors de l'écriture de ce tome encore plus que lors du précédent. Comme quoi il est souvent mal avisé d'écrire une suite à un cycle qui a déjà tout révéler.

Ce troisième roman de cette trilogie est long, soporifique et du grand n'importe quoi. Par moment nos orcs tellement proches de ce qu'ils doivent être, relèvent un peu le niveau. Hélas Stan Nicholls se sabotent lui même à chaque fois qu'il y a un mieux dans son histoire. Une Jannesta toujours aussi Peggy la cochonne, qui en rends chacune de ses apparitions ridicules. Des retournements de casaque à la limite de l'insupportables, comme la trahison de Dallog compétemment absurde. Dont l'auteur à sans doute eut l'idée à la toute fin de son livre. Les deux humains qui viennent grossir le rang avaient une belle carte à jouer à leur entrée dans le premier tome, mais Stan Nicholls rend une fois leur rôle inutile dans ce livre. L'un est obnubilé par les instrumentalités tel un Gollum par son anneau et l'autre n'est là que pour engrosser Coilla. Il y avait tellement mieux à faire !

L'arrivée dans le monde du sorcier est longue, stérile et intéressante. Un final qui est presque une délivrance. Mais hélas on n'est même pas vraiment certain que Janessta à eu son compte. Une possibilité de suite ? Cela se fera sans moi, si tel est le cas. Comme au cinéma Stan Nicholls nous a prouvé que les suites c'est souvent une fausse bonne idée (FBI). de plus Bragelonne nous leurre une fois de plus, en nous faisant croire que David Gemmell à adoré cette suite alors qu'il était déjà décédé à l'écriture de celle-ci. On sait que David Gemmell et Stan Nicholls étaient amis mais cela n'excuses pas tout. le merchandising dans toute son ampleur version Bragelonne.
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Ma première rencontre avec les Ocrs de Stan Nicholls fut marquante. de l'action, de l'action et de l'action nourrit ce roman de fantasy. le rythme est si soutenu qu'on ne veut pas qu'il arrête deux minutes pour souffler un peu. Après la superbe trilogie de Ocrs voilà qu'il remet ça avec La revenche cette fois-ci le capitaine Stryke est là pour sauver son peuple passif de l'oppresseur (dans une réalité parallèle). S'ennyant un peu avec ses enfants il décide de repartir avec son compagnons d'arme vers cette réalité. Il auront bien des surprises durant leur voyage. Et une autre surprise de taille les attends Jennesta n'est pas morte est espère ce venger des Renards qu'ils l'ont trahi la dernière fois et essayer d'entrer en contact avec ses copies d'instrumentalités. C'est dommage mais j'aimais cette série fantastique où l'homme était le méchant non l'inverse comme dans la plupart des contes ou romans de fantasy. le style me plaisait et les personnages avaient du caractère. C'est sûr que je vais conseiller la première série à ceux qui n'aime pas trop lire autant qu'à ceux qui veulent changer d'air. J'ai passé un bon moment de lecture.
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Nul. Une approche des orques complètement nulle.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
15 novembre 2012
Peut-on parler de travail éditorial ? C’est comme si l’auteur avait adressé son brouillon directement chez l’imprimeur, par peur de ne pouvoir tenir ses délais !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Cette situation dégénère à la vitesse grand V, siffla le gobelin. Des créatures non autorisées, dans une zone interdite, et en possession de deux jeux d'instrumentalités. Songez au chaos qu'elles pourraient engendrer. C'est une crise majeure que nous avons désormais sur les bras.
- Ç'a toujours été une crise majeur, répliqua Pelli. C'est juste devenu une crise majeure très compliquée.
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Cet endroit évoquait une gigantesque fourmilière. Même depuis leur perchoir, les orcs entendaient le vacarme qui montait vers eux. Mais plus étonnants encore étaient les habitants du ciel. Il ne s’agissait pas de dragons, ni de griffons, hippogriffes ou autres créatures volantes normales. Certaines n’avaient même pas d’ailes, et le soleil se reflétait sur leur carapace comme si elles étaient faites de métal ou de verre – ce qui, bien entendu, était impossible.
— Nous avons dû atterrir dans l’antre de puissants magiciens, raisonna Wheam, impressionné.
— Si des magiciens habitent ici, ils se sont bâti un bel enfer, déclara Stryke, résumant le sentiment général. Qui voudrait vivre coupé à ce point de la nature ? Où sont les arbres, l’herbe, les rivières ?
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— C’est incroyable, s’exclama Wheam en désignant le curieux désert gris d’un large geste. J’ai hâte d’en parler dans ma ballade épique.
— Tu bosses toujours là-dessus, hein ? grimaça Stryke.
— Chaque fois que je peux. Essentiellement dans ma tête, dit Wheam en pointant un doigt sur sa tempe. J’ai composé encore quelques couplets aujourd’hui. (Il s’empara de son luth.) Vous aimeriez peut-être… ?
— Non, merci. On a déjà assez d’ennuis comme ça.
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— Par les dieux, Chillder, c’est à ça que nous en sommes réduits ? À réfléchir comme de foutus politiciens ?
— Que ça te plaise ou non, c’est ce que nous sommes désormais. Nous pouvons juste espérer être de bons politiciens, du genre qui font passer les intérêts de la nation avant les leurs.
— Je me demande s’ils ne commencent pas tous ainsi : avec des bonnes intentions qui se trouvent peu à peu corrompues par la nécessité et le pouvoir.
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— Il paraît que voir un changeur qui a revêtu votre apparence – comme Stryke à l’instant – annonce votre mort.
— Et il paraît que les orcs ne supportent pas la lumière du jour.
— Connerie.
— C’est exactement ce que je voulais dire.
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Fantasy au Petit-Déjeuner épisode 22 consacré à la saga "Orcs" de l'auteur anglais Stan Nicholls.
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Thème : Orcs, tome 1 : La Compagnie de la Foudre de Stan NichollsCréer un quiz sur ce livre

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